Journal C'est à Dire 92 - Septembre 2004

Le journal gratuit du Haut-Doubs

AArrhh ! Je décolle

m’offre

un dépistage visuel gratuit une 2 ème lunette pour 1 € une garantie contre la casse une 2 lunette

29 septembre 2004 N° 92

Le journal du Haut-Doubs

5 BIS , G RANDE R UE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - F AX 03 81 67 90 81 I NFORMAT ION - R ÉDACT ION - PUBL I C I TÉ - ANNONCE S

1 av. de la gare - MORTEAU Tél. 03.81.67.36.35

L’Église lève le voile sur son patrimoine

S O M M A I R E

Morteau : la maison Puig change de main. Jean-Michel Puig vient de céder son épicerie fine à un jeune entrepreneur mortuacien : Alexandre Losa. Une page se tourne dans ce com- merce centenaire mais l’esprit devrait perdurer avec ce nouveau propriétaire. (page 4) Un nouveau conseil municipal à Montlebon. Après la démission de plusieurs conseillers, les habitants de Montlebon étaient appelés aux urnes fin août pour élire leurs nouveaux représentants. Le conseil devrait retrouver sa sérénité après une pério- de plutôt houleuse. (page 4) Discussions commerciales à Maîche. Les discussions vont bon train entre les commerçants de Maîche. Après quelques tergi- versations, l’A.P.P.M. annonce qu’elle reconduit les animations de Noël. (page 8) Des dons pour aider Mélinda. À Charquemont, depuis quelques semaines, la soli- darité s’organise autour de Mélinda, une jeune fille de 18 ans presque totalement paralysée à la suite d’un accident cérébral. (page 9) Les éoliennes tourneront-elles ? La polémique fait toujours rage autour du Crêt Moniot. Faut-il ou non installer des éoliennes à cet endroit ? Le débat est en cours. (page 10)

(Dossier pages 13 à 16)

Villers-le-Lac : le supermarché ATAC ouvrira ses portes avant les fêtes. (page 23) Économie

Après plusieurs années de rebondis- sements, le dossier ATAC est en train d’aboutir à Villers-le-Lac. L’aménage- ment intérieur de ce bâtiment de 3 000 m 2 est en cours. Le futur direc- teur du magasin annonce une ouver- ture avant les fêtes de fin d’année. Une quarantaine d’emplois doivent être créés à cette occasion. Villers-le-Lac retrou- ve une partie de son attractivité.

PORTES OUVERTES Les Dimanches 17 et 24 Octobre de 10h à 12h et de 14h à 18h.

L’AUTOMNE ARRIVE AVEC SES PROMOTIONS du 15 /10 au 11 / 11 / 2004 PROMOTION PLANTES POUR HAIES PRIX PAR QUANTITÉS : Junipérus 100 / 125 Potentilles goldfingol 60 / 90 Lauriers Van Es 60 / 80 et 80 / 100

Cuisines - Bain Rangements

POUR LA TOUSSAINT Beau choix de chrysanthèmes grosses fleurs et pompons, bruyères, coupes fleuries, etc...

36, Rue principale 25210 LES FONTENELLES Magasin indépendant

La quali té à votre portée…

Tél : 03.81.43.70.16 - Fax : 03.81.43.74.73 PORTES OUVERTES LES 8, 9, 10 ET 11 OCTOBRE de 9h à 12h et de 14h à 19h - VERRE DE L’AMITIÉ

PÉPINIÈRES et PAYSAGES de PIERREFONTAINE 25510 PIERREFONTAINE-LES-VARANS - Tél. 03 81 56 10 77 - Fax. 03 81 56 03 64

LES MOUSQUETAIRES, ENGAGÉS DEPUIS 35 ANS CONTRE LA VIE CHÈRE

! !

FÊTONS NOTRE ANNIVERSAIRE 35 ans pendant lesquels vous nous avez vu combattre contre la vie chère et suivre au plus près l’évolution de vos vies et modes de consommation. 35 ans passés à se connaître, vous en conviendrez, ça se fête !

ET L’ANNIVERSAIRE, C’EST... Des offres exceptionnelles ! Une multitude de produits à - 35% minimum sur le prix au litre ou au kg ! Pendant 5 jours, des pro- duits 100% remboursés sur votre carte de fidélité

-35 %

LE COMBAT CONTINUE NOUS RESTONS LES MOINS CHERS ET NOUS VOUS OFFRONS 5% D’AVANTAGE CARTE Jusqu’au31 octobre, 5%dumontant de vos achats sur 1000PRODUITSDE GRANDESMARQUES signalés en rayon, seront crédités sur votre carte de fidélité.

GAGNEZ TOUJOURS PLUS D’EUROS avec votre carte de fidélité INTERMARCHÉ Demandez-la, ELLE EST GRATUITE Malgré nos précautions, si vous achetiez un produit, parmi les 1000, moins cher dans une enseigne concurrente du 20 septembre au 31 octobre 2004 inclus, nous vous rem- bourserions 10 fois la différence. Remboursement réalisé sur la base du nombre de produits achetés dans votre magasin Écomarché ou Intermarché, dans la limite de 10 remboursements maximum pour chacun des produits de la liste. Offre valable pour l’achat du même produit (même code barre), hors promotion et système de fidélisation, sur présentation des tickets de caisse de notre enseigne et de l’enseigne concurrente, concernant des achats réalisés entre 20 septembre au 31 octobre 2004 à moins de 8 jours d’intervalle. Offre réservée aux particuliers. Voir modalités en magasin ou au numéro vert ou sur les sites www.intermarche.com et www.ecomarche.com

