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ou une immersion, tout revient, et les éléments de la situation « locale » se
rappellent à mon attention, avec, en même temps, un retour du sens de
responsabilité, ou de service…
Mais je e veux pas laisser ce que j’ai trouvé ces temps ci, les données d’un meilleur
équilibre physique et énergétique : il me faut m’orienter pus consciemment, avec
une concentration plus effective…
Je retrouve des nuits d’un sommeil très riche et très actif…
*25-6-2002, Auroville :
Voilà donc un mois que j’ai été « opéré » ! Un mois ? Il ne peut s’agir du même
« temps » !
Que ce soit le rythme de la Conscience, du progrès conscient, qui gouverne !
*27-6-2002, Auroville :
Les journées se chargent à nouveau.
Mais je garde une heure de la matinée pour l’exercice, et je cesse le travail à 16h30
pour une autre séance d’exercice, suivie d’une randonnée à vélo, que je prolonge
chaque jour un peu plus.
Hier soir, après le vélo, j’ai fait une longue marche avec M, et nous avons retrouvé
notre abri dans la forêt…
*29-6-2002, Auroville :
Aujourd’hui, depuis midi, j’ai mal dans tout le ventre ; c’est un mélange de deux
douleurs différentes : l’une est une « soreness », une sensibilité comme une brûlure
qui tire, et qui provient des muscles là où la chirurgie les a rattachés et serrés
ensemble de telle manière que tout mouvement abdominal les tend ; l’autre
provient de l’estomac et de tout le trajet intestinal, comme une colique
néphrétique, ou bien ces douleurs qui font hurler les petits bébés, arquer leur petit
corps et ne supporter aucune position… J’attends que ça se calme ; c’est-à-dire que
je m’applique à n’y prêter qu’une attention indirecte et à le comprendre activement
comme une simple crise d’adaptation de l’organisme ; car en fait, c’est
effectivement comme à l’âge du bébé, quand le système digestif doit apprendre à
accommoder toutes les réactions chimiques dans son milieu interne.
Pourtant, généralement – et il me semble essentiel de garder cette pratique de
l’exercice physique progressif quotidien -, l’énergie est meilleure chaque jour, la
musculature s’améliore visiblement, et je crois que j’ai dû commencer à reprendre
un peu de poids. Mais il y a évidemment cette formation : ce qui m’est arrivé
pourrait m’arriver encore !?
*17-7-2002, Auroville :
Il y a deux soirs, le corps se trouvait tout à coup dans la condition d’un enfant, qui
voulait jouer encore et plus, qui avait toute cette énergie à dépenser pour recevoir
celle qui le ferait grandir et se développer – sans compter : cette joie simple de la
croissance.
Et hier, graduellement, des douleurs dans tout le ventre se sont massées, à couper
le souffle, avec une sorte de succion de l’énergie dans les membres ; j’ai dû rentrer,
m’étendre ; puis j’ai téléphoné à Dinkar, qui m’a donné son explication de
chirurgien et de médecin, graphique, séparée, et finalement ignorante… (Par