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EuroWire – Mai 2007

148

français

Le nombre de fils contenus dans une

bobine de chauffage est généralement

déterminé par la distance entre les axes,

le jeu de bobines étant encombrant dans

le cas d’un grand nombre de fils avec une

grande distance entre les axes.

Contrôle interactif de la puissance dans

des conditions de circuit fermé

Par rapport aux processus tels que ceux

qui s’effectuent avec les fours à gaz et

électriques, les radiateurs à infrarouge, les

fils chauffants et les lits de fluidisation, le

chauffage par induction est extrêmement

rapide dans la réponse aux changements

des paramètres de service.

Un faible changement de puissance ou de

vitesse de ligne a un effet quasi instantané

sur la température résultante du produit

traité. Pour cette raison, le contrôle de la

ligne doit être soigneusement considéré

pour obtenir des résultats cohérents.

Les deux méthodes standard utilisées sont

la rétroaction des dispositifs des capteurs

de température (tels que la pyrométrie

infrarouge) et de la vitesse de la ligne.

Capteurs de température

Dans le cas de chauffage de l’acier

magnétique à la température d’austeniti-

sation pour le processus de durcissement,

à moins qu’une atmosphère ne soit

incorporée, de l’écaille peut se former sur la

surface du fil. Cela peut affecter les relevés

des systèmes utilisant les pyromètres

infrarouges à un ou deux couleurs.

Par conséquent, l’élimination de l’écaille

et la précision du positionnement et de

la focalisation du système pyrométrique

permet de déterminer le signal de réaction

à l’alimentation de la puissance inductive.

La contamination atmosphérique telle que

les fumés peut également influencer le

signal provenant des pyromètres.

Si l’on n’accorde pas une attention

particulière à la propreté du fil, à

la précision de la rétroaction des

paramètres de processus et au contrôle

du circuit fermé, l’utilisation des systèmes

pyrométriques ne sera pas efficace. Même

les capteurs de température doivent être

focalisés sur le fil étant chauffé et, en

particulier, dans le cas de fils de diamètres

réduits, ces derniers peuvent se déplacer

verticalement durant le processus et sortir

du champ de vision du pyromètre en

émettant de faux signaux au processus

d’induction.

Vitesse de la ligne

Le calcul de la vitesse de la ligne en

relation aux dimensions du fil et du niveau

de puissance du réchauffeur à induction

est un procès viable où les dispositifs de

régulation avec action prévisionnelle ont

été utilisés avec succès.

Matériaux non ferreux

Jusqu’à présent nos considérations ont

concerné le chauffage par induction de

fils d’acier au carbone. Les matériaux

non ferreux comme l’aluminium et le

laiton peuvent être pareillement chauffés

par induction, toutefois sans obtenir la

même efficacité. Par exemple, l’on peut

considérer un fil de laiton de 0,08" (2mm)

de diamètre devant être chauffé à une

température ambiante de 70°F (20°C) à 1

200°F (650°C) à une vitesse de 985 pieds/

min (300m/min).

Cela exigera 540kW de puissance de

sortie à une fréquence de 50kHz avec une

bobine d’induction d’une longueur totale

de 10 pieds (3m). Un fil de laiton de 0,24"

(6mm) de diamètre chauffé de 70°F (20°C)

à 1 200°F (650°C) à une vitesse de 985

pieds/min (300m/min) exigera 1 500kW

de puissance de sortie à une fréquence de

10kHz avec une bobine d’induction d’une

longueur totale de 20 pieds (6m).

Les valeurs de rendement total en résultant

sont respectivement égales à 6% pour le fil

de 0,08" (2mm) de diamètre du premier

exemple et 20% pour le fil de 0,24" (6mm)

de diamètre du deuxième exemple.

Si l’on compare les rendements totaux

arrivant jusqu’à 80% pour le chauffage de

l’acier magnétique, l’on peut comprendre

pourquoi le chauffage par induction n’est

pas largement utilisé pour les matériaux

non ferreux.

Quoi qu’il en soit, il existe des installations

couronnées de succès qui sont en service

avec des rendements réduits grâce à

d’autres avantages offerts par le processus

d’induction comme par exemple le milieu

de travail.

Perspectives futures

Le chauffage par induction continuera

d’être largement utilisé dans l’industrie

du fil, en particulier pour les fils d’acier.

Il y aura un intérêt croissant et le nombre

de systèmes utilisés pour compléter et

améliorer la productivité des systèmes de

chauffage conventionnels existant déjà

est destiné à augmenter.

Le développement se poursuivra dans

le secteur du chauffage de fils très fins et

du chauffage d’alliages spécifiques, de

pseudo-alliages et de matériaux tels que

le titane et le tungstène. Les dimensions

physiques des dispositifs d’alimentation

de puissance inductive diminueront tandis

que leurs performances augmenteront.

Des développements futurs concerneront

les techniques et les systèmes de contrôle

pour assurer des tolérances très étroites

et l’uniformité des fils, et enfin des

perfectionnements seront réalisés grâce

au contrôle de qualité en ligne.

“À mesure que d’autres processus utilisant

le chauffage par induction sont découverts,

chacun d’eux doit être considéré par

rapport à ses propres mérites. D’après

notre expérience, parfois l’application

la plus improbable ou celle qui apparaît

initialement non praticable, peut se

traduire en une installation couronnée de

succès et financièrement faisable.”

n

Radyne

Thermatool House

Crockford Lane, Basingstoke

Hampshire, RG24 8NA, UK

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: +44 1256 335533

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