appel gratuit

LES FINS - MORTEAU MAÎCHE Tél. 03 81 67 68 40 Tél. 03 81 64 30 40

Tou j ou r s une r a i s on de p r é f é r e r

3

R E T O U R S U R I N F O

ÉDITORIAL

Déviation d’Avoudrey : inauguration le 7 octobre

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

Bisbilles “Je t’aime, moi non plus.” Ce refrain pourrait illustrer à mer- veille les rapports qu’entre- tiennent entre eux certains commerçants de Maîche qui cherchent actuellement à se mettre d’accord sur les pro- chaines actions à mener en matière d’animation. On a sui- vi ces derniers mois les épi- sodes à rebondissement, petites chamailleries et autres polémiques concernant le Car- naval, ancienne institution qui a fait les heures glorieuses de Maîche mais qui a disparu, au grand dam de la population locale, pour cause de mésen- tente entre les différents pro- tagonistes de l’événement. Aujourd’hui, c’est d’animations commerciales qu’il s’agit. Cha- peautée par l’A.P.P.M. (asso- ciation pour la promotion de Maîche) et son emblématique président, Alain Bertin, la dyna- misation de la ville se faisait jusqu’ici grâce au Carnaval et à différentes actions telles que la quinzaine commerciale de Noël. Cette animation de fin d’année, est d’ailleurs une des plus efficaces de toutes les communes du Haut-Doubs. En plein débat sur l’organi- sation de la prochaine quin- zaine, voilà que plusieurs com- merçants se sont récemment retrouvés pour faire renaître une très vieille association maî- choise, l’A.E.M. (association économique maîchoise), dans le but de reprendre les ani- mations de fin d’année. Piqué au vif, le président de l’A.P.P.M. a signifié que sa volonté de mettre sur pied cette quin- zaine était toujours intacte. Der- nier acte du feuilleton : le nou- veau bureau de l’A.E.M. a accepté de retirer son projet. Il semble qu’enfin, les acteurs du commerce de Maîche aient su dépasser les clivages par- tisans et petits conflits de per- sonnes qui viennent empoi- sonner une dynamique des- tinée pourtant à servir l’intérêt de toute une ville. Il reste à espérer que tous les com- merçants maîchois aient désor- mais compris que l’intérêt général devait primer sur les petites considérations per- sonnelles. Les dernières dis- cussions poussent heureu- sement à l’optimisme. ! J ean-François Hauser

D ans notre précédente édition, nous annoncions en avant-première l’ou- verture imminente de la dévia- tion d’Avoudrey, Flangebouche et Loray sur la route des Microtechniques. L’inau- guration aura précisément lieu le jeudi 7 octobre à 17 heures. Mais l’ouvertu- re à la circulation de cette déviation tant attendue ne se fera pas le jour même. “Le temps de réaliser les quelques tra- vaux de finition nécessaires, la mise en service se fera dans la foulée, c’est-à- dire au début de la semaine suivante” précise Jacques Bressand, responsable du service territorial d’aménagement au Conseil général du Doubs. D’ici là, et pour réaliser les jonctions avec la rou- te actuelle, les automobilistes venant de Fuans seront contraints de faire pendant une dizaine de jours le détour par Loray, Niellans et la route de Pierrefontaine-les- Varans pour rejoindre Avoudrey. Pour réaliser la jonction avec la 2 X 2 voies côté Avoudrey, les automobilistes qui viennent de Besançon doivent emprunter la route provisoire actuelle et seront dirigés dans Avoudrey. Les véhi-

cules qui viennent du Haut-Doubs tra- versent Avoudrey jusqu’au carrefour pour Longechaux et sont dirigés sur la nouvelle route à hauteur de l’ou- vrage d’art n° 1. Ils empruntent donc la nouvelle déviation sur quelques centaines de mètres avant sa mise en service officielle. “Les travaux de finition concernent la pose de glis- sières, de caniveaux, la peinture au sol, la signalétique. Une fois ces derniers aménagements terminés, la déviation entrera en service.” Dans la semaine du 10 octobre, les quelque 6 000 véhicules quotidiens pourront donc enfin rouler sur ces 7,7 km de 2 X 2 voies nouvelles. Enfin, il s’agira d’effectuer quelques plantations au printemps prochain pour que l’aménagement des abords soit terminé. Derniers tra- vaux annexes : la restructuration du carrefour des Âges-de-Loray, la réfection de la rue Leclerc à Flangebouche et de plusieurs carrefours dans Avoudrey, tout cela début 2005. !

La gendarmerie de Montbenoît prête pour septembre 2005

Maîche : l’établissement pour personnes âgées ouvre en janvier

L es travaux de construction de l’établissement d’hé- bergement pour personnes âgées (É.H.P.A.D.) de Maîche se poursuivent. Le chantier est dans la phase des aménagements intérieurs. La structure qui devait ouvrir au départ au mois d’oc- tobre, va finalement accueillir ses premiers pensionnaires “le 10 janvier 2005” indique Renée Bailleux, adjointe au maire char- gée de l’action sociale. En atten- dant cette échéance, plusieurs visites du site sont program- mées le 7 octobre pour les médecins et d’autres journées seront ensuite proposées au public. Au final, l’É.H.P.A.D. qui

est le premier établissement de ce type chapeauté par la Mutua- lité Française Doubs, compor- tera 65 lits. “Ce sont des chambres individuelles où les gens pourront amener quelques affaires personnelles de façon à ce qu’ils se sentent chez eux. C’est une manière de leur per- mettre de préserver un certain nombre de repères” poursuit l’élue. Une des particularités de ce centre est qu’il accueillera aus- si des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. À l’origi- ne, 8 lits étaient réservés à ces patients. Mais finalement, la capacité a été doublée en rai-

son des besoins de prise en charge de ces malades à l’heu- re actuelle. “Il y aura un espace extérieur sécurisé pour ses malades afin d’éviter les fugues.” À ce jour, une quarantaine de personnes est prête à entrer dans cet établissement spécia- lisé, dans les semaines qui sui- vront son ouverture. Le coût de cette opération approche les 4 millions d’euros dont 600 000 euros sont assu- més par la municipalité de Maîche et autant par la Mutua- lité Française Doubs. Le reste du financement est assuré par des prêts locatifs aidés. !

L es travaux de construction de la nouvelle gendarmerie de Montbenoît viennent de débu- ter, en septembre. Ils se termine- ront dans un an, en sep- tembre 2005. Les 5 militaires de la brigade peuvent se préparer à quit- ter leurs locaux actuels exigus et inadaptés, pour aménager dans un bâtiment qui répondra mieux à leurs attentes professionnelles. Ce projet prévoit la création d’un petit immeuble de trois étages et de 6 appartements pour loger les repré- sentants des forces de l’ordre. Un bâtiment administratif nécessaire à leur exercice sera également créé. Cela faisait plusieurs années que les gendarmes de Montbenoît sou- haitaient la construction d’une nou- velle caserne, car les conditions d’accueil qui n’avaient pas chan- gé depuis 1977 avaient tendan-

ce à dissuader les militaires de venir prendre leurs fonctions dans cette partie du Haut-Doubs. Il aura fallu 3 ans pour que ce projet pilo- té par la communauté de com- munes du canton de Montbenoît aboutisse. Le dossier entrepris rapidement par la collectivité a traî- né longtemps en consultation à la direction nationale de la gendar- merie avant que l’institution ne donne son feu vert pour le chan- tier. Le coût de cette opération est de 1,147 million d’euros pris en charge par la communauté de com- munes qui bénéficie également de subventions d’État et du Conseil général. Sans attendre, la com- munauté de communes vient de mettre en vente les locaux de l’ac- tuelle gendarmerie qui seront dis- ponibles enseptembre 2005. !

