Journal C'est à Dire 193 - Novembre 2013

Le journal gratuit du Haut-Doubs

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18 novembre 2013 N° 193

Le journal du Haut-Doubs - www.c-a-d.fr

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LA MOBILISATION

S O M M A I R E

Les pêcheurs en colère. L es pêcheurs de la Gaule Mortuacienne s’inquiètent des déversements intempestifs et nauséabonds observés à la sortie des stations d’épuration et dans plusieurs affluents du Doubs. (page 4) La Chabraque veut du terrain. Propriétaire du gîte équestre La Chabraque au Barboux, Anne-Marie Renaud réclame sans jamais les obtenir quelques hectares de communaux pour développer son élevage de chevaux. (page 26) Démission aux Fontenelles. Un adjoint claque la porte du conseil municipal en dénonçant les risques de dérive financière de la commune du Plateau de Maîche. (page 27) Halte à l’urbanisme sauvage. Un habitant de La Longeville prépare la création d’une association pour un urbanisme raisonné. (page 34)

(Le dossier en pages 19 à 25)

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R E T O U R S U R I N F O

L’entreprise Hexacath recrute 2

ÉDITORIAL Engagement On prend les mêmes, et on recom- mence. Dans trois des principales villes du département, Besançon, Pontarlier et Morteau, c’est une nou- velle fois les mêmes têtes, les mêmes équipes, les mêmes élus qu’on devrait retrouver aux commandes des muni- cipalités. À Morteau, alors qu’il avait laissé entendre qu’il tournait la page de la politique après trente ans d’engagement public, l’ancien dépu- té Jean-Marie Binétruy réfléchit à revenir sur la scène des municipales en mars prochain. Aux côtés d’Annie Genevard qui se représentera, c’est reparti pour un tour. À Pontarlier, c’est Patrick Genre qui a annoncé son souhait de poursuivre le tra- vail engagé depuis 14 ans qu’il est maire et comme là-bas la gauche est insignifiante, il sera réélu dans un fauteuil. À Besançon, c’est Jean- Louis Fousseret qui espère rempiler pour un troisième mandat, soit au bout du compte, près de vingt ans passés aux manettes de la ville socia- liste. Pour le renouvellement de la classe politique et des idées, vous repasserez. La défiance grandissante envers la classe politique s’explique sans doute en grande partie par la lassitude née de cette sorte d’immobilisme démocratique. Mais il ne faut pas pour autant en impu- ter la faute aux politiques eux- mêmes. En l’absence de confronta- tion d’idées, de personnalités et d’engagement, ils continuent, c’est logique, à vouloir enchaîner les man- dats. La loi du 17 avril 2013 relati- ve à l’élection des conseillers muni- cipaux apporte un changement de taille pour les communes de plus de 1 000 habitants : l’instauration de listes bloquées qui introduit en par- ticulier la parité hommes-femmes. À ce propos, la députée du Doubs Barbara Romagnan a pris une ini- tiative remarquable en organisant le 18 novembre dernier une ren- contre intitulée “Élues, pourquoi pas vous ?” où intervenaient des élus, maires, adjointes ou conseillères municipales. L’idée sous-jacente est de faire réfléchir les femmes aux freins liés notamment, au-delà des questions d’organisation profes- sionnelle et familiale, à l’estime de soi ou à la perception de ses capa- cités et de ses connaissances. Ce raisonnement vaut aussi pour les hommes. Alors avant de vitupérer sans cesse contre l’immobilisme poli- tique, il serait bon que chacun réflé- chisse auparavant à son propre enga- gement citoyen. Jean-François Hauser

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Sʼ il est encore trop tôt pour crier victoire, Desia 25 a déjà sur- le produite en été” , rappelle Claude Dussouillez le pré- sident de Preval. Le syndicat mixte de gestion des déchets nʼa pas hésité à investir 1,26 million dʼeuros dans lʼinstallation du réseau de cha- leur qui relie lʼusine dʼincinération et lʼunité de déshydratation située dans la plaine dʼHoutaud. Le contrat de vente de chaleur signé le 14 novembre entre Preval et Desia 25 est basé sur la fourniture de 20 000 MWh principalement disponible dʼavril en octobre. Desia 25 bénéficie dʼun tarif de vente très attractif les premières années pour lui permettre de se développer. Quand la sai- son des foins se termine, le site dʼHoutaud passe en pro- duction de granulés bois, la matière étant fournie par les deux scieries ayant pris des parts dans la société. Pari réussi pour le granulé d’herbe monté le palier de la mise en route. Les premiers résul- tats semblent encourageants malgré un printemps plu- vieux qui nʼa rien arrangé. “Tout le monde sʼest mis à fai- re les foins en même temps, ce qui a compliqué la mise en route et les nombreux réglages qui vont avec” , explique Emmanuel Marguet, le prési- dent de Desia 25. Cet exemple devrait faire des petits. Lʼobjectif étant que les 77 exploitations agricoles adhé- rentes à Desia 25 parviennent à nourrir leurs vaches à com- té uniquement avec du foin, du regain et de lʼherbe déshy- dratée produite sur le site Desia 25 à Houtaud. De quoi sʼaffranchir une bonne fois pour toutes des soubresauts obser- vés sur les cours du colza ou du soja qui entrent dans la composition des concentrés donnés aux vaches. Le gra- nulé produit chez Desia nʼest pas forcément moins cher mais son cours est infiniment plus stable et garanti sans O.G.M. Pour la qualité, elle est étroi- tement liée à la qualité du four- rage. “Cʼétait très mauvais en juin et excellent cet autom- ne. Ceux qui ont déshydraté leur troisième coupe peuvent en témoigner.” Attendu sur la question de la logistique pas évidente à mettre en place pour ache- miner du foin de Belleherbe à Mouthe, Emmanuel Marguet se montre là aussi plutôt satis- fait. “Sur les premiers chiffres, on est en dessous de ce que lʼon avait prévu en coûts de transport.” Lʼoptimisme est aussi de rigueur du côté du fournisseur dʼénergie, à savoir Préval. “On cherchait depuis des années un débouché pour valoriser lʼénergie résiduel-

