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Les postes et canalisations de refoulement :

Le paramètre principal est le temps de séjour moyen journalier des effluents dans la canalisation de

refoulement. Les vitesses de refoulement ont une influence sur la formation des biofilms actifs dans la formation

d’hydrogène sulfuré.

Les diamètres de canalisations de refoulement, le volume utile de la bâche de pompage, le type de pompes, leur

nombre et les nombres de démarrage doivent alors tendre à respecter ces valeurs de temps de séjour moyen et

de vitesse moyenne d’effluent (cf.

§ VI.2.7.3)

.

Dans le cadre d’une conception modulaire on peut prévoir dans une première phase une solution curative

(injection de réactifs) pour éviter la formation d’hydrogène sulfuré dans des ouvrages temporairement

surdimensionnés.

Les réseaux gravitaires :

Dans cette configuration il faut s’assurer que les conditions permettant de limiter les risques de dépôts sont

vérifiées (cf. §

IV.3 e t IV.6).

A défaut, les coûts d’exploitation (curage,…) s’en trouvent sensiblement augmentés.

Autres nuisances

Parmi les règles de conception permettant de limiter les autres nuisances on peut citer :

prévoir des ouvrages d’interception / décantation (avaloirs, dessableurs…) en adéquation avec les

capacités du service d’exploitation préalablement identifié ;

assurer la ventilation du réseau, par les dispositifs d’engouffrement, par les tampons de regards et par

les branchements particuliers ;

veiller à l’isolation phonique des organes électromécaniques (pompes, dégrilleurs) ;

choisir des tampons « masse » au sens de la norme EN 124 (non verrouillés,) pour les implantations

sous les voies circulées ;

localiser les ouvrages nécessitant des interventions génératrices de nuisances à l’écart des habitations ;

privilégier les ouvrages à ciel ouvert et paysagers pour la gestion des eaux pluviales. L’écosystème ainsi

constitué permet de limiter les risques de prolifération de moustiques.

Un entretien préventif, voire certaines solutions curatives, permettent de limiter les nuisances olfactives et les

obstructions qui n’auraient pas pu être évitées au niveau de la conception.

II.3

E

NVIRONNEMENT DU PROJET

II.3.1

Prescriptions

L’arrêté du 21 juillet 2015 donne quelques prescriptions générales :

« Les systèmes de collecte doivent être conçus, dimensionnés, réalisés, entretenus et réhabilités conformément

aux règles de l’art et de manière à :

desservir l’ensemble des immeubles raccordables inclus dans le périmètre d’agglomération

d’assainissement au sens de l’article R. 2224-6 du code général des collectivités territoriales ;

éviter tout rejet direct ou déversement en temps sec de pollution non traitée ;

éviter les fuites et les apports d’eaux claires parasites risquant d’occasionner un dysfonctionnement des

ouvrages ;

ne pas provoquer, dans le cas d'une collecte en tout ou partie unitaire, de rejets d'eaux usées au milieu

récepteur, hors situation inhabituelle de forte pluie.

Les points de déversement du système de collecte sont localisés à une distance suffisante des zones à usages

sensibles, de sorte que le risque de contamination soit exclu. Les ouvrages de rejet en rivière sont aménagés de

manière à éviter l'érosion du fond et des berges, ne pas faire obstacle à l'écoulement de ses eaux, ne pas y créer