9

S P É C I A L P L AT E A U D E M A Î C H E

Projet

Une nouvelle zone d’activités aux Bichets ? Économie Autre projet dans les cartons de la municipalité maîchoise : l’implantation aux abords de la R.D. 437 d’une zone d’accueil pour artisans et entreprises du tertiaire. C’ estundesdossierssur les- quels la communauté de communesduPlateaumaî-

Ce n’est qu’un lointain projet mais les premières études sont déjà couchées sur le papier. Il s’agi- rait de dévier les centaines de véhicules quotidiens qui traversent le centre-ville. Le contournement de Maîche à l’étude

chois travaillerasansdoutedès l’an prochain.Responsabledudévelop- pement économique, c’est elle qui aurait en charge l’étude d’un tel projetqui serait localisé, selonnos informations,entre lehameaudes Bichets et les terrains de sport de Maîche. Sur une surface de “3 à 4 hectares” ,cettezoned’activitéspour-

est édité par “C.H.T. Diffusion” 5 bis, Grande Rue B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81

T out est à imaginer, aucune idée de finan- cement n’est encore arrêtée, lesemprises foncières nesontpasencoreprécisées, mais la volonté de la muni- cipalité est bien là: il serait nécessairepoursonéquilibre

deuxpossibilitésde tracésont à l’étude.Lapremièreconsis- terait, à l’entrée de Maîche depuis Saint-Hippolyte, à bifurquer en direction de la Rasse,pour remonterensui- teàhauteurducimetière,voi- re du site des Tuileries. La

E-mail : publipresse@wanadoo.fr Directeur de la publication et de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Ont collaboré à ce numéro : Jean Hauser (mots fléchés) Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Septembre 2004

raientaccueillir les entreprises qui en feraient lademan- de, dans des domaines aussi diversque l’artisa- natou lesservices. Sipour l’instant, la mairie de Maîche

deuxièmehypothè- seseraitdedémar- rerdesBichetspour rejoindre par-der- rière, lazone indus- trielleroutedeCer-

futurque lacitémaî- choise dispose d’une voie de contourne- ment. Un tel projet ne se réalisera pas dans les toutes pro-

Un urbaniste a déjà réalisé

Le dernier secteur susceptible d’être aménagé.

un schéma sommaire.

nay. La portion entre cette zoneet laroutedeSaint-Hip- polyten’apasencoreétéétu- diée.L’urbanistedeDellePhi- lippe Régnier a déjà réalisé un schéma sommaire de ces hypothèses.Conscientquece projetd’envergurenese fera pasdu jourau lendemain et qu’il nécessitera aussi l’im- plicationduConseilgénéral, le maire de Maîche affirme qu’il “est nécessaire de s’ins- crire dès maintenant dans une telle réflexion et de com- mencer à y travailler.” ■

chaines années. “Si tout est terminédans20ans, ce sera bien” commente le maire Maîche qui souhaite dès maintenant lancer la dyna- mique d’une réflexion sur le sujet.Uncabinetd’architectes a jeté sur le papier les pre- miers traits de ce qui pour- raitdevenir la future “voiede contournement etdedesserte de Maîche.” “On ne peut pas se contenterde ce fluxdevoi- tures et de camions dans Maîche” , poursuit l’élu. Selon les premières études,

reconnaît qu’il n’y a “pas spéciale- ment de demandes de la part des entreprises” , les élus considèrent cette future zone comme une sor- tedevitrinepour lepaysmaîchois, visible depuis la R.D. 437 reliant Morteau à Maîche. Cet emplace- ment serait ledernier secteur sus- ceptibled’êtreaménagéauxabords de la départementale. À terme, Maîchesouhaiterééquilibrer lapré- sencedeson tissu industriel (concen- trépour l’instant routedeCernay), auprofitdessortiesendirectionde Morteau et de Belleherbe. ■

La communauté de communes de Maîche compterait sur cette future zone pour en faire une vitrine depuis la départementale 437.

Crédits photos : C’est à dire, association Mélinda, association P.S.H.D., Badminton Val de Morteau, C.R.C.K., Ski-club Val de Morteau, TF1, Vincent Pontet, Louis Sauge.

P U B L N F O L’agence Havas d i t Th I - I

Cook

V A L D E M O R T E A U

4

En bref

Morteau

La maison Puig change de main Jean-Michel Puig tire sa révérence. Il vient de céder l’épicerie fine à un jeune repreneur mortuacien, Alexandre Losa, qui veut pré- server l’esprit de ce commerce centenaire.

" Madeleine La Madeleine Proust poursuit son “tour du monde”. Elle sera à Besançon avec son dernier spectacle les 28 et 29 octobre pour 3 représentations à l’Opéra-théâtre. Tarifs de 18 à 36 euros. réservations au 03 81 81 11 11. À visiter aus- si, le désopilant site www.madeleineproust.com " Optique La Mutualité Française Doubs a ouvert à Morteau son 8 ème magasin d’optique du dépar- tement. Situé au 20, Grande rue, il remplace l’enseigne Dornier cadeaux. Deux opti- ciens sont présents sur le site. Le magasin est ouvert du mar- di au samedi. " Exposition Une exposition muséogra- phique est organisée à Maîche, au château du Désert du 13 au 21 novembre : “Du caillou à la pierre précieuse”.Pré- sentation des plus beaux cailloux du monde entier (gypses, pierres précieuses, météorites, pierres fluores- centes…), et des métiers autour de la pierre (extraction, taille des pierres précieuses, marbriers, orpailleurs…). Ren- seignements au 03 81 64 18 61. Entrée libre. " Internet La ville de Maîche est dotée depuis peu d’un site internet. L’adresse est la suivante : www.mairie-maiche.fr

C’ est promis, la mai- son Puig ne perdra pas son âme ! L’âme d’une épice- rie fine, accueillante, où le client laisse glisser son regard sur les rayons de bouteilles du monde qui courent tout autour du maga- sin, en attendant patiemment d’être servi. Un endroit où le vivier de truites retient l’at- tention des enfants pendant que maman achète un poulet rôti à point. Une adresse où les

