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Ici, petit grain de Toi, je peine. J’essaie de comprendre Ta Volonté…

Et ce jour, dans la ville, une solitude dans laquelle je ne sais pas m’agenouiller

devant Toi.

*18-12-1971, B. :

Un pas en arrière, une chute, ne signifient pas que Tu m’aies rejeté.

*19-12-1971, B. :

Je ne me sens pas digne de Ton sourire, aussi je n’ai pas l’élan pour aller le

trouver ; je dis « je voudrais » au lieu de vouloir et d’aspirer dans la confiance.

Les jours nous enchaînent à leur rythme, les nuits bavardes nous rejettent

inaccomplis…

Douce Mère, prend-moi dans la vérité.

*30-12-1971, B. :

Satprem m’a répondu : « Tu La reverras quand tu seras convaincu que tes propres

forces ne peuvent rien et que tu auras besoin d’Elle comme de la seule chose

nécessaire. »

Voilà. Pour le mental, c’est de toutes manières incompréhensible.

Malgré moi, je retiens surtout le fait que Tu aies permis ces mots : « Tu La

reverras… ».

J’ai peur de ne pas Te trouver, de ne pas comprendre ce qu’il faut faire pour que Tu

sois contente. Suivre l’exemple de Krishna, ou de Satprem, ou d’un autre, ce serait

tricher ; il me faut Te trouver, et Te garder…

D’un côté je n’aime pas ce que je fais ici, je n’aime pas le rôle que j’y ai, il me

semble mensonger car je sais bien que si Tu le veux, en un jour un être peut se

tourner vers Toi pour toujours… Je ne veux qu’une chose, marcher vers Toi,

marcher, marcher, jusqu’à ce que Tu me veuilles à nouveau avec les autres, unis

en Toi…

De l’autre côté je sais, je vois, que c’est Ta Volonté que je sois ici, et y persévère…

***