DES LIQUSUBS.
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priété
de
se combiner
ed
différentes proportions atec
chacun d'eux • pour les élever
à
la même tempéra–
ture.
Les
corps dans lesquels la chaleur pénètre facilement
ont été nommés
bons eonducltun;
ils sont, en les plaçant
dans l'ordre de leur conductibilité : l'argent, l'or, le
cuivre, le platine, le fer' le nnc' l'étain, l'acier et
le
plomb.
Les corps que la chaleur ne pénètre que difficilement
ont été appelés
mauvais
eonducteun;
les gaz, les liqui–
des ,
la
porcelaine, la terre des poteries conduisent beau–
coup moins qu'aucun des métaux ci-dessus; le charbon,
les bois secs, le verre sont d'une conductibilité presque
nulle.
Pour expliquer clairement les effets du calorique, ci–
tom;
quelques exemples : le mercure dans son état natu–
rel est fluide; si on le chauffe dans une cornue le calo–
rique s'y accumule, alors il s'évapore sous la forme
gueu7.C; le priTe-l-on de la plus grande partie de son
calorique par un froid artificiel,
il
devient solide. C'est par
lemême moyen que l'eau prend ses trois formes: liquide,
solide el gazeuse. Cependant, les eft'ets du calorique ne
sont pas toujours aussi marqués, tous les corps n'ayant
pas pour lui la même affinité. Ainsi nous pomons tenir
un charbon embrasé par
le
bout qui ne l'est pas sans
nous bniler, tandis qu'il nous est impossible de garder
Jans la main un morceau de fer ou de cuivre dont l'au–
tre extrémité est rougie au feu, en supposant la longueur
du morceau de métal égale à celle du charbon. C'est en–
core par cette rai:ron que l'alcool entre en ébullition à une
température inférieure
à
celle
exi~ée
pour l'eau.