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FACTEURS DE RISQUES

5

RISQUES DE LIQUIDITÉ ET DE MARCHÉ

5.3

RISQUES DE LIQUIDITÉ ET DE MARCHÉ

Le Groupe dispose d’une organisation dédiée qui lui permet de gérer

de façon centralisée l’ensemble des risques de marché : risque de

taux d’intérêt, risque de change, risque de contrepartie et de liquidité

auxquels il est exposé.

Au sein de la direction financière, la trésorerie Groupe intervient sur les

marchés financiers en tant qu’organe de gestion des risques financiers

du Groupe. Elle dispose pour cela d’une organisation garantissant la

séparation des fonctions.

La trésorerie Groupe produit des reportings, tous les mois, au directeur

général délégué finances sur les positions et performances de sa

gestion conformes aux principes et politiques de la direction générale

du Groupe. Des logiciels communs (Taïga, Kyriba ou Swaps) ont été

déployés dans la majorité des entités du Groupe. Ces outils aident

à la sécurisation des flux et à la fiabilisation du reporting selon des

normes Groupe.

Nature

Impact

Mesures de réduction du risque

Le risque de ne pas

maîtriser les coûts

de financement

(risque de taux).

Effet négatif sur

le résultat financier.

Afin de réduire ce risque, le Groupe met en place en tant que de besoin des couvertures appropriées,

par des instruments financiers dérivés en fonction des conditions de marché, validées par le directeur

général délégué finances. Les instruments financiers utilisés sont dans ce cas principalement des contrats

de

swap

. Au 31 décembre 2015, la Société, qui dispose d’une trésorerie très nettement supérieure à son

endettement, n’a pas de couverture de taux.

L’endettement externe du Groupe est constitué pour l’essentiel à fin décembre 2015 d’une dette obligataire

à taux fixe (Ornane). L’Odirnane, elle-même à taux fixe, est qualifiée d’instruments de capitaux propres dans

les comptes consolidés du Groupe.

Le risque de ne pas

maîtriser ses flux en

devises ainsi que la

valorisation de ses filiales

en dehors de la zone

euro (risque de change),

compte tenu de la

diversité géographique

de ses implantations et

activités.

Effet négatif sur les

capitaux propres et/

ou les résultats du

Groupe, compte tenu

de la volatilité des

cours de change.

Le Groupe met en œuvre un suivi des offres et des contrats en devises, afin de sécuriser les marges

opérationnelles relatives à ces contrats libellés en devises. Les couvertures utilisées dès l’identification d’un

risque sont principalement des ventes ou des achats à terme dont le montant et la maturité sont adossés aux

sous-jacents économiques.

Pour la couverture d’opérations intra-groupe en devises, le Groupe a recours à des

swaps

de trésorerie.

Par ailleurs, le risque bilanciel concerne essentiellement les parités euro/livre sterling et euro/dollar US (ou

euro/Saudi Riyal, étant précisé que la parité dollar US/Saudi Riyal est, à la date du présent document,

quasiment fixe).

Le risque qu’une

contrepartie financière

fasse défaut.

Effet négatif sur les

résultats du Groupe.

Le Groupe procède à une analyse et à un suivi des contreparties validées par l’équipe de direction.

Il a notamment augmenté en 2014 le nombre des établissements bancaires de premier rang auprès

desquels il effectue des placements, des couvertures et des emprunts.

Le risque de ne pas

pouvoir faire face à ses

engagements financiers

(risque de liquidité).

Effet négatif sur le coût

du crédit et impact

négatif sur l’image

du Groupe.

Assystem a mis en place :

un processus d’optimisation de sa liquidité par une gestion centralisée de sa trésorerie et des reportings

mensuels au directeur général délégué finances ;

une gestion active de sa dette.

Le Groupe dispose notamment d’une ligne de crédit de 120 millions d’euros (non utilisée au 31 décembre

2015) avec une maturité suffisante pour financer ses besoins d’exploitation.

Assystem a procédé à une revue spécifique de son risque de liquidité et est en mesure de faire face à ses

échéances à venir.

Le risque de ne pas

maîtriser le nombre

d’actions à remettre

lors du remboursement

de l’Ornane et de

l’Odirnane.

Effet dilutif sur le

capital.

Possibilité contractuelle de ne payer sous forme d’actions que le montant excédent le nominal de l’émission,

ce qui limite la dilution de l’actionnariat. Compte tenu du cours de l’action au 31 décembre 2015, aucune

dilution significative n’est à envisager au titre de ces instruments.

Complexité de

l’instrument financier

Ornane.

Forte volatilité du

résultat financier.

L’Ornane est un instrument à deux composantes (une obligation et un dérivé financier). La variation de juste

valeur du dérivé est comptabilisée en résultat financier.

L’impact de cette comptabilisation est sans effet cash, et en sens inverse de l’évolution du cours de l’action.

Compte tenu de l’incidence de la forte volatilité de cet élément sur le compte de résultat, Assystem a choisi

d’isoler cette variation de juste valeur sur une ligne distincte du résultat financier. La souche des Ornane a

par ailleurs été fortement réduite au cours de l’exercice 2014, avec trois remboursements partiels, ramenant

le nombre des Ornane en circulation à 1 234 858 au 31 décembre 2015 et réduisant ainsi, toutes choses

égales par ailleurs, l’impact sur le résultat financier de cette variation.

Risques de

remboursement anticipé

du fait des covenants.

Effet négatif

sur la trésorerie.

Le crédit renouvelable comporte une clause imposant le respect d’un ratio financier (covenant).

Ce ratio porte sur un calcul d’endettement financier net consolidé/EBITDA consolidé. Il est calculé chaque

semestre sur la base des douze derniers mois. Le non-respect du covenant donne aux prêteurs la faculté

d’exiger le remboursement anticipé des emprunts. À la clôture de l’exercice 2015, le ratio est inférieur au

plafond déterminé dans le contrat.

Aucun ratio n’est attaché à l’Ornane, ni à l’Odirnane.

ASSYSTEM

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE

2015

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