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APERÇU DES ACTIVITÉS

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6.1 Les marchés de l’énergie nucléaire et des énergies renouvelables

à la chute d’un avion gros porteur) tel que confirmé par la certification des

autorités de sûreté ainsi que les dispositions nécessaires à la continuité du

refroidissement ;

p

compétitivité : réduction de la consommation de combustible et des coûts

d’exploitation, disponibilité élevée de 92% sur une durée d’exploitation de 60 ans

pour une production maximum d’électricité ;

p

environnement : réduction de la quantité de combustible usé et de déchets

ultimes.

6.1.1.3.

LES ÉNERGIES RENOUVELABLES

Les énergies renouvelables participent elles aussi à l’augmentation de

l’indépendance énergétique vis-à-vis des ressources fossiles tout en limitant les

émissions de gaz à effet de serre.

Elles bénéficient aujourd’hui de dispositifs de soutien dans de nombreux pays : tarifs

d’achat de l’électricité, quotas de production, certificats verts, etc. L’engagement

de nombreux pays à développer la part des énergies renouvelables dans leur

production laisse supposer que de telles politiques seront poursuivies.

La compétitivité de certaines technologies renouvelables est déjà dans certaines

zones en ligne avec celle des sources d’énergies classiques, notamment grâce aux

améliorations technologiques, aux économies d’échelle, aux effets d’apprentissage

et à la taille croissante des installations. Par ailleurs, la consolidation accélérée

observée au sein de nombreuses filières de ce marché devrait contribuer à

l’accroissement à court terme de cette compétitivité.

6.1.2.

MARCHÉS DE L’ÉNERGIE NUCLÉAIRE

Les premiers programmes industriels nucléaires de production d’électricité ont

débuté au milieu des années 1960 aux États-Unis et au début des années 1970 en

Europe. Les craintes d’une raréfaction des énergies fossiles (choc pétrolier) dans les

années 1970 et la volonté d’un certain nombre d’États de réduire leur dépendance

énergétique ont conduit ces derniers à se lancer dans le développement du

nucléaire. Les années 1970 et 1980 ont ainsi connu une fortemontée en puissance

de ces programmes comme l’illustre le schéma ci-dessous. Cette forte croissance

s’est ralentie avec les craintes de l’opinion publique à la suite des accidents de

Three Mile Island en 1979 et de Tchernobyl en 1986. Ainsi, si 399 réacteurs ont été

construits sur la période 1970-1990, la capacité installée n’a crû que de 22,9 % sur

la période 1990-2016. Le développement du parc en Europe de l’Est et en Asie a

pris le relais des vastes programmes initiés à l’origine en Amérique du Nord et en

Europe occidentale. Suite au tsunami japonais enmars 2011 ayant causé l’accident

de Fukushima, le parc installé a renforcé sa sécurité d’approvisionnement en eau

de refroidissement en conditions accidentelles et a mis en place de nouvelles

mesures de sûreté pour faire face à de tels événements.

ÉVOLUTION DE LA CAPACITÉ ÉLECTRONUCLÉAIRE MONDIALE INSTALLÉE (EN GWE NET)

Europe occidentale

0

50

100

150

200

250

300

350

400

Capacité nette (GWe)

Année

Europe centrale et orientale

Asie – Moyen-Orient et Méridionale

Asie – Extrême-Orient

Amérique du Nord

Amérique latine

Afrique

1955 1960 1965 1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2005

2016

2010

Source :AIEA, système de documentation sur les réacteurs de puissance.

La capacité électronucléaire mondiale installée en 2016 est estimée à 391 GWe,

en légère progression par rapport à 2015.

Le schéma ci-contre montre la répartition de la capacité électronucléaire mondiale

installée :

Au 31 décembre 2016, 449 réacteurs représentant 412 GWe (391 GWe nets)

étaient en service, répartis dans 31 pays parmi lesquels les principaux foyers de

consommation d’énergie dans le monde.

La base installée en Europe et dans les pays de la Communauté des États

Indépendants (CEI) reste prééminente (environ 41 % du parc mondial) devant

l’Amérique du Nord (26 % du parc). Cependant, c’est dans les pays asiatiques

(Chine, Corée du Sud et Inde) et dans une moindre mesure dans les pays de la CEI

que se situe l’essentiel du potentiel de croissance à moyen terme (horizon 2017-

2018) du parc électronucléaire, comme illustré dans le schéma ci-après.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE

AREVA 2016

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