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1972-
*6-1-1972, B. :
L’animalité, l’humanité sont relatives ; seule la Conscience est réelle.
Je sens que la Volonté supramentale est implacable et que les opérations de la
Force sont, même pour la conscience intérieure la plus évoluée, incompréhensibles
dans leur ensemble.
Dans le corps lui-même, de toute éternité, les secrets du futur étaient préparés.
Hier j’ai reçu un message de Krishna qui m’a d’abord été pénible, à cause de sa
forme sans doute ; puis j’ai compris encore une fois que Te demander de me
rappeler vers Toi, c’était encore demander pour moi, et qu’il me fallait cesser.
Je les ai quittés hier ; je ne sais pas si Tu veux vraiment que je continue d’être avec
eux, dans cette position.
Finalement, la seule manière d’être sincère, aussi longtemps que l’on est
« dessous », c’est, lorsque Tu le permets, de rester concentré sur l’action de la
Force et sur l’ouverture à elle.
*7-1-1972, France… :
Dés que, dans ma nature, je suis prêt à rejeter les actes et les attitudes suggérés
par l’ignorance et le désir, je sens monter un enthousiasme, une volonté si joyeuse
de collaborer, de se donner, qu’alors tout semble pouvoir aller très vite.
Mais lorsque je suis de nouveau englouti, repris par l’attrait et le désir, une tension
angoissée revient m’occuper.
T’aimer sans prétendre. Etre sans chercher à être.
Le corps, cette image, sont Tiens ; ils doivent pouvoir exprimer la beauté, la joie, la
lumière… et le vertige de la destruction continue de me ronger.
*13-1-1972, B. :
Encore une fois, j’ai voulu partir et Tu m’en as empêché. Je me sens perdu, atteint
de tristesse et d’impuissance.
Toute cette difficulté s’est concentrée dans le tabac et la nourriture.
Constamment, depuis quelques jours, je ressens une pression pénible au milieu de
la colonne vertébrale, à l’endroit de la fracture de l’année dernière.
L’amour, l’amour des êtres… est impossible tant que je ne serai pas divin.
Je hais la nature humaine, j’en suis blessé et j’ai peur. Je ne sais que faire, ni où
aller ; je ne crois plus à l’amour, à notre niveau, je retrouve ce qui était ma dureté
et mon indifférence. Il faut être divin, c’est le seul but et le seul intérêt de la
manifestation.
Je suis incapable de comprendre pourquoi Tu veux cette réunion de personnes ici,
mais je ne suis pas soumis, je ne veux pas rester, je sais que ce sont Tes enfants,