Il vient de céder l’affaire à un jeune repreneur Alexandre Losa. À 31 ans, le directeur du gara- ge B.M.W. de Boudry en Suisse bifurque pour renouer en quelque sorte avec ses racines. Son nom rappelle lui aussi une autre aventure familiale à Mor- teau, celle de “Losa Primeur” spécialisée dans le commerce des fruits et légumes. C’est avec enthousiasme qu’il reprend le flambeau derrière Jean-Michel Puig avec l’intention de pré- server tout ce qui a fait la réus-

connaisseurs viennent chercher sur comman- de le produit rare com- me des truffes du Péri- gord, un caviar d’Iran, ou un vin d’exception pour les fêtes de Noël. Un commerce enfin où

site de ce magasin à commencer par le nom “Puig” qui restera. “Nous allons garder les mêmes fournisseurs. J’ai toujours travaillé dans la qualité et je compte poursuivre sur

“Ce que je regretterai le plus, c’est le contact avec les clients.”

les gens se croisent et discutent dans l’agitation du dimanche matin quand chacun vient cher- cher “une bricole” pour compléter le repas du midi, quand il ne s’agit pas du repas lui-même. À Morteau, la maison Puig, c’est un peu une institution. L’ins- titution du bon goût depuis 103 ans. L’histoire d’une famille qui durant trois générations a construit et consolidé l’image de l’épicerie autour d’un seul maître mot : “la qualité” insiste Jean- Michel Puig. Après son grand- père et son père, c’est avec lui que l’aventure familiale s’ar- rête.

ce chemin” dit-il. Un de ses objectifs est de diver- sifier encore le rayon vin de l’épi- cerie développé par son prédé- cesseur. Sa passion pour les grands crus qui l’anime depuis 15 ans a pris le dessus sur cel- le de l’automobile. “Nous allons étoffer la gamme des vins, du vin de pays au premier grand cru classé. On proposera aussi des vins étrangers et un rayon de bières du monde” explique Alexandre Losa poussé par l’en- vie de se lancer dans sa propre aventure commerciale. Il pro- jette aussi d’organiser des dégus- tations à thème autour de la

Jean-Michel Puig et Alexandre Losa partagent une même passion pour le vin et en particulier les grands crus.

sitait pas à se démener pour répondre aux attentes de la clien- tèle. Son plaisir était de faire plaisir, toujours avec le sourire. Un état d’esprit qu’Alexandre Losa veut pérenniser à son tour. On le souhaite pour long- temps. ! T.C.

gastronomie du Sud-Ouest, et de mettre en place l’offre du mois sur un produit particulier. La maison Puig, ce seront aussi les arts de la table avec à la ven- te des verres et des carafes. L’ac- tivité traiteur se poursuit et d’autres projets son prévus dans un avenir proche. Jean-Michel Puig remet les clés

du magasin à Alexandre Losa le 1 er octobre. À cette date, Jean- Michel et son épouse Catheri- ne se retireront pour laisser la place à de nouveaux visages der- rière le comptoir. “Je crois que ce que je regretterai le plus, c’est le contact avec les clients dont la plupart sont devenus des amis” explique l’ancien gérant qui n’hé-

Le conseil de Montlebon est renouvelé Après une période de démissions successives, le conseil municipal de Montlebon emmené par le maire Albert Rognon, devrait retrou- ver sa sérénité avec l’arrivée de nouvelles têtes. Élections

535 suffrages exprimés sur 1 414 électeurs invités à rejoindre les urnes pour élire 7 nouveaux conseillers municipaux à Mont- lebon. Le moins que l’on puise dire, c’est que les récentes élec- tions qui ont fait suite à la vague de démissions de membres de l’équipe d’Albert Rognon n’ont pas mobilisé les foules. Le taux d’abstention avoisine les 60 %. La date retenue du 22 août pour le premier tour et du 29 pour le second, propo- sée par la sous-préfecture et vacances que par les affaires municipales. On ne peut pas dire non plus qu’il y ait eu un véritable tapage autour de ces élections où l’opposition était plutôt maigre. Quoi qu’il en soit, 7 nouvelles têtes, dont 6 figu- raient sur la liste soutenue par le maire en place, ont rejoint le conseil composé de 19 personnes. L’équipe d’Albert Rognon devrait retrouver un minimum de séré- nité après des périodes hou- leuses qui ont amené des élus avalisée par la mai- rie, est une explica- tion à ce résultat. À cette époque de l’an- née, l’esprit des habi- tants est plus pré- occupé par les

du même bord à démissionner. Certains ont quitté la table, reprochant le manque de débat et la position “de monopole des idées” occupée par le maire. D’autres sont partis pour des raisons personnelles. En tout cas, pour cet ancien conseiller démissionnaire, “il n’est pas question aujourd’hui de revenir sur cette histoire. La page est tournée.” De son côté, Albert Rognon riposte aux attaques qui lui sont portées en expli- quant qu’il a toujours respec- çant “bouscule” , lui qui en peu de temps a gravi les échelons de la politique locale en deve- nant maire puis conseiller géné- ral du canton de Morteau. Il gère sa mairie comme une entre- prise, en donnant l’impression d’oublier parfois que les projets municipaux avancent moins vite que dans les affaires pri- vées. Un des sujets de discorde dans le conseil fut la gestion du projet de construction d’un centre commercial souhaité par té “l’autonomie des commissions dans son conseil, comme la commission voi- rie par exemple.” Il est vrai aussi que cet ancien commer-

le maire, qui devrait finalement se concrétiser en 2005 après avoir pris des allures d’Arlé- sienne. À l’inverse de ce programme immobilier, d’autres initiatives ont abouti comme la station d’épuration de Derrière-le-Mont ou l’aménagement du cœur de Montlebon qui est en cours. Fidèle à sa devise “dire fait rire, mais faire fait taire” , Albert Rognon continue à s’investir dans les affaires communales. De l’extérieur, ce village de la communauté de communes don- ne l’impression d’évoluer et le maire entend continuer sur cet- te lancée avec son conseil. “Je veux que mes conseillers com- muniquent entre eux. Montle- bon avait pris 30 ans de retard. À un moment donné, il faut bien commencer à avancer. Il faut toujours avoir en tête ce qu’on est capable de faire et avoir les moyens de ses ambitions.” Un des credos d’Albert Rognon est la mise en valeur du patri- moine communal au bénéfice d’une amélioration du cadre de vie. Une façon de “poursuivre le chemin” et construire demain sans promesses, mais par les actes. ! T.C.

“Il n’est pas question

aujourd’hui de revenir sur cette histoire.”

“Je veux que mes conseillers communiquent entre eux.”

Disco Vacances

présentent : Le Cirque de Chine au féminin

Avec la participation de

24 artistes pour un spectacle d’exception Numéros de jonglage, équilibre, contorsion, antipodiste...

