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3

GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE ET CONTRÔLE INTERNE

RAPPORT SUR LE CONTRÔLE INTERNE

100

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE

2016

-

GROUPAMA SA

notamment, elle détermine en coordination avec la Direction

Fiscale Groupe, le résultat fiscal financier (mobilier et immobilier) et

élabore les états réglementaires de nature financière destinés à

l’ACPR.

SA (cf.

supra

). S’agissant de la comptabilitédes placements, il est

en particulierà noter que des contrôlesstandardisés,faisant l’objet

de procédures écrites, permettent de garantir la fiabilité des

informations relatives auxplacements.

les comptabilités des entités sans moyens comptables propres

respectent les mêmes critères de contrôle interne que ceux

exposés précédemmentpour les comptes sociaux de Groupama

Les outils et procédures permettant la tenue des comptabilités

auxiliaires des placements (back-office titres et outil comptable) et

Comptes consolidés et comptes

3.4.5.2

combinés

Les procédures de contrôle interne permettant la fiabilisation de

la procédure d’anticipation des résultats.

l’information financière de consolidation aux actionnaires de

Groupama SA s’appuient sur six piliers : le contrôle d’adéquation

des compétences (autocontrôle), le contrôle intégré, les tests de

contrôle parallèles, le contrôle hiérarchique,le référentielGroupe et

Lesprocédures de sécurisation

(a)

de

l’autocontrôle

Leur mise en œuvre au niveau des services d’établissement des

comptes consolidés et combinés est identique à celle évoquée au

paragraphe relatifaux comptessociaux (cf.

supra

).

Le contrôle intégré

(b)

travers de liaisons sécurisées. Il comporte un grand nombre de

contrôlesdestinésà garantir la qualité de l’informationfinancière :

Le système d’élaboration de l’information financière de synthèse

du Groupe est implémenté sur l’ensemble des entités. Il s’appuie

sur une base unique de production de l’information de

consolidation. Toutes les entités viennent alimenter cette base au

le premier niveau de vérification réside dans la standardisation

de l’information (toute l’information du Groupe est mise en

forme selon un standardunique) ;

développement d’interfaces avec les ystèmesamont ;

exacte peut annuler), soit à des restitutions d’anomalies à

corriger. L’échelon central dispose en outre de la piste d’audit

de ces contrôles. Le système informatiquepermet un niveau de

contrôle automatique assez élevé renforcé par le

à un second niveau, une série de contrôles automatiques est

intégrée dans la phase de collecte de l’information individuelle

des entités. Ces contrôles pointent principalement l’exactitude

et la cohérenceglobale des éléments

renseignés.En

effet, selon

les types de contrôle,elle conduit soit à un blocage automatique

de la saisie d’information (que seule la saisie de l’information

au niveau central, des contrôles supplémentairessont exercés.

Ils relèvent notammentde la nécessairecohérencedes données

entre les différentes entités du Groupe (telles que par exemple

pour les opérations réciproques internes) et des opérations

centrales (conversion des filiales étrangères, écritures de

consolidation…).

du niveau social au niveau consolidé. Ce paramétrage est

régulièrementtesté (notamment parrééditionde scénarii anciens).

Le système est doté d’une piste d’audit permettant de procéder à

tous les croisements souhaités pour identifier et procéder au suivi

d’une donnée, et de tracer la source de toute donnée élémentaire,

Les testsde contrôle

(c)

opérations, qu’elles soient ou non informatisées. Au-delà des

procédures informatisées, ces procédures visent principalement

deux objectifs :

Il s’agit d’un ensemble de tests de vérification et de contrôle mis

en place afin de s’assurer de la fiabilité de l’exécution des

le contrôle de l’information d’origine (du point de vue de son

exactitude et par rapport à l’application des normes) ; ce

contrôle s’appuie principalement sur des contrôles de

cohérence, les prévisions, les notes d’analyse des comptes

sociaux (ou le rapport de gestion) de chaque entité et sur un

questionnairede pilotage qui permet de s’assurer de la correcte

application des normes et méthodes comptables les plus

sensibles auniveau du Groupe ;

la vérification des traitements centraux : des contrôles

d’exactitude sont menés pour garantir le bon traitement des

opérations centrales de consolidation (partage de capitaux

propres, dilutions/relutions…).

Les tests de contrôle ont été formalisés dans un guide derévision.

Le contrôle hiérarchique

(d)

procédures :

Il vise à s’assurer que les principaux éléments pouvant affecter la

sincérité et la régularité de l’information financière ainsi que la

situation patrimonialeet le résultat (social et consolidé)diffusés aux

actionnaires sont correctement appréhendés dans les données

présentées. Ce contrôle s’opère au travers de plusieurs

l’informationfigurant dans les comptes ;

travaux de contrôle de cohérencepar rapport aux prévisions, et

par rapport à tout élément pouvant permettre de croiser

réunions d’arrêté des comptes avec les collaborateurs

produisant l’information financière (avec examen des difficultés

rencontrées lorsde l’arrêté) ;

réunions d’arrêté avec les commissaires aux comptes des

comptes consolidés ;

réunions du Comité de Direction Générale pour examen des

comptes consolidés ;

réunions du comité d’audit et des risques pour examen des

comptes consolidés.

l’information financière et notamment des états financiers

consolidés ainsi que du rapport de gestion présenté au conseil

d’administration.

L’ensemble de ces travaux vise à conforter la qualité de

Le référentiel Groupe

(e)

Le référentiel comptable pour les comptes consolidés est le

référentiel IFRS. Sa diffusion à l’échelle du Groupe est consignée

dans un manuel de consolidation qui rappelle pour chaque poste

du bilan et ducompte de résultat :

le texte IFRSde référenceet un résumé dela norme ;