I nstallée dans lʼEspace Cattin à Morteau cette société est spécialisée la fabrication de stents, des appareils minuscules destinés aux thérapies vascu- laires qui servent à maintenir ouvertes les artères des malades. Après avoir subi un recul dʼactivité, elle recrute à nouveau et crée au moins quatre emplois. “Nous recherchons un logisticien, un régleur machine, un technicien qualité et une voi- re deux opératrices salle blanche” détaille le siège parisien dʼHexacath. Lʼentreprise qui a connu des dif- ficultés économiques ces der- nières années, qui lʼon conduit à se séparer dʼune partie de son personnel à Morteau, renoue avec la croissance. Pour étoffer son effectif qui compte un peu moins de vingt salariés (il y en a eu jus- quʼà 30), elle espère capter les compétences humaines dʼune société suisse positionnée sur le même secteur dʼactivité et qui licencie. “Elle a un savoir-faire similaire aux nôtres. Autant aller chercher les compétences là où elles se trouvent” précise le siè-

ge dʼHexacath qui sʼest rappro- ché de lʼentreprise helvétique en question sans donner son nom. Après avoir assisté impuissan- te à la fuite de sa main-dʼœuvre vers la Suisse, Hexacath fait à son tour un appel du pied aux tra- vailleurs frontaliers de lʼindustrie médicale qui ont perdu leur emploi. “La proximité de la fron- tière est une explication au turn over de notre main-dʼœuvre ces dernières années. Le contexte change. Cette fois-ci, cʼest nous qui recrutons.” Il ne sʼagit que de quelques emplois, mais dans le contexte actuel français dégra- dé, le signal est positif. Hexacath emploie environ qua- rante personnes sur le territoire national. La société a également un site de production au Maroc et des filiales partout dans le mon- de qui commercialisent ses pro- duits. En 2012, le chiffre dʼaffaires global dʼHexacath a atteint les 17 millions dʼeuros et “nous sommes plutôt en croissance.” Renseignements : Hexacath Tél. : 01 41 39 04 19

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Hexacath est basé à l’Espace Cattin à Morteau.

Maisons-du-Bois : la friche vendue aux enchères

L e 26 septembre, le bâti- ment en friche situé en bor- dure de la départementa- le 437 à l’entrée du village de Maisons-du-Bois a été ven- du aux enchères à l’étude nota- riale de Levier. Mis à prix 150 000 euros, il a été adju- gé au terme de la séance. Selon nos informations, il y a eu peu d’enchères pour ce bien qui appartenait à la S.C.M. Immobilier de Pontarlier, socié- té mise en liquidation judiciai- re le 9 juillet dernier. Cette vente est l’épilogue de l’histoire chaotique d’un pro- gramme immobilier démarré il y a environ cinq ans. L’opération consistait à aménager 18 appar- tements du T2 au T5 dans l’ancienne ferme située au bord de la départementale. Pour com- mencer, les promoteurs ont entiè-

rement démonté la maison. Ils ont engagé ensuite la construc- tion d’un bâtiment neuf dont l’architecture conservait les lignes d’une ferme comtoise. Le chan- tier a été stoppé après la réali- sation du rez-de-chaussée. Depuis, il est resté en plan mal- gré diverses tentatives pour le relancer. Le dernier épisode en date remonte à l’automne 2012, date à laquelle les promoteurs ont confié à une agence immo- bilière du Haut-Doubs le soin de commercialiser les logements. En vain. Pour l’instant, l’acquéreur de la friche veut rester discret. Il s’agit d’une entreprise qui étu- die aujourd’hui la possibilité de raser les murs inachevés en béton qui jurent dans le pay- sage, pour développer son acti- vité.

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est édité par Publipresse Médias - 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Régie publicitaire : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner. Ont collaboré : David Aubry, Léane Lambert.

Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Novembre 2013

Crédits photos : C’est à dire, Architecture Prillard, associations Téléthon, Rémy Barrand, Frédéric Cresson.

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Villers-le-Lac La maison des Terres Rouges a été rasée

l’intérieur d’un virage réputé dangereux de la route des Micro- techniques. La maison était vide depuis quelques années après avoir été un temps squattée et dégradée. L’entrée et les fenêtres avaient d’ailleurs été condamnées afin d’empêcher toute personne d’y pénétrer.

Elle était la propriété du Conseil général du Doubs qui l’a acqui- se en 2010, en vue de la détrui- re. Plantée au bord de la rou- te départementale, cette verrue présentait un danger. Il est même arrivé que des voitures finissent leur course contre ce bâtiment. Pour le Département, la meilleure solution était donc de le raser. Le problème majeur était celui de la “visibilité rédui- te à cet endroit du fait de la pré- sence de la maison” indiquent les services Conseil général du Doubs. Sa démolition améliore donc la sécurité de la route départe- mentale à cet endroit. Pour l’instant, le Département n’ira pas au-delà dans les travaux. Il n’a pas prévu, dans l’immédiat, d’aménagements routiers sur ce site, tels qu’une rectification de la route des Microtechniques qui permettraient d’atténuer la dangerosité du virage.

En 2010, le Conseil général du Doubs a acquis la mai- son située au bord de la route des Microtechniques pour la détruire. C’est désormais chose faite.