Mercredi 10 Novembre 2004 18H et 20H30 2 SÉANCES MORTEAU : Journal C’est à dire Office de tourisme Intermarché TARIFS SPÉCIAL Comité d’Entreprises - RENSEIGNEMENTS : 03 81 44 29 78 Salle des fêtes Villers-le-Lac VILLERS-LE-LAC : Office de tourisme PONTARLIER : Virgo Music Starter, Bossa Nova 2

30 € + 1 € de réservation pour les adultes

25 € + 1 € de réservation pour les - de 12 ans

MAÎCHE : Presse - Vidéo Barthoulot LE RUSSEY : Maison de la presse

V A L D E M O R T E A U

6

Le Bélieu

Morteau La sophrologie pour mieux gérer son stress L’association mortuacienne “Vivre sans stress et en santé” anime des séances tous les lun- dis soirs à 20 heures et mercredi en journée à la salle Saint-Michel.

Mobilisation générale pour le Téléthon

Cette année, c’est le Bélieu qui aura honneur d’être le village Téléthon du Val de Morteau. Un vrai défi pour cette petite commune qui n’a d’autre choix que de faire appel aux associations extérieures. Il est temps de faire résonner les petites clochettes qui symboliseront cette 18 ème édition.

L a réussite d’un Téléthon ne se mesure pas à la taille de la localité. Moult exemples prouvent que la solidarité fait souvent des miracles en faveur des petits centres Téléthon. Les choses sem- blent en tout cas s’annoncer sous les meilleurs auspices au Bélieu où le comité de pilotage joue à fond la carte du rassemblement à l’échelle intercommunale. “On a créé une association Téléthon- Bélieu-2004. Elle comprend une quinzaine de personnes réparties dans les différentes commissions ge-lard” chargée habituellement d’organiser la fête du village qui se déroule en octobre. Pour le Télé- thon, ils ont proposé de griller du lard accompagné d’un morceau de pain. Ils tiendront aussi une buvette. Rien ne pourra se faire sans la participation des asso- ciations extérieures et le soutien des entreprises locales que nous sommes en train de solliciter. On fait aussi appel aux orchestres, en fonction de leurs compétences. Le Bélieu ne compte qu’une seu- le association perma- nente, celle des “Man-

groupes et fanfares locales” , pré- cise Nadine Mistelet, la prési- dente du comité de pilotage. Avec les “Mange-lard”, les agri- culteurs ont répondu présents. Ils confectionneront une mini-fer- me qui fera la joie des chérubins. La fromagerie apporte sa contri- bution en vendant ses produits. Cette implication spontanée du monde agricole a inspiré l’idée d’un objet qui symboliserait cet- te édition 2004. “On a fait confec- tionner des clochettes par l’en- treprise Obertino. Elles sont mises en vente dans différents commerces Noël Cuenot, le menuisier du vil- lage. On espère en vendre 2000. Ça nous permettra d’avoir une trésorerie.” Le fil rouge est déjà déterminé. Il prendra la forme d’un puzzle qui représentera unmontage asso- ciant une peinture du Bélieu cro- qué par le peintre Isenbart à une photographie contemporaine des lieux. Une façon d’unir le passé au présent. Comme aux Gras, les mortuaciens (Jacou- lot, Podium, Rième, Obertino, B.N.P. Pari- bas) Les présentoirs sont l’œuvre de Jean-

C réée par des infir- mières, cette asso- ciation intervient dans le but d’expli- quer le stress et d’apprendre à le gérer. “Les séances s’adres- sent à un public d’adultes et d’adolescents. Elles durent envi- ron 1 h 15. Pour souci d’effi- sophrologie” , indique Audry Henriet qui encadre ces cours. La sophrologie est une scien- ce fondée en 1960 par le pro- fesseur Caycedeau. Après avoir utilisé sans grand succès l’hyp- nose, ce neuro-psychiatre a inventé une technique de relaxation inspirée du yoga, du bouddhisme tibétain et du zen. “Les exercices se pratiquent en position assise ou debout. On se concentre sur son corps en alternant les poses tendues cacité, on a limité la taille des groupes à 15 personnes. Tout est axé sur la

et détendues. La sophrologie implique d’être en permanen- ce à l’écoute de son corps” , pour- suit Audry qui a suivi une for- mation en Haute-Savoie. Le stress est une réaction natu- relle. L’idée n’est pas de vou- loir le supprimer mais d’ap- prendre à mieux gérer son disposent d’une panoplie d’exer- cices qui leur permet de mieux gérer les petits tracas de la vie quotidienne. L’association inter- vient aussi en milieu scolaire. “On est prêt à se déplacer dans les entreprises ou les groupes qui seraient éventuellement intéressés par des cours mais également des conférences sur le stress, les troubles du som- meil.” ! corps dans ces moments d’angois- se. À la fin de la sai- son, les participants

À l’écoute de son corps.

Une monnaie spécifique : “l’eurolard”.

Les petites clochettes qui symboliseront cette 18 ème édition du Téléthon.

gens utiliseront une monnaie spé- cifique : “l’eurolard” dont la fabri- cation a été financée par l’union des commerçants du Russey (U.C.C.A.R.). Jusqu’à présent, une seule association extérieure a confirmé sa présence. Il s’agit de la chorale Saint-Étienne du Russey qui s’occupera de la sou- pe aux pois. Il est clair que d’autres seront du déplacement.

“Les différents chapiteaux seront installés au Bas-de-la-Chaux, le village étant trop petit pour accueillir une telle manifestation. On peut également annoncer que la marche au flambeau emprun- tera un parcours en boucle de 7 km autour du site. On était un peu trop loin des Gras pour rejoindre les deux villages.” ! F.C.

Tél. : 03 81 67 36 29

Le Bélieu La commune maîtrise son expansion Les premiers travaux de viabilisation du lotissement du Grand Pré ont été lancés en juin. Les 13 parcelles sont en voie d’attribution.

