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Le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) est une
milice dominée par les Tutsi et établie par Laurent Nkunda
dans la région du Kivu (RDC) en décembre 2006, en effec-
tuant la jonction de plusieurs groupes paramilitaires et de
nombreux combattant tutsis. On estime ses effectifs à 8 000
environ. Début 2009, Bosco Ntaganda, issu de l’Union des
patriotes congolais et aujourd’hui officier du CNDP, a déclaré
qu’il reprenait la direction du mouvement après la chute de
Nkunda, arrêté le 22 janvier au Rwanda. C’est en intégrant une
partie des forces du CNDP à l’armée congolaise que Ntaganda
a pris la direction du CNDP. En théorie, 6 000 membres de la
milice ont intégré les FARDC, mais malgré plusieurs accords de
paix visant à transformer le CNDP en parti politique, ses forces
sont encore largement impliquées dans les combats et les pil-
lages qui marquent la région.
Le CNDP
L’armée congolaise (Forces armées de la RDC) compte environ 130
000 hommes, mais elle a souffert d’un certainmanque d’appui et n’a
pas toujours été payée. Beaucoup d’autres pays ont essayé d’aider
les FADRC, y compris des pays qui ont des intérêts miniers en RDC,
afin de stabiliser le pays. L’ONU a tenté de travailler avec les FARDC,
y compris en menant des opérations conjointes et en versant des
fonds pour payer les soldes, ces essais se soldant par des succès vari-
ables. Les FARDC ont été impliquées dans les atrocités et le pillage
au même titre que les paramilitaires.
Les FADRC
Les gorilles subissent aussi des pertes lors de leurs contacts di-
rects avec des miliciens armés, ou lorsqu’ils sont blessés à cause
de mines ou d’explosifs piégés. Ils passent l’essentiel de leur
temps à se nourrir et à se reposer, la plupart du temps au sol. Ils
passent plus ou moins de temps à un endroit donné en fonction
de la saison et de la facilité à trouver leur nourriture, ils se dépla-
cent souvent pendant des mois en formant un cercle approximatif
pour retourner en fin de parcours sur les sites qu’ils ont occupés
et qui ont eu le temps de se reconstituer, en utilisant une zone
allant de 5 à 40 km
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en fonction du terrain, de la saison et de
la facilité à se procurer leur nourriture. Les mines antipersonnel
et les explosifs piégés (généralement constitués d’une grenade à
fragmentation tenue par deux branchettes fourchues et d’un fil de
détente) ne sont pas posées au hasard mais sur les pistes, sur les
chemins de passage naturels tels les lignes de crête entre deux ter-
rains différents, ou sur des déclivités à proximité de points d’eau
ou à proximité des gués, tous lieux très fréquentés par les gorilles.
Cependant, malgré le grand nombre d’explosifs piégés et de mines
posés en RDC, seuls un petit nombre est susceptible d’atteindre
les gorilles, ceux qui sont placés sur les lignes de crête étant les
plus à même de le faire, ou ceux qui sont dans les champs si les
gorilles y font de fréquentes incursions. Les gorilles peuvent aussi
se faire prendre dans des collets posés spécialement pour eux ou
posés pour d’autres animaux.