DES LllltJEURS.
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préférable aux autres distillations sous un triple rai,_
port :
t
0
économie de combustible,
!
0
produits de
qualité supérieure , 3° facilité de travail; cependant
les frais importants que nécessite l'application de la
vapeur font c1ue ce genre de distillation ne peut en
quelque sorte être employé que dans de grands établis–
sements.
On trouvera , dans notre
Traité
de
la distillation
de&
alcool&,
une description plus complète de la distilla–
tion à la -vapeur, ainsi que des ap11areils destinés à la
produire.
La
distillation au
bain
de
&able,
ou
à
la cornue,
n'est
guère en usage que dans les opérations chimiques : le
Liquoriste ne l'emploie que très-rarement; néanmoins,
nous croyons nécessaire d'en dire un mot.
On place la cornue dans une chaudière de tôle remplie
de grès puhérisé, on lui ajuste l'allonge ainsi qu'au
ballon : ce dernier
d~it
être placé dans un vase rempli
d'eau froide et recevoir continuellement un filet d'eau
sur des linges qui doivent l'envelopper, de façon
à
ce
que les vapeurs se condensent aussitôt leur arrivée dans
le ballon ; puis on lute convenablemtmt et on allume
le feu. On peut aussi distiller au bain-marie avec la cor–
nue. Dans ce cas, celle-ci est plongée dans une bassine
contenant de l'eau qu'on porle
à
l'ébullition.
Le
lut
1
pour les alambics de cuivre est le même que
pour
la
cornue. Il se compose de bandes de papier ou de
• Ou lalin
lulu111,
boue, enduit qui devient solide en 1écbanl.
li
-1
il
rer–
mtr les jointures dn appareils di11illatoire1 cl
empêcher 11!1
nprun alcooli–
'lues ou
au Ires de
s'échapper.