Table of Contents Table of Contents
Previous Page  63 / 488 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 63 / 488 Next Page
Page Background

DES LIQUSUBS.

63

priété

de

se combiner

ed

différentes proportions atec

chacun d'eux • pour les élever

à

la même tempéra–

ture.

Les

corps dans lesquels la chaleur pénètre facilement

ont été nommés

bons eonducltun;

ils sont, en les plaçant

dans l'ordre de leur conductibilité : l'argent, l'or, le

cuivre, le platine, le fer' le nnc' l'étain, l'acier et

le

plomb.

Les corps que la chaleur ne pénètre que difficilement

ont été appelés

mauvais

eonducteun;

les gaz, les liqui–

des ,

la

porcelaine, la terre des poteries conduisent beau–

coup moins qu'aucun des métaux ci-dessus; le charbon,

les bois secs, le verre sont d'une conductibilité presque

nulle.

Pour expliquer clairement les effets du calorique, ci–

tom;

quelques exemples : le mercure dans son état natu–

rel est fluide; si on le chauffe dans une cornue le calo–

rique s'y accumule, alors il s'évapore sous la forme

gueu7.C; le priTe-l-on de la plus grande partie de son

calorique par un froid artificiel,

il

devient solide. C'est par

lemême moyen que l'eau prend ses trois formes: liquide,

solide el gazeuse. Cependant, les eft'ets du calorique ne

sont pas toujours aussi marqués, tous les corps n'ayant

pas pour lui la même affinité. Ainsi nous pomons tenir

un charbon embrasé par

le

bout qui ne l'est pas sans

nous bniler, tandis qu'il nous est impossible de garder

Jans la main un morceau de fer ou de cuivre dont l'au–

tre extrémité est rougie au feu, en supposant la longueur

du morceau de métal égale à celle du charbon. C'est en–

core par cette rai:ron que l'alcool entre en ébullition à une

température inférieure

à

celle

exi~ée

pour l'eau.