L e 8 novembre, à coups de godet, une pelleteu- se a démoli la petite maison dont les débris

ont été enlevés aussitôt par camion. La bâtisse en question était située aux Terres Rouges, à l’entrée de Villers-le-Lac, à

Politique

Jean-Marie Binétruy n’exclut pas de s’engager à nouveau Président de la communauté de communes du Val de Morteau et premier adjoint d’Annie Genevard, l’ancien député ne ferme pas la porte à sa participation à la prochaine équipe municipale.

La maison était située à l’intérieur d’un virage dangereux. Les automobilistes ont désormais une meilleure visibilité.

À cinq mois des élections municipales, les choses se précisent dans les communes du Val de Morteau. Parmi les maires sor- tants, il y a ceux qui ont annon- cé qu’ils ne brigueraient pas un nouveau mandat. C’est le cas de Christophe André à Montlebon oude Jean-Paul Bulliard auxGras. Les discussions autour de la suc- cession de ces élus sont ouvertes, mais il n’y a pas à ce jour de can- didat(s) officiel(s). En revanche, àVillers-le-Lac, si Jean Bourgeois a décidé de se retirer de la vie poli- tique locale,on sait déjà queThier- ry Munier et Dominique Mol- lier sont les deux têtes de liste qui

s’affronteront lors du prochain scrutin. Aux Fins, Gérard Colard n’a pas encore pris de décision, mais il semble tenté par un nouveau mandat de maire. Il est possible que l’élu ne soit pas le seul can- didat à sa succession puisque,

tion de parlementaire et celle de maire si elle est élue. Mais l’heure est aux indiscrétions autour des personnalités qui figureront sur la liste de Mme Genevard. Parmi les noms qui circulent, il y a celui de Jean- Marie Binétruy. L’ancien dépu-

Les 5 bonnes raisons GH SUpSDUHU GqV DXMRXUG·KXL VD UHWUDLWH

1/ /·HVSpUDQFH GH YLH DXJPHQWH 2/ 9RXV DYH] EHVRLQ GH PDLQWHQLU YRWUH QLYHDX GH YLH j OD UHWUDLWH« 3/ /D SHQVLRQ GH UHWUDLWH QH VXIÀUD SDV j FRXYULU OHV GpSHQVHV LQFRQWRXUQDEOHV .

4/ 3OXV W{W RQ FRPPHQFH j pSDUJQHU SOXV F·HVW IDFLOH 5/ /D SRVVLELOLWp GH EpQpÀFLHU G·DYDQ WDJHV ÀVFDX[ GqV PDLQWHQDQW HW GH UHYHQXV j YLH GHPDLQ

selon nos informations, des Finois travaillent actuellement à la consti- tution d’une liste adver- se. À Morteau, la députée-

té U.M.P., qui est aussi premier adjoint et pré- sident de la communau- té de communes du Val de Morteau, pourrait rempiler. Contacté par

“Rien n’est encore décidé.”

maire sortante Annie Genevard sera probablement candidate, sachant que l’application de la loi sur le non-cumul en 2017 l’obligera à choisir entre sa fonc-

nos soins, l’intéressé confie sim- plement qu’en ce qui le concer- ne, “rien n’est encore décidé. On en parle. Je réfléchis. Toutes les éventualités sont possibles.”

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“Toutes les éventualités sont possibles” déclare Jean-Marie Binétruy (photo archives Càd).

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V A L D E M O R T E A U

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Les Gras Union sacrée contre la réforme des rythmes scolaires Les parents d’élèves

et les élus des Gras déplorent le manque de concertation autour de cette réforme qui pourrait perturber en profondeur la vie des petits Rosillards.

L’ appel au boycott des parents d’élèves a lar- gement été suivi à l’école des Gras. Sur 98 enfants censés se rendre à l’école le mercredi 13 novembre, seulement trois ont été pris en charge par le personnel ensei-

gnant. “Les parents avaient rédi- gé des mots d’excuse qui ont été envoyés à l’inspection acadé- mique” , indique Marie Garnache qui est à la fois parent d’élève et adjointe au maire en charge des questions scolaires. Objet de la contestation : la

réforme des rythmes scolaires. Plusieurs raisons expliquent l’attitude des parents d’élèves des Gras qui s’inquiètent à jus- te titre des conséquences d’un décret imposé sans aucune concertation. “Le choix des Gras s’aligne sur celui de la com- munauté de communes du Val de Morteau, à savoir école le mercredi matin et arrêt des cours à 15 h 15. Ce qui libère 45 minutes supplémentaires de temps périscolaire où il faudra proposer des activités aux enfants” , poursuit Marie Gar- nache. En tant que parent d’élève, elle aurait largement préféré qu’on mette à profit ce temps libéré pour renfor- cer les matières fondamentales. Logique, quand le constat qui prévaut à cette réforme pointe justement du doigt le niveau scolaire des petits Français qui dégringole comparé aux autres pays européens. Cette réforme soulève la ques- tion du mode de garde toujours plus difficile à organiser en cam- pagne qu’en ville. Avec l’école du mercredi matin, c’est tout le tissu associatif des clubs et ate- liers culturels qui se retrouve pénalisé. Pour les communes, l’exercice est tout aussi périlleux. “Aux Gras, cela impliquerait de trouver huit personnes qua-

scolaires aux familles. “Les com- munes ont demandé un mora- toire dans l’idée de repousser d’un an cette réforme. Person- nellement, je serai assez d’avis de la refuser.” L’élue des Gras estime également déplacé de demander à une équipe muni- cipale de se positionner sur un dossier qui sera mis en appli- cation après les élections. Simple leçon de patate chaude… F.C.

lifiées et prêtes à travailler trois quarts d’heure chaque jour. On devra aussi se pencher sur la question des locaux et du mode de financement induit par cet- te réforme.” La note est loin d’être anodine puisqu’elle s’élève entre 25 000 et 30 000 euros. Les solutions sont assez simples. Elles passent soit par une impo- pulaire augmentation des impôts ou par une non moins discutable facturation des activités péri-

Les parents d’élèves des Gras ont largement répondu à l’appel au boycott contre la réforme des rythmes scolaires organisée le 13 novembre.

