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*31-7-1979, Auroville:
We have started again to play the tapes of Your Agenda, Volume 3, in the evenings
here. Tonight we have to play the tape twice, as several of us have arrived late.
Seated in the room with his student friend, I find M.B, just returned (both C and
PBL have informed me by letter that he’d been advised to return to Auroville and
that I might be able to help him face his difficulties).
Miriam has come too, with Ken; there is a definite pressure from her that I must
come to her, that she is waiting for me; but I do not find my way there, as if some
unreal cover was on it all and on her and needed first to be dissolved…
***
Extraits d’entretiens
(Francis Jeanson – Divakar)
Juillet 1979, Auroville
FJ – Je lisais récemment un journal régional français où il était tranquillement
question du « fiasco » d’Auroville… ! Qu’est-ce que tu penses de ça ?
D – Pas grand-chose. Je crois que c’est quelqu’un qui n’a pas fait la jonction avec ce
qui se passe en lui-même, qui n’a pas réfléchi en lui-même à ce qui se passe…
FJ – Tu veux dire qu’il a pris ce qu’il a vu d’Auroville, l’a comparé à d’autres
choses…
D – Il a eu une observation très rapide et facile, tu peux lire : le ton de son
approche de Mère est très ordinaire, très facile…
FJ – Oui en effet, très journalistique en plus… Cependant il désigne, pour soutenir
cette idée de « fiasco », un certain nombre d’avortements, de demi-échecs ou de
non réalisations, et ça, c’est réel : par rapport à ce qui était prévu et annoncé…
D – Il ne faut pas confondre la propagande qui a été faite au début d’Auroville, et la
réalité du chemin que Mère a donné… A l’inauguration d’Auroville, Mère terminait
Son message avec les mots : « advienne que pourra ! »… On entrait sur le chemin,
c’était l’aventure et qui voulait la partagerait et puis advienne que pourra… !
FJ – Mais ne crois-tu pas que ceux qui se sont engagés dans cette aventure sont
tout de même partis sur des bases plus importantes, plus grandioses enfin, que
celles sur lesquelles il aura fallu se replier ensuite ?
D – Oui, c’est l’impression que… Parce qu’au moment où tu fais le premier pas, tu
te donnes à quelque chose qui est simplement très vaste, que tu peux plus ou
moins bien formuler et qui correspond à ton aspiration ; mais du moment où tu
commences à marcher, tu marches dans la vie et c’est la vie, ce sont les choses de
la vie qui doivent changer… ! Ce n’est pas un repliement ; c’est peut-être un
ajustement nécessaire entre différentes parties de soi-même, dans le temps et
dans l’expérience.
FJ – Est-ce qu’on ne peut pas dire quand même qu’il y a eu un premier temps de la
marche qui était plus rapide, plus fort, où les choses avançaient quand même
plus… ?
D – Jusqu’à ce que Mère ne puisse plus physiquement intervenir, il y avait vraiment
cette atmosphère très puissante qu’Elle mettait – physiquement, dans tous les
mouvements ; et ça, c’est un peu retiré, c’est-à-dire que ça s’est voilé, et d’autres