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116

GROUPE CRÉDIT COOPÉRATIF

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE

2016

2

RAPPORT DE GESTION

Gestion des risques

Suivi du risque de liquidité

Le risque de liquidité en statique est mesuré par 2 types d’indicateurs :

|

le gap de liquidité ou impasse. L’impasse de liquidité sur une période

(t) est égale à la différence entre l’actif et le passif sur une période

(t). On la calcule en prenant les encours moyens de la période (t).

Le Crédit Coopératif s’assure qu’il équilibre suffisamment ses actifs

et passifs sur un horizon à long terme pour éviter de se trouver

en situation de déséquilibre en termes de liquidité ;

|

les ratios dits « d’observation » calculés sur un horizon de 10 ans.

Ces ratios statiques sont soumis à des limites. Au cours de l’exercice

2016, ces limites ont été respectées.

Le risque de liquidité en dynamique est mesuré par un indicateur de

gap stressé calculé sur un horizon d’1, 2, et 3 mois et soumis à limite. Au

cours de l’exercice écoulé, notre établissement a respecté ses limites.

Suivi du risque de taux

Le Crédit Coopératif calcule :

|

un indicateur réglementaire soumis à limite : l’indicateur

Bâle II

.

Il est utilisé pour la communication financière (

benchmark

de place).

Cet indicateur n’a pas été retenu comme un indicateur de gestion

même si la limite règlementaire de 20 % le concernant doit être

respectée. Il est accompagné dans le dispositif d’encadrement ALM

par un indicateur de gap statique de taux ;

|

deux indicateurs de gestion du risque de taux soumis

à limites

:

}

en statique, un dispositif de limite en impasse de taux fixé.

La position de transformation de l’établissement est mesurée et

bornée. En premier lieu, l’analyse porte sur les opérations de bilan

et de hors bilan en vie à la date d’arrêté, dans le cadre d’une

approche statique,

}

en dynamique, la sensibilité de la marge d’intérêt (MI) est mesurée

sur les deux prochaines années glissantes.

Sur un horizon de gestion, en deux années glissantes, nous mesurons

la sensibilité de nos résultats aux aléas de taux, de prévisions d’activité

(activité nouvelle et évolution des comportements de la clientèle) et

de marge commerciale.

À partir de l’arrêté du 31 décembre 2016, de nouvelles mesures du

gap statique de taux fixé et de la sensibilité de la marge d’intérêts vont

entrer en vigueur. À cette occasion, le niveau de limites associées a été

modifié. Pour les établissements des réseaux, la limite de sensibilité de

la marge d’intérêts sera suivie sur 4 ans.

À partir de ce même arrêté, un seuil d’information, mesuré sur 4 ans,

sera associé au gap d’inflation. C’est à partir de l’arrêté du 31 décembre

2017 qu’une limite sera associée au gap d’inflation.

Sur 2016 le Crédit Coopératif respecte ses limites sur les indicateurs

statiques comme sur l’indicateur dynamique de sensibilité de la

marge d’intérêt sur deux années glissantes ainsi que sur l’indicateur

statique règlement dit indicateur Bâle 2 qui mesure la sensibilité de

la valeur économique du bilan. Par contre, il ne respecte plus, depuis

fin décembre 2015, sur les périodes lointaines de 8 à 10 ans les limites

en impasses taux fixé. Cela s’explique par le fait que ces impasses

sont désormais calculées avec une hypothèse de remboursements

anticipés sur les prêts d’équipement au taux annuel uniforme de 5 %

pour tous les établissements, taux qui est très supérieur au taux réel

que le Crédit Coopératif constate jusqu’à présent sur ses crédits, et qui

servait auparavant de base aux simulations. Le nouvel encadrement de

l’exposition au risque de taux mis en place à fin décembre 2016 doit

cependant lui permettre de respecter toutes ses nouvelles limites.

2.8.5.4

Travaux réalisés en 2016

Le département des risques financiers a complété ses contrôles sur la

production du ratio de liquidité à 30 jours (le LCR), en particulier pour

utiliser davantage les pistes d’audit des calculs qui alimentent le nouveau

format de déclaration du ratio entré en vigueur fin septembre 2016

en application d’un nouvel acte délégué. Des natures de flux de

trésorerie assez différentes alimentent en effet parfois une même

cellule des nouveaux états, ce qui complique l’analyse des évolutions

constatées.

2.8.6

Risques opérationnels

2.8.6.1

Définition

La définition du risque opérationnel est présentée au point 52 du

paragraphe 1 de l’article 4 du règlement (UE) n° 575/2013 susvisé.

Il s’agit du risque de pertes découlant d’une inadéquation ou d’une

défaillance des processus, du personnel et des systèmes internes ou

d’événements extérieurs, y compris le risque juridique. Le risque

opérationnel inclut notamment les risques liés à des événements de

faible probabilité d’occurrence mais à fort impact, les risques de fraude

interne et externe définis à l’article 324 du règlement (UE) n° 575/2013

susvisé, et les risques liés au modèle.

2.8.6.2

Organisation du suivi des risques

opérationnels

Le dispositif de gestion et de maîtrise des Risques Opérationnels couvre

le Crédit Coopératif ainsi que l’ensemble des filiales et établissements

associés. L’accompagnement dans la mise en œuvre du dispositif est

adapté à la taille et aux organisations avec l’application des principes

de proportionnalité mis en avant par l’ACPR, tant au sein des unités du

Crédit Coopératif que des filiales et établissements associés.

L’accompagnement est renforcé pour les unités et établissements

associés ne disposant pas d’effectif pleinement dédié au contrôle

permanent.

Le pilotage est assuré par une équipe dédiée, au sein de la Direction

des Risques et de la Conformité du Crédit Coopératif.

Le service Risques Opérationnels s’appuie sur les Directions

opérationnelles ; la mesure et la maîtrise des risques opérationnels

relevant directement de la responsabilité de chaque métier. Elle anime

et forme ses correspondants risques opérationnels autour de réunions

périodiques et de sessions de formation.