Table of Contents Table of Contents
Previous Page  115 / 250 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 115 / 250 Next Page
Page Background

GROUPE CRÉDIT COOPÉRATIF

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE

2016

115

RAPPORT DE GESTION

DU CRÉDIT COOPÉRATIF

RAPPORT

DU PRÉSIDENT

LES COMPTES

DU CRÉDIT COOPÉRATIF

INFORMATIONS

COMPLÉMENTAIRES

2

Gestion des risques

2.8.5

Risques de gestion de bilan

2.8.5.1

Définition

Les risques structurels de bilan se traduisent par un risque de perte,

immédiat ou futur, lié aux variations des paramètres commerciaux ou

financiers et à la structure du bilan sur les activités de portefeuille

bancaire, hors opérations pour compte propre.

Les risques structurels de bilan ont trois composantes principales :

|

le risque de liquidité

est le risque pour l’établissement de ne pas

pouvoir faire face à ses engagements ou de ne pas pouvoir dénouer

ou compenser une position en raison de la situation du marché ou

de facteurs idiosyncratiques, dans un délai déterminé et à un coût

raisonnable. (

Arrêté du 3 novembre 2014 relatif au contrôle interne

).

Le risque de liquidité est également associé à l’incapacité de

transformer des avoirs illiquides en avoirs liquides ;

|

le risque de taux d’intérêt global

est le risque encouru en cas

de variation des taux d’intérêt du fait de l’ensemble des opérations

de bilan et de hors bilan, à l’exception, le cas échéant, des opérations

soumises aux risques de marché (arrêté du 3 novembre 2014 relatif

au contrôle interne) ;

|

le risque de change

est le risque qui affecte les créances et les

titres libellés en devises. Il est dû aux variations du prix de ces devises

exprimé en monnaie nationale.

2.8.5.2

Organisation du suivi des risques

de gestion de bilan

La fonction risques financiers assure le contrôle de second niveau des

risques structurels de bilan.

À ce titre, elle est notamment en charge des missions suivantes :

|

l’instruction des demandes de limites ALM internes, en respectant

les limites définies au niveau du Groupe ;

|

la définition des scénarios de stress complémentaires aux scénarios

de stress Groupe le cas échéant ;

|

le contrôle des indicateurs calculés aux normes du référentiel gap

Groupe ;

|

le contrôle du respect des limites à partir des remontées

d’informations prescrites ;

|

le contrôle de la mise en œuvre de plans d’action de retour dans les

limites le cas échéant.

Le Crédit Coopératif formalise ses contrôles dans un reporting de

contrôles des risques de second niveau. Il comprend des données

qualitatives sur le dispositif d’encadrement des risques, le respect des

limites et le suivi du retour dans les limites si nécessaire, ainsi que

l’analyse de l’évolution de bilan et des indicateurs de risques.

Ces missions sont menées en lien avec la DRCCP Groupe, qui est avec

la Finance Groupe, en charge de la revue critique ou de la validation :

|

des conventions d’ALM soumises au Comité de gestion de bilan

(lois d’écoulement, séparation

trading

/

banking books

, définition des

instruments admis en couverture des risques de bilan) ;

|

des indicateurs de suivi, des règles et périodicités de reporting au

Comité de gestion de bilan ;

|

des conventions et processus de remontées d’informations ;

|

des normes de contrôle portant sur la fiabilité des systèmes

d’évaluation, sur les procédures de fixation des limites et de gestion

des dépassements, sur le suivi des plans d’action de retour dans les

limites ;

|

du choix du modèle retenu pour l’évaluation des besoins de fonds

propres économiques du Groupe concernant les risques structurels

de bilan – le cas échéant.

2.8.5.3

Suivi et mesure des risques

de liquidité et de taux

Le Crédit Coopératif est autonome dans sa gestion de bilan, dans le

cadre normalisé du Référentiel GAP Groupe, défini par le Comité GAP

Groupe et validé par le Comité des risques Groupe et le Comité GAP

Groupe.

Les établissements du Groupe BPCE partagent les mêmes indicateurs

de gestion, les mêmes modélisations de risques intégrant la spécificité

de leurs activités et les mêmes règles de limites permettant une

consolidation de leurs risques.

Ainsi, les limites suivies par notre établissement sont conformes à celles

qui figurent dans le Référentiel Gestion Actif-Passif Groupe.

L’élaboration de scénarios est nécessaire à la bonne évaluation des

risques de taux et de liquidité encourus par l’établissement considéré

individuellement, et par le Groupe dans son ensemble.

Afin de permettre la consolidation des informations sur des bases

homogènes, il a été convenu de développer des scénarios « Groupe »

appliqués par tous les établissements.

Au niveau du Crédit Coopératif

Le Comité ALM et le Comité financier traitent du risque de liquidité. Le

suivi du risque de liquidité et les décisions de financement sont prises

par ce comité.

Le Crédit Coopératif dispose de plusieurs sources de refinancement

de l’activité clientèle (crédits) :

|

l’épargne de nos clients sur les livrets bancaires non centralisés, les

plans et comptes d’épargne ainsi que les comptes à terme ;

|

les comptes de dépôts de nos clients ;

|

les émissions de certificats de dépôt négociables ;

|

des emprunts auprès d’organismes européens (Banque européenne

d’investissement, Banque du Conseil de l’Europe…) ;

|

les emprunts émis par BPCE qui lui permettent de faire bénéficier

les établissements du groupe de financement longs ; fin 2016, BPCE a

consenti au Crédit Coopératif un prêt subordonné remboursable de

75 millions d’euros, le Crédit Coopératif n’émettant plus désormais

de titres subordonnés remboursables dans son réseau.

Par ailleurs le Crédit Coopératif participe au placement des émissions

Groupe auprès de sa clientèle. En 2016, il a ainsi placé auprès de sa

clientèle pour 140 millions d’euros de titres subordonnés émis par BPCE.

La part de refinancement représentée par l’épargne et les dépôts

clientèle s’est accrue légèrement en moyenne sur l’année 2016.

Les émissions de parts sociales ont quant à elles permis en 2016

d’augmenter le montant des fonds propres de 70 millions d’euros.