Publi-information Au rendez-vous de la beauté et du bien-être

L’institut de beauté “Un temps pour soi” à Villers-le-Lac organise une journée portes ouvertes le samedi 23 novem- bre de 9 heures à 19 heures Laissez- vous tenter.

D

par de belles mains avec l’onglerie. “Rien que pour vos yeux.” Succombez à la tentation et osez l’extension de cils. C’est l’institut “Un temps pour soi” qui a lancé en premier cette presta-

ouces couleurs, discrets parfums sur fond musical harmonieux, l’ambiance cosy règne dans cet institut situé au cœur de Villers- le-Lac. Un espace dédié à la beauté où tout s’ar-

tion sur le Val de Morteau à par- tir de 2008. Une spécialité qui reste d’actualité et contribue tou- jours à la réputation des lieux. Un Temps pour soi s’offre à vous le

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Samuel Faivre-Pierret taille sa route Fournets-Luisans

P our exercer ce métier méconnu, quelques outils suffisent. Encore faut-il y ajouter beau- coup de patience et de savoir-fai- re. Il ne s’agit pas en effet de cas- ser des cailloux mais de les tailler, les façonner. Mettre la maniè-

re pour donner vie à la matière. Tailleur de pierre aujourd’hui reconnu, Samuel Faivre-Pier- ret est entré dans la profession sans conviction, sans passion : “Mais ça m’a plu tout de sui- te” confie le jeune homme qui va d’emblée faire le choix de

la qualité en optant pour les compagnons du devoir. Deux années de formation puis deux autres sur les routes de Fran- ce. “J’ai passé une année à Tours et une autre à Bruxelles, ce qui m’a notamment permis de tra- vailler à la restauration de monu-

ments historiques.” Une expé- rience qui va s’avérer essentiel- le quand Samuel décide en juillet 2003 de se mettre à son compte en créant sa propre entre- prise à Fournets-Luisans : “La manière et la matière”. La manière, c’est ce savoir-faire

acquis au fil des années et qui permet au jeune artisan de res- taurer encadrements de portes, fenêtres, corniches, marches… “Sur des vieilles fermes par exemple ou comme en ce moment sur le bâtiment de l’hôtel de vil- le de Morteau où j’ai remis en état le perron.” Un travail qui ne se limite pas à rattraper les outrages du temps mais qui

d’une massette, d’un ciseau et d’un caillou sur lequel a été tra- cé le gabarit.” Tout simplement. Mais l’artisan oublie de préciser l’intervention parfois nécessai- re en amont d’un cabinet d’architecture, en l’occurrence K.L.C. basé à Pontarlier. Et l’épandage, le meulage, le bros- sage… Bref, toutes ces inter- ventions qui font qu’un simple

s’étend aussi à la créa- tion d’éléments déco- ratifs pour la maison : “Je réalise régulièrement des plans de travail pour les cuisines, des vasques, lave-mains ou douches pour les salles de bain, des chemi-

caillou devient un objet de décoration ou le mor- ceau qui redonne vie à un bâtiment. Comme c’est le cas sur des chantiers comme le château de la Roche à Rigny où Samuel inter- vient plusieurs semaines

Restaurer ou créer, pour les collectivités ou les particuliers.

nées…” Un panel de créations qui s’adaptent tant à un inté- rieur rustique qu’à une résidence moderne. Car la matière, pierre calcaire ou granit, est par natu- re noble et peut trouver toute sa place chez des particuliers autant que sur des édifices publics à rénover : “Dans un cas comme dans l’autre, c’est du travail sur mesure” explique Samuel Faivre- Pierret qui en passionné qu’il est décrit étape par étape son travail de la pierre : “Il suffit

par an depuis quatre ans déjà et sans doute pour plusieurs années encore. À Loray pour redonner tout son prestige à l’autel de l’église. ÀMorteau éga- lement sur le chantier de la mai- rie et pourquoi pas un jour pour rénover le château Pertusier. Un défi que Samuel aimerait beau- coup relever. Il prendrait beau- coup de plaisir à travailler la matière et aurait à cœur d’y mettre la manière. D.A.

Ciseau et massette sont les outils de base du travail du tailleur de pierre.

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Des fuites dans le réseau d’assainissement ? Les pêcheurs de la Gaule Mortuacienne s’inquiètent des déver- sements intempestifs et nauséabonds observés à la sortie des sta- tions d’épuration et dans plusieurs affluents du Doubs. Pêche

En bref…

Féminisme “Osez le féminisme 25 !” orga- nise en collaboration avec Amnesty International, une action samedi 23 novembre (de 16 heures à 18 heures) place dʼArçon à Pontarlier, dans le cadre de la Journée internatio- nale de lutte contre les violences faites aux femmes. Au program- me : Projection, questionnaire, discussion, interpellation… “Excision”, peintures dʼIsabelle Charnaux, livre dʼor pour toutes celles et tous ceux qui sou- haitent dire stop aux violences faites aux femmes. Rejoignez- les. Renseignements : Isabel- le Meurville au 06 84 56 11 91 Football Le F.C. Morteau-Montlebon nʼa plus dʼentraîneur. Joël Amiot- te, entraîneur depuis le début de saison a présenté sa démis- sion le 17 novembre après une défaite 3-0 face à Illzach. Lan- terne rouge du championnat de C.F.A. 2, le F.C.M.M. est à la peine. Le coach espère créer un électrochoc et permettre à certains joueurs de se réveiller. Cantons Les élus de la communauté de communes de Saint-Hippoly- te ont voté à lʼunanimité une déclaration de principe sur le redécoupage des cantons.

