FACTEURS DE RISQUES
5
RISQUES DE LIQUIDITÉ ET DE MARCHÉ
5.3
RISQUES DE LIQUIDITÉ ET DE MARCHÉ
Le Groupe dispose d’une organisation dédiée qui lui permet de gérer
de façon centralisée l’ensemble des risques de marché auxquels il
est exposé : risque de taux d’intérêt, risque de change, risque de
contrepartie et de liquidité.
Au sein de la direction financière, la trésorerie Groupe intervient sur les
marchés financiers en tant qu’organe de gestion des risques financiers
du Groupe. Elle dispose pour cela d’une organisation garantissant la
séparation des fonctions.
La trésorerie Groupe produit des reportings, tous les mois, au directeur
général délégué finances sur les positions et performances de sa
gestion conformes aux principes et politiques de la direction générale
du Groupe. Des logiciels communs (Taïga, Kyriba ou Swaps) ont été
déployés dans la majorité des entités du Groupe. Ces outils aident
à la sécurisation des flux et à la fiabilisation du reporting selon des
normes Groupe.
Nature
Impact
Mesures de réduction du risque
Le risque de ne pas maîtriser les coûts de
financement (risque de taux).
Effet négatif sur
le résultat financier.
Afin de réduire ce risque, le Groupe met en place en tant que de besoin des couvertures
appropriées, par des instruments financiers dérivés en fonction des conditions de marché,
validées par le directeur général délégué finances. Les instruments financiers utilisés sont
dans ce cas principalement des contrats de swap. Au 31 décembre 2016, la Société n’a
pas de couverture de taux.
La dette externe du Groupe est constituée pour l’essentiel à fin décembre 2016 de tirages
sur son crédit revolving.
Le risque de ne pas maîtriser ses flux en
devises ainsi que la valorisation de ses
filiales en dehors de la zone euro (risque
de change), compte tenu de la diversité
géographique de ses implantations et
activités.
Effet négatif sur les
capitaux propres et/ou
les résultats du Groupe,
compte tenu de la
volatilité des cours
de change.
Le Groupe met en œuvre un suivi des offres et des contrats en devises, afin de sécuriser les
marges opérationnelles relatives à ces contrats libellés en devises. Les couvertures utilisées
dès l’identification d’un risque sont principalement des ventes ou des achats à terme dont le
montant et la maturité sont adossés aux sous-jacents économiques.
Pour la couverture d’opérations intra-groupe en devises, le Groupe a recours à des swaps
de trésorerie.
Par ailleurs, le risque bilanciel concerne essentiellement les parités euro/livre sterling, euro/
dollar US (ou euro/saudi riyal, étant précisé que la parité dollar USD/saudi riyal est, à la
date du présent document, quasiment fixe), et euro/naira.
La gestion du risque financier est détaillée à la note 8.6 des comptes consolidés.
Le risque qu’une contrepartie financière
fasse défaut.
Effet négatif sur les
résultats du Groupe.
Le Groupe procède à une analyse et à un suivi des contreparties validées par l’équipe de
direction. Il a notamment augmenté en 2016 le nombre des établissements bancaires de
premier rang auprès desquels il effectue des placements, des couvertures et des emprunts.
Le risque de ne pas pouvoir faire face à ses
engagements financiers (risque de liquidité).
Effet négatif sur le coût
du crédit et impact
négatif sur l’image
du Groupe.
Assystem a procédé à une revue spécifique de son risque de liquidité et est en mesure de
faire face à ses échéances à venir.
Assystem a mis en place :
•
un processus d’optimisation de sa liquidité par une gestion centralisée de sa trésorerie et
des reportings mensuels au directeur général délégué finances ;
•
une gestion active de sa dette.
Le Groupe disposait notamment d’un crédit revolving de 120 millions d’euros (utilisée à
hauteur de 80 millions d’euros au 31 décembre 2016) avec une maturité suffisante pour
financer ses besoins d’exploitation.
Assystem a mis en place le 24 janvier 2017 un nouveau financement de 280 millions
d’euros : 80 millions d’euros sous forme de term loan à 5 ans et 200 millions d’euros
sous forme de crédit revolving à 5 ans avec deux options d’extension d’une année
supplémentaire (sous réserve de l’accord des prêteurs).
Le risque de ne pas maîtriser le nombre
d’actions à remettre lors du remboursement
de l’Odirnane.
Effet dilutif sur le
capital.
Au 31 décembre 2016, il restait 490 268 Odirnane en circulation (soit 8,8 % du nombre
de titres initialement émis – voir chapitre 7). Le 1
er
février 2017, Assystem a annoncé le
remboursement anticipé de la totalité des Odirnane restant en circulation. Elles ont été en
totalité remboursées en numéraire, sans attribution d’actions de la Société à leurs porteurs,
pour un montant total, coupon couru compris, de 14,35 millions d’euros décaissés entre fin
février et le 6 mars 2017.
Risques de remboursement anticipé du fait
des covenants.
Effet négatif
sur la trésorerie.
Le 24 janvier 2017, Assystem a mis en place avec un pool bancaire un nouveau
financement de 280 millions d’euros sous forme de 80 millions d’euros de term loan
remboursable in fine en janvier 2022 et de 200 millions d’euros de crédit revolving à
5 ans avec deux options d’extension d’une année supplémentaire (sous condition d’accord
des prêteurs). En conséquence, le tirage de 80 millions d’euros sur le crédit revolving
précédent qui figure en emprunts et dettes financières au passif courant consolidé au
31 décembre 2016, a été remboursé début 2017.
Le nouveau financement comporte une clause (covenant) imposant le respect, mesuré
à chaque fin de semestre et pour la première fois au 31 décembre 2016, d’un ratio
financier de levier consolidé (dettes financières nettes à la date de test/EBITDA réalisé sur
les 12 derniers mois pro forma de corrections relatives aux acquisitions et cessions) d’un
maximum de 2,75 chaque 31 décembre et de 3,0 chaque 30 juin. Le non-respect du
covenant donnerait à une majorité qualifiée des prêteurs (représentant au moins 2/3 des
engagements) la faculté d’exiger le remboursement anticipé des emprunts. À la clôture de
l’exercice 2016, le ratio calculé est inférieur au plafond contractuel.
ASSYSTEM
DOCUMENT DE RÉFÉRENCE
2016
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