Publication

Cet ouvrage de saison est le fruit d’un partenariat avec la Fédération Myco- logique de l’Est. Il passe en revue les milieux les plus menacés et liste les différentes espèces de champignons qui s’y trouvent. Intéressant. Les champignons rares ou menacés de Franche-Comté

U n paradis mycologique. De par son passé géolo- gique et son climat, la Franche-Comté présente une morphologie très variée où se côtoient montagnes, plateaux, collines, zones escarpées, plaines et marais. Elle possède une riche palette de sols formant de vastes

Membres de plusieurs sociétés mycologiques du nord Franche- Comté, Daniel Sugny est l’auteur de cette publication. Dès 1995, il entreprenait de dresser un inven- taire des champignons présents sur le sol comtois. Il a ensuite proposé ses services à la F.M.E. pour réaliser cette étude sur les

téger. Le danger peut également être les menaces qui pèsent sur la disparition du biotope abritant l’espèce. Il conviendra alors d’iden- tifier ces causes pour engager ensuite les actions de préserva- tion qui éviteront sa dispari- tion ou sa régression. La démarche qui préside à la réa- lisation de ce document est de permettre la mise en place d’une politique de préservation ou de restauration des habitats sen- sibles au niveau régional. Cet- te publication peut être obtenue sur demande écrite auprès de l’Observatoire régional de l’en- vironnement. 4 square Castan, 25 031 Besançon CEDEX. !

prairies ou recouverts de forêts aux essences variées. Tous ces facteurs favorisent la présen- ce d’une multiplicité

espèces rares ou menacées. La rare- té peut s’expliquer par des raisons naturelles. Une espèce peut se trou-

Plus de 3 900 espèces sont déjà répertoriées.

de milieux hébergeant des popu- lations fongiques d’une grande diversité. Plus de 3 900 espèces sont déjà répertoriées. L’avenir des espèces les plus communes ne suscite pas d’inquiétudes par- ticulières. Il en va tout autre- ment de la conservation des champignons les plus rares sur- tout si leurs habitats préféren- tiels sont eux-mêmes menacés. L’objectif de cette publication vise à démontrer pourquoi la protec- tion des champignons implique de mettre en œuvre les moyens de préserver leurs biotopes. Créé à l’initiative de la société myco- logique du Territoire-de-Belfort, la Fédération Mycologique de l’Est (F.M.E.) a vu le jour en juin 2001. Son rôle : la mise en commun des connaissances sur la composition de la fonge de nos régions et l’évaluation de la valeur patrimoniale de chacune d’elles.

ver par exemple en limite d’ai- re de répartition. Dans ce cas, la préservation des habitats de ladi- te espèce peut suffire à la pro-

L’entolome brillant (Entoloma nitidum) a pour milieu préféré les pessières naturelles humides et les bordures

Le lotissement communal des Lessus a très vite trouvé preneurs.

à épicéas des tourbières (cliché J.-M. Moingeon).

L e Bélieu est en proie à une certaine agita- tion. Dans cette peti- te commune de 279 habitants dénombrés au dernier recensement, l’ou- verture d’un lotissement com- munal de 13 parcelles au lieu- dit “les Lessus” ne passe pas inaperçu. La taille des parcelles varie de 10 à 14 ares. Elles sont propo- sées au prix de 40 euros hors taxes le m 2 . Un tarif plutôt

attractif sur un marché de la construction où, par le jeu de l’offre et de la demande, le prix du terrain constructible est géné- ralement plus élevé. “Toutes ces parcelles sont déjà réservées. Elles concernent des maisons indivi- duelles. Les futurs propriétaires effectuent actuellement les démarches administratives néces- saires avant de concrétiser leur projet : demande de permis de construire, prêts…” , explique Daniel Boillon, le maire.

Ce n’est donc plus la peine d’ap- peler la mairie qui dispose déjà d’une longue liste d’attente de candidats dans la perspective d’éventuels désistements. Le précédent lotissement remon- tait à une dizaine d’années. “On reste soucieux du développement de la commune tout en cherchant à maîtriser l’expansion à un ryth- me moyen de 2 à 3 constructions nouvelles chaque année, lotisse- ment compris” indique Daniel Boillon. !

V A L D E M O R T E A U

7

La douane des Pargots est à vendre Avec celui de Fournet-Blancheroche et du Gardot, le poste de douane des Par- gots fait partie des bâtiments dont la direction des douanes veut se débar- rasser. Le coût de cette maison est estimé à 180 000 euros. Villers-le-Lac

La passerelle est en cours d’installation Saut du Doubs Une passerelle de 32 m de long reliera les rives française et suisse du Doubs à la mi-novembre. Chose rare, un tiers de la facture d’un montant global de 200 000 euros est pris en charge par un privé originaire de Villers-le-Lac.

L a direction régionale des douanes a informé les com- munes concernées par la présence d’un poste de douane sur son territoire de son inten- tion de vendre une partie de ce patrimoine immobilier. C’est notamment le cas pour les com- munes de Villers-le-Lac et de Montlebon où existent de tels bâtiments qui n’ont plus d’uti- lisation professionnelle où dont l’utilisation est devenue occa- sionnelle. À Villers, le poste des Pargots n’abrite plus de douaniers en uni- forme de façon régulière, pour

cause d’effectifs en baisse. “La restructuration de nos services vient de s’achever. Nous avons regroupé les agents en uniforme et constitué des brigades de plus grande importance. La tendan- ce est d’être de moins en moins

appliquons des règles de bon sens, poursuit le directeur régional. L’entretien courant et la simple mise hors gel d’un tel bâtiment coûtent 4 500 euros par an, nous ne pouvons pas continuer ainsi.” La valeur des bâtiments concer-

L es travaux d’installation ont démarré le 23 sep- tembre, ils dureront un mois et demi environ. Le 15 novembre au plus tard, une passerelle pédestre reliera la rive française du Doubs à la Suisse, à quelques centaines de mètres du Saut du Doubs, à environ mi-chemin entre le débarcadère des bateaux et la chute d’eau. Ce projet lancé il y a de nombreuses années trou- ve enfin son aboutissement. “Quand nous avons lancé les premières études de réaména- gement du Saut du Doubs en 1995, ce projet de passerelle était déjà intégré dans le dossier. L’idée avait été soutenue par les randonneurs qui grâce à cette passerelle pourront effectuer de belles boucles à pied” indique le secrétaire général de la mai- rie de Villers-le-Lac. La commune est maître d’ou- vrage de ce projet dont le coût avoisine les 200 000 euros. C’est un privé, Gilbert Petitjean, qui prendra à sa charge un tiers du coût global. Le généreux mécè- ne est le fondateur de la socié- té horlogère du même nom. De par sa nature transfrontalière, le solde sera pris en charge pour moitié par la commune de Vil- lers et pour l’autre par la vil- le des Brenets. Concernant la part qui revient à la commune de Villers, l’État

via les fonds européens Inter- reg couvrira 50 % de cette par- tie française, le Conseil géné- ral et régional 15 % chacun. Il ne restera alors que 20 %, soit “18 466 euros” à la charge des contribuables de Villers-le-Lac. La passerelle sera composée d’une structure métallique. pro- filée. “Nous avions prévu de la faire en lamellé-collé, mais le ministère de l’Environnement a refusé. Ils préféraient quelque chose de plus discret, qui se fond dans le paysage.” L’installation de cette passe-

relle franco-suisse constitue la première phase de l’ambitieux projet d’aménagement global du site du Saut du Doubs. Ce programme d’un coût total de 803 000 euros hors taxes se déclinera jusqu’en 2008. Il com- portera entre autres la mise en place d’une signalétique com- mune de part et d’autre de la frontière puis côté français, de l’aménagement des belvédères - ce sera la prochaine étape - et d’une partie des sentiers. ! J.-F.H.

nés doit être évaluée par les Domaines. Selon les règles appli- cables dans ce genre de transaction, les collectivités concer- nées pourront exer-

statique et de plus en plus mobile. Il y a donc des postes de douane qui ne sont plus utilisés. Consé- quence : on les met en vente” expliqueAndré

“Nous n’exercerons pas notre droit de préemption.”