“Tout Morteau ne serait pas

raccordé au réseau d’assainissement ?”, s’interroge Philippe Grosso,

le président de la Gaule Mortuacienne.

P lus que la pollution, c’est d’abord l’immobilisme des décideurs qui exaspèrent les disciples locaux de Saint-Pierre. “Nous avions été conviés à une réunion d’informations organisée par la communauté de com- munes du Val de Morteau en mars 2012, explique Philippe Grosso, le président de la Gaule Mortuacienne. À l’époque, on s’inquiétait du volume important de déchets rejetés à la sortie de la sta- tion d’épuration de Morteau. On trou- vait un peu de tout, notamment des lin-

gettes et des serviettes hygiéniques. On nous avait justifié la présence de ces détritus en arguant que la station était encore en période de réglages. Plus d’un an après ces promesses, la situation res- te inchangée.” Les pêcheurs locaux pointent également du doigt le tuyau d’égout au bas du quar- tier du Mondey qui recrache des boues grisâtres et objets usagés peu ragoû- tants. “D’où viennent ces déchets ? Tout Morteau ne serait pas raccordé au réseau d’assainissement ?” , dénonce le pêcheur.

Le constat n’est guère plus réjouis- sant du côté du ruisseau de Cornabey qui recevrait “tous les surplus de fosses septiques quand il y en a une.” Les pêcheurs sont en colère mais sur- tout inquiets de l’accumulation des pro-

400 cartes journalières. “On ne s’en sort pas trop mal en bénéficiant, il est vrai, du report des pêcheurs de la Loue sur les autres sociétés. On a aussi la chan- ce de pouvoir proposer un super-parcours en première et en seconde catégorie qui

blèmes. Ils craignent toujours les rejets des scieries, les épan- dages de lisiers sans respect des limites vis-à-vis des cours d’eau. “On n’est pas contre le fait de

s’étend du Pont du Diable à Remonot au pont de Sobey.” Phi- lippe Grosso constate par exemple, sans qu’il puisse l’expliquer, un phénomène de

Un surplus de fosses septiques.

nanisme sur les perches. Sans tomber dans le catastrophisme, il dénonce plu- tôt des soucis récurrents de pollution ponctuelle ou accidentelle. “Nos voisins pêcheurs de Grand’Combe-Chateleu qui espéraient que la nouvelle station ne déverse pas dans le ruisseau du The- verot sont aussi inquiets que nous.” F.C.

cohabiter avec deux stations d’épuration à cinq kilomètres l’une de l’autre, sous réserve qu’elles fonctionnent.” Les car- nets de pêche ont de plus en plus ten- dance à s’alléger à la Gaule Mortuacien- ne. Ce n’est pas une question d’effectif, car le recrutement va bon train dans cette société qui distribue 500 à 600 cartes annuelles, auxquelles s’ajoutent

La preuve par l’image avec les rejets grisâtres photographiés à la sortie d’un tuyau d’égout au Mondey.

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V A L D E M O R T E A U

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Morteau Parrainer un enfant près de chez soi À une époque où les liens familiaux sont souvent distants et les enfants trop livrés à eux-mêmes, y com- pris à la campagne, les pouvoirs publics ont trouvé une parade : le parrainage de proximité.

“I l existe des asso- ciations qui propo- sent de parrainer des enfants au bout du monde et

garde de l’enfance. Une insti- tution qui à présent développe cette idée sur le territoire du Pays horloger : “Nous travaillons en synergie avec des partenaires

c’est très bien. Notre concept consiste, lui, à parrainer un enfant… du bout de la rue” résu- me Nathalie Pernin, la respon- sable de l’association de sauve-

locaux comme la M.J.C. à Mor- teau” précise-t-elle avant d’exposer les avantages de ce parrainage strictement enca- dré par une charte publique et objet d’un suivi rigoureux. “Imaginez un enfant ou adoles- cent et un adulte du même sec- teur qui partagent une même passion : la randonnée, la pêche, les sorties culturelles, le vélo… ou tout simplement l’un qui a des difficultés scolaires et l’autre l’envie d’être utile en apportant son soutien.” L’idée est finale- ment très simple : rapprocher ces deux personnes qui parta- geront ensemble des moments bénéfiques pour l’un comme pour l’autre. Et cela ne s’adresse pas qu’aux enfants en difficultés ou de milieux sociaux défavorisés, pas plus que les parrains et mar- raines recherchés ne doivent forcément être des retraités. “Il s’agit de construire une relation de confiance, en aucun cas de se substituer à la cellule fami- liale mais au contraire de la compléter” insiste Nathalie Per- nin qui poursuit : “C’est de la solidarité, un acte de citoyenne- té réciproque créant une véri- table ouverture d’esprit. Le tout est bien entendu totalement bénévole.” Aussi séduisant soit-il, le par- rainage peut paraître plus uti- le en milieu urbain que dans

les campagnes où justement proximité et solidarité sont enco- re bien présentes. “Pas forcé- ment” rétorque la responsable, exemple à l’appui : “Prenez le cas en zone frontalière de toutes ces familles venues du grand Est ou du Nord pour travailler

en Suisse. Les oncles, tantes, grands-parents sont loin et les enfants qui ont été déracinés ont besoin d’avoir à côté d’eux en plus de leur papa et leur maman des adultes à qui se confier et avec qui partager des loisirs.” D.A.

Pour en savoir plus, une réunion publique est organisée à la M.J.C. de Morteau le vendredi 22 novembre à 20 h 30. Contact : enfance.parrainage@aseanfc.com ou 03 81 98 60 79

Nathalie Pernin se tient à disposition des personnes intéressées, adultes comme enfants.

