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DES LIQUEURS.

6?.l

On conçoit, par la même raison, qu'en soumet–

tant un liquide dans une chaudière

à

l'action du ca–

lorique,

il

se chauffera d'autant plus rapidement que la

chaudière présentera plus de points de contact

à

la cha–

leur fournie par le combustible, et qu'elle sera cons–

truite d'une matière bonne conductrice du calorique.

Voilà pourquoi une chaudière doit être large el peu

profonde, si l'on veut obtenir une prompte vaporisation

du liquide qu'elle renferme.

Parmi les moyens de produire de la chaleur, le plm

usité et le plus utile, c'est

la

combustion : cette der–

nière résulte de l'emploi des divers combustibles dont

nous avons parlé déjà (Voyez

du combustible).

C'est

aussi

à

l'aide dea parties qui constituent un fourneau

que

celte

combustion s'opère et que l'on recueille la chaleur pour

l'appliquer aux divers corps que l'on veut chauffer

(Voyt.Z

du

fourneauz).

Arrivant maintenant

à

la chaleur qu'il convient d'ap–

pliquer aux opérations du Liquoriste, nous dirons,

ainsi qu'on l'a vu plus haut: l'eau exige pour bouillir el

se vaporiser plus de chaleur que l'alcool; le chauffage

et la vaporisation

~s

liquides sont toujours en propor–

tion des surfaces de chauffe; un mélange d'eau et d'al–

cool prend, pour se chauffer, la même quantité de

chaleur que chacun de ces deux liquides en prendrait

isolément, c'est-à-dire que, le point d'ébullition de l'al–

cool et de l'eau étant, le premier de

78-

et le second de

100-, celui

de

deux parties égales mélangées sera de

89°.

Une des conditions essentielles dans l'application de

la

chaleur est de produire celle-ci en grande quantité el

avec le moins de îrais possible. Il est évident que la

?S