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Figure 4 : Schéma de principe montrant les différentes sources d’eaux de

ruissellement et les exutoires possibles moyennant un stockage tampon

Chacun de ces exutoires accepte un débit limité, variable selon les sites et les saisons. Il accepte également un

flux limité selon sa sensibilité aux pollutions. Cette capacité est généralement inférieure aux débits pluviaux

instantanés. Il faut alors prévoir des stockages tampon pour absorber ces pointes de débits et les restituer à

débit limité après la pluie. Ce débit peut être compatible avec des ouvrages de traitement (décanteur, filtre

planté – cf.

§ VI.3.4)

L’ouvrage de stockage peut constituer lui-même un ouvrage de décantation.

On notera que ces débits de restitution sont souvent déterminés par des surfaces (d’infiltration ou

d’évapotranspiration) qu’il faut fixer pour pouvoir dimensionner des stockages (cf. §

III.6)

.

La réutilisation des eaux pluviales (RUEP) pour des usages industriels ou sanitaires peut avoir un effet bénéfique

sur les rejets à l’échelle annuelle. Son efficacité reste tributaire du dimensionnement des capacités de stockage

et du régime d’utilisation effective de l’eau récupérée (voir guide technique (ASTEE, 2015)).

Les solutions retenues sont donc le plus souvent modulaires, et combinent plusieurs ouvrages et plusieurs

exutoires répartis dans l’emprise de l’opération. Ces ouvrages et ces exutoires sont mobilisés différemment en

fonction du niveau de service à assurer.

Le chapitre 5 propose une méthodologie adaptée à cette modularité, et détaille une quinzaine de principes de

conception des ouvrages de gestion des eaux pluviales dans une optique de maitrise des flux d’eau (gestion

quantitative) et/ou des flux polluants (gestion qualitative).