Degiron, le directeur régional des douanes. Les douanes cherchent à faire des économies. “Nous

cer leur droit de préemption. La mairie de Villers-le-Lac ne sou- haite pas, a priori , se porter acqué- reur de la douane des Pargots. “Nous n’exercerons pas notre droit de préemption car nous ne voyons pas l’utilité de reprendre ce bâti- ment” indique la mairie de Vil- lers-le-Lac. Le bâtiment sera donc offert au plus offrant. Située en bord de route, la douane des Pargots est actuellement occupée par le chef de poste de Villers-le-Lac qui y loue l’appartement du 1 er étage. Le bâtiment, construit à la fin des années 20, totalise une sur- face de 230 m 2 environ, sur trois étages (dont des combles). Selon nos informations, il serait néces- saire de remettre l’électricité aux normes et d’isoler phoniquement l’intérieur. Le coût du bâtiment est estimé “aux alentours de 180 000 euros.” Il devrait être mis en vente “fin 2005-début 2006.” ! J.-F.H.

La construction de cette bâtisse remonte à la fin des années 20.

La structure profilée de la passerelle se fondra dans le paysage.

VediorBis, à l’écoute des entreprises

VediorBis

17, rue de l’Helvétie 25500 MORTEAU Tél. 03.81.67.57.57 8, pl. du champ de foire 25120 MAÎCHE

P

résent depuis dix ans à Morteau et Maîche, VEDIORBIS est le véritable spécialiste de l'Intérim, actif dans tous les domaines d'activité : Industrie, Bâti- ment, Tertiaire et Transport... Vedior- Bis est certifié ISO 9001 v.2000 ce qui lui assure une qualité de prestation

du tissu économique local, et sa réactivité aux besoins des entreprises. VediorBis s'implique aus- si dans la vie associative et culturelle du Haut- Doubs en soutenant de nombreuses manifesta- tions et clubs sportifs, mais aussi en "valori- sant" ses salariés dans leurs activités extra-pro- fessionnelles. Une prestation de qualité basée sur le profes- sionnalisme, l'écoute et le respect de ses différents partenaires !

reconnue, renforcée par un "process recrutement" sélectif et innovant. Avec près de 250 intérimaires délégués chaque jour dans une soixantaine d'en- treprises locales, et grâce à sa forte "présence ter- rain", VediorBis est donc le partenaire n°1 en ter- me de recrutement de personnel. VediorBis recrute actuellement dans tous types de qualifications, sur les secteurs géographiques de Morteau, du Plateau Maichois, mais aussi Avou- drey, Pierrefontaine, Gilley ou Le Russey... Pour des missions "temporaires", certes, mais parfois de très longue durée, et pouvant déboucher sur un poste définitif. Attention toutefois, candidats pas motivés et pas sérieux s'abstenir ! En échange de leurs compétences, VediorBis pro- pose à ses plus fidèles intérimaires son fameux "programme CLEF", adapté aux motivations pro- fessionnelles de chacun : opportunités profes- sionnelles, formations, suivi, etc... De plus, le sta- tut d'intérimaire VediorBis offre des avantages sociaux spécifiques. A découvrir ! L'équipe VediorBis de Morteau-Maîche est recon- nue pour son dynamisme, sa parfaite connaissance

Tél. 03.81.64.08.08 www.vediorbis.com

Voici cette équipe VediorBis locale, à votre service :

Raphaël Lucas : Responsable d'agences, à Morteau et Maîche. Valérie Baverel : Chargée de Recrutement. Fabrice Barçon : Chargé du Suivi-Client et du Recrutement, spécialement Maîche. Lynda Cassard : Assistante d'agence. David Bonnet : Délégué Commercial.

P L A T E A U D E M A Î C H E

8

En bref

Maîche

Les commerçants maîchois ont trouvé un terrain d’entente Le dialogue a failli être rompu entre les commerçants de Maîche au sujet des prochaines animations de Noël. Après quelques péripéties, tout le monde s’aligne derrière l’A.P.P.M. et son président Alain Bertin.

" Poste Le tout premier Point-Poste du département du Doubs a été inauguré aux Fins le 8 septembre dernier. Il est ins- tallé dans le bar-tabac-pres- se “Le Celtic” tenu par San- drine et Frédéric Roland. " Cheval À l’occasion du 250 ème anni- versaire du haras national de Besançon, un colloque inti- tulé “le cheval, richesses de Franche-Comté” est organi- sé les 7 et 8 octobre à la mai- son de l’économie à Besan- çon (avenue Villarceau). Rens.03 81 52 46 97. " Consommation L’U.F.C.-Que Choisir met à la disposition des consom- mateurs la réglette “Climact”. Il s’agit d’un outil ludique qui permet à chacun de prendre conscience de sa respon- sabilité dans le réchauffe- ment de la planète. Pour l’ob- tenir, se rendre au siège de l’association à Besançon les mardis, mercredis et jeudis après-midis. Ren. 03 81 81 23 46.

C ontinuera, continuera pas ? C’est la question que se posaient plu- sieurs commerçants de Maîche au sujet de l’A.P.P.M. (association pour la promotion de Maîche), organisatrice de toutes les animations commer- ciales dans le bourg. Ces com- merçants mettaient en doute la volonté du président Alain Ber- tin, qu’on disait un peu las après tant d’années d’implication, de poursuivre sa mission. À tel point qu’à l’initiative de Michel La Penna, une vieille association locale - l’A.E.M. (association éco- nomique maîchoise) - a été res- suscitée. “Voyant que rien n’avait

loir à nouveau se décarcasser. Nous avions donc délégué les actions commerciales à la sec- tion “commerce” de l’A.P.P.M. mais ça n’a pas trop fonctionné. C’est ce qui explique certaine- ment que Michel La Penna ait voulu prendre les choses en main. Finalement, nous avons trouvé un terrain d’entente. C’est bien l’A.P.P.M. qui s’occupera des ani- mations commerciales de fin d’année. La machine est relan- cée, les nuages semblent s’être dispersés. Si on veut aller de l’avant, ce n’est pas en se divi- sant. Personnellement, je ne veux pas cultiver la division” tranche le président. Après plusieurs

Après d’âpres discussions autour des animations commerciales, la sérénité semble retrouvée à Maîche.