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A près avoir accumulé 35 ans d’expérience dans le secteur du bâtiment, Daniel Chaudat a décidé de mettre à profit ses compétences en conception et performance énergétique de la construction pour créer sa propre entreprise. Ain- si, le 7 octobre, est née officiellement à Villers-le- Lac la société ABiTÉCO qu’il dirige. Elle est spé- cialisée dans la commercialisation de matériaux innovants pour la construction de maisons indi- viduelles. Le VBS-AKU est le système de coffra- ge qui a un temps d’avance en terme de perfor- mance thermique, phonique, et d’étanchéité à l’air. “VBS-AKU est un procédé unique qui a fait ses preuves puisqu’il existe depuis un demi-siècle. Environ 700 000 maisons en Europe sont construites avec ce système” indique Daniel Chau- dat. Les éléments mesurent deux mètres de long et 50 cm de hauteur. Le système est composé de deux panneaux en copeaux de bois (89 %) entre lesquels se trouve une plaque EPS graphitée dont l’épaisseur varie en fonction du niveau d’isolation souhaité (de 6 à 35 cm), et un vide dans lequel sera coulé du béton armé une fois le mur monté. Ainsi la maison sera conçue comme un ensemble homo- gène. “L’un des intérêts est qu’en une seule opé- la brique pour construire une maison individuelle. Explication. le système de coffrage VBS-AKU est plus intéressant que le plot ou

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Faire confiance au sapin du Jura Réunis à Morteau, les professionnels de la filière bois de Franche-Com- té ont détaillé un plan permettant au sapin et à l’épicéa de tirer leur épingle du jeu dans un marché concurrencé par les sapins du Nord de l’Europe. Économie

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Industries du Bois en Franche- Comté (A.D.I.B.), promoteur de la nouvelle marque “Sapin du Jura” lancée le 31 octobre der- nier à Morteau.Vigilants, les pro- fessionnels le sont. “Il existe en Franche-Comté un savoir-fai- re, rapporte l’A.D.I.B. Des hommes sont garants de la qua- lité du bois à toutes les étapes de sa transformation : ils sélec- tionnent les grumes, trient les bois avec classement qualitatif et dimensionnel, les traitent qua- litativement pour renforcer les propriétés mécaniques du sapin et ont renouvelé leur appareil productif avec un taux d’investissement plus fort que la moyenne nationale.” Ces qualités, il faut désormais les communiquer. Conséquen- ce : un “vrai” programme de valo- risation est en passe de naître. Il a pour objectif de développer la marque “Sapin du Jura”, la promouvoir. Vendredi 31 octobre à Morteau, la filière bois s’est réunie en présence de scieurs, représentants des communes forestières, propriétaires privés et O.N.F. avec pour objectif de valoriser les résineux que sont l’épicéa et le sapin en menant des actions de communication au niveau national par voie de presse ou lors de conférence. L’A.D.I.B. se chargera ensuite de développer les arguments pour utiliser davantage ce bois plutôt que ceux du Nord de l’Europe. La qualité en est un.

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D ans le Haut-Doubs, les maisons en ossature bois ont le vent en poupe. Mais bizarre- ment, seul 30 % de bois local est utilisé par les constructeurs pour réaliser des charpentes ou autres panneaux alors que le sapin du Jura n’a rien à envier

à ses concurrents, les bois du Nord. “Ils ont même des carac-

plus chers même si le sapin nécessite plus de tri et de mani-

téristiques techniques bien meilleures, en résis- tance notamment” évoque Étienne Renaud, le président du syndicat

pulation en scierie et au moment du séchage où il faut être vigilant” rap- porte de son côté Chris- tian Dubois, président de

Le sapin fait sa pub.

des résineux de Franche-Com- té. “Et au final, ils ne sont pas

l’Association régionale pour le Développement de la forêt et des

Étienne Renaud, président du syndicat des résineux de Franche-Comté rappelle les qualités techniques du sapin.

Autres points forts : un produit 100 % naturel sur 714 400 hec- tares, durable, moteur de l’économie régionale et inno-

vant. La filière est en passe de se fédérer. Notre sapin a tout à gagner. E.Ch.

La filière bois réunie à Morteau pour promouvoir les qualités du Sapin du Jura.

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V A L D E M O R T E A U

Villers-le-Lac De nouvelles salles

de classes dans les combles L’engouement autour du travail frontalier se répercute sur les effectifs scolaires. La municipalité de Villers-le-Lac valide l’aménagement de sept classes supplémentaires à l’école primaire du centre.

L a vie locale réserve par- fois bien des surprises. Les effectifs scolaires font du yo-yo à Villers- le-lac. “Il y a cinq ans, on crai- gnait une suppression de pos- te à l’école primaire du centre. Cet établissement accueille aujourd’hui 260 enfants répar- tis dans 10 classes. Les prévi- sions laissent entrevoir l’ouverture d’une nouvelle clas- se à la rentrée prochaine” , se

réjouit le maire Jean Bourgeois qui voit dans cette évolution les fruits d’une politique volonta- riste d’accueil de nou- veaux habitants.

principe de l’extension de l’école primaire. Le cabinet Architec- ture Prillard a été retenu pour

la maîtrise d’œuvre. “On en est au niveau de l’Avant-Projet Som- maire. L’idée étant de procéder comme à la maternelle en aména-

“Améliorer les conditions de travail.”

La position de Villers- le-lac adossée à la frontière participe aus- si à son attractivité. Il

est l’heure de pousser les murs. Avec l’agrandissement de l’école maternelle du centre réalisée en 1998, le conseil a validé le

geant le troisième étage du bâti- ment. Ce niveau se situe sur une dalle suffisamment robuste pour envisager une telle opération.”

