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FACTEURS DE RISQUES

5

RISQUES LIÉS À L’ACTIVITÉ

5.2

RISQUES LIÉS À L’ACTIVITÉ

Nature

Impact

Mesures de réduction du risque

Le risque que les affaires

au forfait entraînent une

dérive d’heures qui ne

pourrait être refacturée.

Effet négatif sur le

chiffre d’affaires,

sur la marge et

in fine

sur le résultat

opérationnel.

Processus de revue d’affaires (mensuelles au sein des différentes

Business Units

et filiales ; trimestrielles au

niveau du Groupe, auxquelles participent le directeur général délégué finances et le vice-président exécutif

en charge de la valorisation des ressources humaines ; pour celles dont le chiffre d’affaires est supérieur

à un seuil adapté à l’activité et à la taille desdites

Business Units

et filiales ou qui par nature présentent

certains facteurs de risques, tels que le volume d’heures, la pluri-annualité du projet, la technologie

appliquée, etc.).

Ces revues de projets dressent l’état d’avancement des projets et l’ensemble des risques identifiés à date

afin de définir et mettre en œuvre les plans d’actions appropriés (auprès des clients comme en interne).

Le processus du Groupe en matière de

project management

fait l’objet d’une large diffusion et d’une

formalisation stricte, destinées à enraciner la culture de gestion des risques liés aux projets. À ce titre, le

Project management handbook

du Groupe, régulièrement mis à jour, est diffusé à l’ensemble des acteurs

projets de notre organisation. Des formations

ad hoc

sont organisées et des audits spécifiques sont menés

sur une sélection de projets couvrant l’ensemble des secteurs d’activité.

Le risque que l’activité

réalisée auprès d’un

ou plusieurs clients

majeurs décroisse

ou disparaisse.

Effet négatif sur le

chiffre d’affaires

et sur le résultat

opérationnel.

L’activité réalisée auprès des dix premiers clients du Groupe met en œuvre des compétences et des métiers

variés qui sont de nature à estomper de manière significative les effets potentiels en termes de dépendance.

Le référencement du Groupe auprès de ses clients (notamment en tant que prestataire de rang 1) atténue

sensiblement ce risque en sécurisant sur le moyen et long terme les volumes d’activité réalisés.

Par ailleurs, le recours à la sous-traitance et la mise en place de cursus de formation en vue de la

reconversion des compétences permettent de piloter les évolutions de charge.

Le risque que le taux

de non-facturation

opérationnelle (TNFO)

dépasse le seuil

de 10 %.

Effet négatif sur le

résultat opérationnel.

Le TNFO est un indicateur opérationnel clé pour le Groupe et à ce titre fait partie du reporting périodique

qui est analysé par les membres de l’équipe de direction. En cas de dérive du TNFO par rapport au seuil

défini, les membres de l’équipe de direction prennent les décisions appropriées notamment en matière

d’interopérabilité des ressources dont le but est de réduire à très court terme le TNFO.

Le TNFO est déterminé comme suit :

Total des heures non facturées de l’effectif facturable/Total des heures travaillées de l’effectif facturable.

Le risque que le turnover

net de l’effectif ne soit

pas maîtrisé et que

le niveau atteint ne

permette pas d’assurer

au cours de la période

le remplacement des

ressources.

Effet négatif sur la

tenue des projets

et sur le chiffre

d’affaires.

La gestion du turnover est placée sous l’ultime responsabilité du vice-président exécutif en charge de la

valorisation des ressources humaines du Groupe. Les plans annuels de recrutement sont établis sur la base

d’un turnover compris entre 20 et 25 % dont l’évolution au cours de la période est régulièrement mesurée,

analysée et surveillée. Enfin, le Groupe entretient des relations étroites avec un grand nombre d’écoles

d’ingénieurs en France comme à l’étranger (en participant notamment à des forums écoles/entreprises) qui

lui permettent d’accéder à un vivier significatif de compétences/ressources.

Le turnover de l’effectif est mesuré comme suit :

Sorties de l’effectif au cours de l’exercice/Effectif moyen de l’exercice.

Le risque que les clients

délocalisent leurs

activités/projets dans

des zones où le Groupe

n’opère pas.

Effet négatif sur le

chiffre d’affaires,

sur la pérennité des

relations avec les

clients et sur le résultat

opérationnel.

Le Groupe met constamment en avant sa capacité à se déployer sur les zones géographiques dans

lesquelles les clients seraient amenés à localiser une partie de leurs activités.

Le Groupe dispose déjà de deux centres d’ingénierie déportés, l’un en Roumanie, l’autre en Inde. Les

clients du secteur automobile ont développé une partie de leurs activités en Roumanie où Assystem les

accompagne déjà sur les projets et activités qui y sont conduits. Concernant le secteur aéronautique, le

contrat-cadre renouvelé en 2015 avec un client majeur comprend un recours accru à la base de réalisation

indienne devant être progressivement mis en œuvre.

Concernant le développement de la zone Asie-Moyen-Orient-Afrique, 2013 a vu l’installation à Dubaï de

la direction générale de la division Energy & Infrastructure. Les actions de développement complémentaires

initiées dans cette zone dès 2014 se sont poursuivies en 2015, notamment avec l’acquisition de la

société saoudienne Radicon, dont le niveau de profitabilité opérationnelle est supérieur au niveau moyen

constaté pour l’ensemble du Groupe. Le Groupe couvre progressivement les coûts de développement de

l’activité générée dans la zone par la rentabilité opérationnelle dégagée sur les affaires prises grâce à la

combinaison des effets de sa présence locale et de ses compétences globales (y inclus par Radicon, en

synergie avec le reste du Groupe).

Le risque que les affaires

prises ne dégagent pas

de marge suffisante

pour couvrir les coûts de

développement dans les

zones géographiques où

le Groupe était peu ou

n’était pas présent.

Effet négatif sur le

résultat opérationnel.

ASSYSTEM

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE

2015

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