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APERÇU DES ACTIVITÉS

06

6.1 Les marchés de l’énergie nucléaire et des énergies renouvelables

RÉPARTITION DES RÉACTEURS EN SERVICE OU EN CONSTRUCTION DANS LE MONDE À FIN DÉCEMBRE 2016

Amérique du Nord

Amérique du Sud

Afrique - Moyen-Orient

Asie du Sud et de l'Est

CEI

Europe

134

52

11

131

33

7

7

7

2

118

4

En service

En construction

4

Source :AIEA et WNA, retraités par AREVA.

Le développement du nucléaire se poursuit au planmondial, tiré principalement par

la Chine, la Russie, la Corée du Sud et l’Inde, ainsi que par de nombreux pays qui

étudient l’option nucléaire comme nouvelle composante de leur mix énergétique.

Selon l’AIEA et leWNA (

World Nuclear Association

), à fin 2016, 60 réacteurs étaient

en construction dans le monde (contre 66 à fin 2015), 165 réacteurs étaient en

commande ou en projet (contre 158 à fin 2015, 181 à fin 2014, 170 à fin 2013,

165 à fin 2012 et 152 à fin 2011) et plus de 300 autres sont envisagés dans les

années à venir.

Parmi ces réacteurs, on distingue principalement trois grandes familles :

p

les réacteurs à eau légère, qui représentent environ 82 % en nombre dans le

parc mondial et se subdivisent en deux groupes : les réacteurs à eau sous

pression (REP ou PWR en anglais) majoritaires et représentant la quasi-totalité

des nouvelles constructions, et les réacteurs à eau bouillante (REB ou BWR en

anglais). Ces réacteurs à eau légère représentent 368 unités en service en 2016,

dont 57 réacteurs russes de type VVER (REP) ;

p

les réacteurs à eau lourde de conception canadienne (CANDU) qui représentent

49 réacteurs en service fin 2016.

Il existe enfin d’autres types de réacteurs en service comme les réacteurs russes

graphite-eau légère (type RBMK) et des réacteurs à neutrons rapides, mais leur

puissance et leur nombre sont marginaux sur le plan mondial.

PRÉVISIONS D’ÉVOLUTION DU PARC INSTALLÉ NUCLÉAIRE

Les avantages reconnus de l’énergie nucléaire reposent entre autres sur la

prédictibilité des coûts et sa compétitivité, sa sécurité d’approvisionnement, et une

limitation des émissions de gaz à effet de serre. Ceux-ci devraient conduire à la

modernisation, et l’optimisation des réacteurs existants pour en accroître la sécurité

voire la puissance disponible. Ils devraient aussi contribuer à soutenir l’activité

de construction de nouveaux réacteurs pour le renouvellement ou l’extension de

la base installée dans le monde, et constituer ainsi une source de croissance

potentielle à long terme pour l’ensemble des activités du cycle du combustible

nucléaire.

Dans la perspective d’un recours croissant à l’énergie nucléaire dans les prochaines

années, notamment dans les pays émergents, l’Agence internationale de l’énergie

atomique (AIEA) cherche à favoriser lamise en place d’un nouveau cadre permettant

de répondre au mieux aux besoins des différents pays tout en limitant les risques

de prolifération. Ainsi, l’AIEA mène le programme Inpro (

International Project on

Innovative Nuclear Reactor & Fuel cycle

), destiné à soutenir le développement

de systèmes innovants de production d’énergie nucléaire, à mieux appréhender

les besoins spécifiques des pays en développement et à soutenir les pays

émergents dans la mise en place de l’infrastructure nécessaire à un programme

électronucléaire. En parallèle, l’AIEA travaille à l’établissement de mécanismes

d’assurance de fourniture de combustible ou de services associés, afin d’éviter

l’existence d’installations nucléaires sensibles du point de vue de la prolifération.

Enfin, à la suite de l’accident de Fukushima, l’AIEA a mis en place le programme

pluridisciplinaire

Nuclear Safety Action Plan

, qui vise à améliorer encore la sûreté

de la production électronucléaire au niveau mondial.

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DOCUMENT DE RÉFÉRENCE

AREVA 2016