été annoncé, on avait décidé de relancer l’A.E.M. pour mettre sur pied une animation de Noël” justifie Michel La Penna qui avait réuni ses troupes mar- di 21 septembre der- nier.

“Le chiffre d’affaires de la quinzaine 2003 a progressé de 30%.”

réunions, des discus- sions, parfois hou- leuses, le commerce maîchois semble à nou- veau rassemblé. “Nous nous retirons car ils ont annoncé qu’ils

rie continuera à soutenir les ani- mations de fin d’année avec une aide de 1 500 euros à la clé. Après bien des palabres, les ani- mations commerciales de décembre auront bien lieu cet- te année. “Nous proposons les mêmes animations que l’an der- nier”, explique Alain Bertin, expliquant au passage que “sur le plan comptable, la quinzaine de l’an dernier a été positive. En tant qu’association, le chiffre d’affaires de la quinzaine 2003 a progressé de 30 % par rapport à 2002. Nous dégageons un béné- fice de quelques milliers d’eu- ros.” Sur le plan des animations,

l’A.P.P.M. prévoit donc de remettre sur pied le “jeu trafic” avec bons d’achat à la clé, ain- si que les 2 voitures à gagner. “La somme des lots dépendra du nombre de commerçants impli- qués. L’objectif est de faire aus- si bien que l’an dernier” termi- ne Alain Bertin optimiste. De son côté, Michel La Penna se félicite du fait que les protago- nistes du commerce aient fina- lement su “évité la polémique.” Il s’en est donc fallu de peu pour relancer les vieilles rancœurs. Le commerce de Maîche est sauf. Pourvu que ça dure. ! J.-F.H.

“Je déplore quand des discor- dances apparaissent, commen- te Joseph Parrenin. Les conflits de personnes, les incompréhen- sions, naissent certainement d’un manque de communication et de concertation. Je crois à l’intelli- gence des hommes.” Même si politiquement il se sent plus proche de certains, le maire se veut impartial. “Je peux avoir certaines affections avec des per- sonnes plus qu’avec d’autres. Ce qui est sûr aussi, c’est qu’Alain Bertin a apporté un grand plus à la ville de Maîche, c’est incon- testable” ajoute-t-il en rassem- bleur. Quoi qu’il arrive, la mai-

reprenaient l’organisation” com- mente Michel La Penna. À quoi servira alors l’A.E.M. nouvelle formule, tout juste relancée ? “À rien, pour le moment. Si on voit que les choses n’avancent pas, alors on reprendra en main. L’A.E.M. est toujours en veilleu- se.” Le maire de Maîche, au courant des récentes discussions, conti- nue à en appeler au dialogue.

Seulement, l’A.P.P.M. qui tenait une réunion deux jours plus tard, a réaffirmé son intention de gérer la quinzaine commercia- le. “L’A.P.P.M. ne s’est jamais arrêtée, s’étonne Alain Bertin. Il y a certainement eu une incom- préhension de la part de quelques commerçants. C’est vrai qu’au début de l’année, j’avais signi- fié qu’on était peu enclin à vou-

Le stade des Tuileries inauguré le 17 septembre Le berceau de la race du cheval comtois se devait d’avoir un site d’exposition digne de sa réputation. C’est désormais chose faite avec un équipement moderne et fonctionnel, sus- ceptible d’accueillir de nombreuses mani- festations de plein air. Maîche

U n projet d’intérêt com- munautaire. Le site appartient à la com- mune de Maîche mais la plus grande partie des tra- vaux a été réalisée sous maîtrise d’ouvrage de la communauté de communes du Plateau de Maîche. Depuis 35 ans environ, cet ancien stade de foot sert à accueillir des manifestations équestres. “Cet équipement n’était plus du tout fonctionnel. La tri- quait de places de stationnement. Il n’y avait pas de sanitaires” , explique Lucien Rondot, le pré- sident de la communauté de communes. L’organisation de concours ou de fêtes équestres devenait de plus en plus pro- blématique. Une réhabilitation s’avérait nécessaire. Sous la pression des acteurs de la filière comtois, susceptibles d’aller voir ailleurs, du côté de Levier par exemple, les élus locaux se sont mobilisés pour que Maîche conserve son rang bune est n’était plus conforme au niveau sécurité. Celle du nord présentait des signes avancés de vétusté. On man-

de capitale du cheval comtois. “Les gens du secteur tiennent beaucoup à cette notoriété. C’est vraiment un projet d’ordre com- munautaire. En intervenant à ce niveau, on peut également bénéficier d’aides supplémen- taires pas forcément attribuées aux communes.” D’un montant global de 812 000 euros, cette réhabilitation a été subven- tionnée à hauteur de 80 % dont la moitié provient de fonds euro- péens, le reste étant réparti entre 20 % à prendre à sa charge. La première tranche des tra- vaux remonte à 2002. Le chan- tier s’est terminé en juillet der- nier. “Il reste juste quelques plan- tations à placer pour agrémen- ter l’aspect visuel du nouveau stade.” De nouvelles pistes en triangle ont été aménagées pour la présentation des chevaux. La tribune Est a été supprimée pour être remplacée par des gradins. Celle du nord a fait l’objet d’une rénovation. Elle abrite un bloc sanitaire. “La zone est équipée l’État, le Conseil régional et le Conseil général. La communauté de communes n’avait plus que

Cette réhabilitation a été subventionnée à hauteur de 80 %.

Un site enfin digne de Maîche qui se revendique comme une capitale du cheval comtois.

en eau, électricité et éclairage public. On a agrandi les plates- formes de stationnement pour les voitures légères. Le grand parking des poids lourds dis-

pose d’une desserte routière indé- pendante.” Une convention a été contractée entre la communau- té de communes et Maîche qui assurera la gestion des lieux.

“On a désormais un bel outil qui permettra de maintenir et déve- lopper l’image du cheval com- tois. Le stade n’est pas réservé exclusivement aux manifesta-

tions équestres. Il peut accueillir tout rassemblement animalier : comices voire le championnat de France des chiens de troupeaux comme ce fut le cas cet été.” !

Made with FlippingBook Learn more on our blog