Comme pour la maternelle, le bâtiment de l’école primaire sera agrandi par l’aménagement de nouvelles salles dans les combles.

De gros travaux en perspective avec la création de sept nou- velles salles dont cinq de gran- de capacité, pouvant accueillir jusqu’à trente élèves. Ce projet implique l’aménagement de vastes mansardes qui diffuse- ront la lumière du jour sous les combles. “On souhaite ainsi amé- liorer les conditions de travail des enseignants et apporter du confort aux enfants. L’extension va permettre une plus grande modularité. Elle offre la possi- bilité de transférer les salles d’activité à l’étage. On pourra également mieux encaisser les hausses d’effectifs sachant qu’au

final, l’école pourra recevoir 340 enfants.” Coût des travaux : envi- ron 600 000 euros. La commune a déjà engagé des demandes de subventions auprès de l’État et du Conseil général. Le chantier pourrait débuter en 2014 pour s’achever l’année suivante. “On va s’efforcer de concentrer tous les gros travaux en période scolai- re” , poursuit un maire qui esti- me aussi que ce type d’action confortera l’avenir du collège qui était lui aussi sur la sel- lette il y a quelques années de cela. F.C.

L’école du centre de Villers-le-Lac accueille 260 enfants.

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V A L D E M O R T E A U

Morteau Visiteurs bénévoles : ce qui n’est pas partagé n’est pas vécu Sans eux, la vie des résidents et des patients au centre hospitalier Paul-Nappez n’aurait pas la même saveur. Ils sont plus de 80 à œuvrer pour le bien-être de nos anciens.

L a générosité dans le Val de Morteau ne se limite pas uniquement auTélé- thon. Elle se reflète aus- si au quotidien par l’engagement des bénévoles qui agissent au ser- vice des plus démunis, des plus isolés. Cinq associations, soit plus de 80 bénévoles interviennent au niveau de l’hôpital de Morteau : l’Age d’Or, l’Entraide deVillers, la Croix Rouge, Jalmalv et l’aumônerie. Chacune apporte sa contribution et agit en partena- riat avec le personnel et les familles

pour répondre aux besoins et aux attentes des résidents ou des patients. Exemple avec l’Age d’Or. “Cette association a été créée il y a une quinzaine d’années par deux aides-soignantes. En accord avec le service d’animation, elle propose diverses séances récréa- tives, organise des spectacles, des concerts, des animations comme le prochain marché de Noël qui se tiendra à l’hôpital le 13 décembre” , annonce André Bono qui préside l’Age d’Or. Le bénévolat dans le secteur de

la santé s’inscrit dans une démarche d’accompagnement. C’est aussi un engagement et un contrat moral. “Leur rôle est de donner un peu de leur temps et d’assurer une présence régu- lière auprès des résidents qui le souhaitent” , indique Monique Declerc, la directrice de l’hôpital. Les actions des visiteurs béné- voles sont individuelles et col- lectives. “On rend visite aux patients. On les accompagne en promenade dans le jardin extérieur” , complète Jeannette Vaufrey de la Croix Rouge. L’établissement compte aujour- d’hui 126 patients et résidents. Les activités ludiques ne man- quent pas : chant choral, lotos, anniversaires des uns et des autres, cinéma, thé dansant, ani- mations musicales… Les béné- voles apportent leur énergie et leur enthousiasme à chaque rendez-vous. Le niveau de mobilisation évo- lue suivant le programme. “On participe activement aux entraî- nements des Olympiades” , pour- suit André Bono. Le bénévolat favorise aussi les échanges inter- générationnels. Cette démarche se traduit par exemple avec l’opération “Autour du jardin”. Chaque mercredi, des jeunes de

Les thés dansants font partie des animations proposées aux résidents et aux patients de l'hôpital.

la M.J.C. de Morteau viennent à l’hôpital aider les anciens à réaliser un jardin potager. Le bénévolat à l’hôpital rime for- cément avec altruisme. “On reçoit

cise André Bono. Le visiteur bénévole se doit aussi de faire preuve de discernement. Avant de s’engager, il bénéficie d’une formation et signe une charte

qui le souhaitent ainsi qu’un accompagnement spirituel et sacramental par la présence d’un prêtre à ceux qui le demandent. Cet accompagnement se vit dans le respect, l’écoute et la dispo- nibilité” , confie Anne Rognon qui coordonne l’équipe d’aumônerie. Certains résidents ne rateraient pour rien au mon- de la messe célébrée chaque ven- dredi dans la chapelle de l’hôpital. On comprend mieux le rôle indispensable des béné- voles. Aussi l’hôpital a-t-il pris la décision de leur accorder un temps festif autour d’un repas convivial qui aura lieu le 28 novembre prochain. F.C.

validée également par la directrice. “Ce docu- ment reprend les enga- gements réciproques et notamment le respect

beaucoup et on côtoie des personnes très attachantes” , appré- cie Irène Bergeon de l’association Entrai- de de Villers-le-Lac.

“On reçoit beaucoup.”

de la vie privée, de la dignité et de la liberté des résidents ou des patients. La discrétion induit de ne pas divulguer ce qui a pu lui être confié lors d’une visi- te” , confirme Monique Declerc. L’aumônerie occupe une place importante dans la vie de l’établissement. “Nous offrons un témoignage d’amitié à ceux

Le bénévolat, c’est aussi l’art de faire beaucoup avec peu. Il n’y a pas de petites économies. L’Age d’Or se finance en récupérant des vieux papiers. Cet atelier recyclage mobilise neuf béné- voles qui opèrent sous la hou- lette de Noël Tyrode. “On a récol- té 24 tonnes en quatre mois” , pré-

Les visiteurs bénévoles ici en piste apportent leur énergie aux séances récréatives.

