DES LIQLlWRS.
IH
U e-iiste encore un grand nombre de variétés de
houille, que Jes bornes de ce traité ne nous permet–
tent
pas
de citer : nous avons dû indiquer selilement
les principales.
La
houille se vend au kilogramme, à l'hectolitre ou
à la voie. Le mesurage entraîne avec lui le bris des
blocs en morceaux plus petits, qui tiennent bien plus
de place et occasionnent souvent des vides qui pem·ent
varier jusqu'à la moitié de la capacité de la mesure;
le pesage ne peut prévenir le mouillage par les ven–
deurs, toutefois ce dernier système est préférable.
En général un bectolilre de bouille grasse bonne qua–
lité,
mesuré ras en morceaux ordinaires, pèse de 80 à
8:S
kilogrammes; un morceau cubant la même quan–
tité de litres pèserait HO kilogrammes, c'est-à-dire un
tiers en plus que le mesurage avec de la
gaillette.
Le
coke est le résidu ou le charbon de la bouille , en–
tièrement privé de la matière bitumineuse de cette der–
nière. Selon la bouille qui le fournil,
il
est pulvéru–
lent ou en masses
frittées,
ou en morceaux boursouflés
et caverneux. Dans ce dernier cas,
il
est gris avec des
reflets métaHiques d'acier et brûle sans peine jusqu'à
sa <.'omplète destruction ;
il
peut avantageusement rem–
placer le charbon de bois.
Le
charbon de bois est le résidu que laissent toutes
espèces de bois qui ont éprouvé une décomposition com–
plète
de
leurs principes volatils par l'action du feu. Ce
comHnstible est noir, cassant, sonore et peti solide;
il
brûle facilement et dégage une très-grande quantité de
chaleur : on doit préférer le cbarbon compacte et lourd
à
celui qui est
lé~er.