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V A L D E M O R T E A U

Un atelier pour scientifique qui n’est pas une usine à gaz Recherche Toute nouvelle, la Zone Atelier Arc Jurassien (Z.A.A.J.) doit capitaliser les données recueillies sur le terrain par les chercheurs francs-comtois et suisses. Autre mission : valoriser les résultats et les faire connaître à l’international.

O ui, les chercheurs cher- chent. Et très souvent, ils trouvent. Mais, ils com- muniquent -souvent - trop peu. Inaugurée le 29 novembre, la Zone atelier Arc Jurassien (Z.A.A.J.) - labellisée par le C.N.R.S. - doit régler cet état de fait. Sur

l’Arc jurassien, dans le Haut- Doubs en particulier, les scien- tifiques de l’Université de Franche-Comté mais aussi de Suisse ou Rhône-Alpes ont col- lecté depuis des dizaines d’années d’innombrables données à la fois environnementales ou sociétales. “Le problème est que les travaux

sont sur les ordinateurs des cher- cheurs. Peu de dossiers sont par- tagés. Avec la Zone atelier, on doit combler ce déficit en créant une banque de données afin de donner une lisibilité et une pers- pective à nos études” témoigne Patrick Giraudoux, responsable de la Z.A.A.J. et chercheur au sein du laboratoire Chrono-envi- ronnement de Besançon. Les exemples sont nombreux. La Chi- ne, touchée par l’échinococcose alvéolaire (sujet traité par le laboratoire Chrono-environne- ment depuis 20 ans), pourra se rapprocher des études faites ici. “Quant à la propriété intellec- tuelle, elle sera respectée” avan- ce d’emblée Patrick Giraudoux. Quatre thématiques et neuf dis- positifs d’observation couvrent un très large espace, de Mouthe en passant par le plateau de Maîche et jusqu’aux confins de l’Ain, qui sont susceptibles d’intéresser les chercheurs du monde entier. Biodiversité de nos prairies, lacs jurassiens, tour- bières et réchauffement clima- tique, les pullulations de ron- geurs et les effets de la broma-

Patrick Giraudoux, membre de l’Institut Universitaire de France, dirige l’atelier dont l’objectif est de réunir toutes les études faites sur l’Arc jurassien.

diolone, ou les mouvements pen- dulaires transfrontaliers font partie des sujets maîtrisés par les chercheurs de l’Arc jurassien. “Ici, nous avons réussi à travailler avec de nombreux partenaires comme les collectivités, les O.N.G., les administrations, les parte- naires non conventionnels : on doit servir de modèle !” conclut Patrick Giraudoux. L’Arc Juras- sien en tant qu’espace géogra- phique doit devenir une réfé- rence scientifique. E.Ch.

Zoom 11 autres ateliers en France En France, 11 autres ateliers comme celui de lʼArc jurassien qui traite le thème Écologie-société doivent donner une lisibili- té plus grande aux études des chercheurs à lʼéchelon mondial. Les grands thèmes abordés sont : grands fleuves (avec la zone atelier de la Seine, Loire, Rhône, Moselle), usage des terres- biodiversité (Armorique, Alpes, Plaine et Val de Sèvre), Hwange (Zimbabwe), Changements climatiques-biodiversité-biogéochi- mie (Terres australes et antarctiques, Alpes), Environnement urbain (Strasbourg), Littoral (Brest-Iroise).

Les chercheurs de l’Arc jurassien, francs-comtois notam- ment, ont récolté de nombreuses données sur les impacts de la bromadiolone sur la faune et milans royaux. Ils vont les partager au monde entier.

Pour en savoir plus : http://zaaj.univ-fcomte.fr

Publi-information L’entreprise Faivre-Pierret déroule le tapis rouge Les 6 et 7 décembre, l’entreprise artisanale des Fins vous invite à ses portes ouvertes qui ont pour thème les revêtements de sol.

S i l’entreprise Faivre-Pierret est connue pour son savoir-faire en peinture, décoration, plâ- trerie, fenêtres, façade et isolation, il faut rappeler qu’elle est aussi spécialisée dans les revêtements de sol. Les 6 et 7 décembre, elle orga- nise ses portes ouvertes autour de ce thème. Pendant deux jours, de 9 heures à 19 heures non-stop, vous pourrez découvrir une gamme innovante de revêtements de sol intérieur pour

la maison, ainsi que d’autres produits destinés aux locaux professionnels (entreprise, collectivité, crèches, etc.).

Parmi les revêtements pré- sentés, il y aura les sols tex- tiles fabriqués à base de fibre recyclée (un produit écologique fabriqué avec 100% d’électricité verte). À voir éga- lement le textile pour les locaux à grand trafic. “Nous

L’entreprise Faivre-Pierret présentera également des sols destinés aux locaux professionnels (collectivité, entreprise, etc.).

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ries et les écoles, ainsi que les tapis d’accueil et une gamme d’accessibilité conforme à la norme E.R.P. 2015.” La particularité des sols proposés par la société Faivre-Pierret est qu’ils sont faciles à mettre en œuvre pour les particuliers qui voudraient les poser eux-mêmes. Dans le cas contrai- re, ils pourront toujours faire appel aux compétences de l’entreprise arti- sanale. Pendant deux jours, les visi- teurs pourront bénéficier des conseils de techniciens spécialisés dans ce domaine.

culiers, des sols à base de produits totalement naturel (gamme linoléum)” annonce l’entreprise Faivre-Pierret. Les parquets stratifiés et massifs seront également exposés ainsi que les lames P.V.C. à coller et à clipper. Si les particuliers trouveront à cet- te occasion des revêtements faciles à entretenir qui donneront du carac- tère à leur intérieur, les profession- nels aussi. “Il y aura des sols pour les locaux industriels, des sols tech- niques adaptés aux locaux recevant du public comme les crèches, les mai-

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