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justement cette intimité qui fait le charme du

»Strøg« pøur les habitants de la ville comme pour

les étrangers.

Mais le matin de bonne heure, tout est tran -

quille dans ces rues; on a le »Strøg« pour soi. La

chaussée, grasse de l’huile des autos, s’allonge dans

une perspective ininterrompue, les mannequins

derriére les grandes glaces des boutiques semblent

des touristes enchantés, hors d’état de gåter la vue.

Nord,

zwischen Vingaardsstræde und Lille Kon-

gensgade, Kopenhagens grosstes Hotel

d ’Angle-

terre,

ein alter, umgebauter »Adelshof«, und das

Gebåude der

Store nordiske Telegrafselskab

(Grosse norclische Telegraphengesellschaft) auf

der Ecke der Gothersgade. Mit dem grossen Ge­

båude der Ruckversicherungs-Gesellschaft »

Skan-

dinavia«.

neben dem Thottschen Palais ist die

Reihe abgeschlossen — alles in allem eine recht

Christiansborg Slot set fra Ridebanen. — Christiansborg Palace seen from the riding ground. — Chfiteau de Christiansborg vu du

manege. — Schloss Christiansborg, von Seiten der Reitbahn gesehen.

Cette vue, surtout å la

Østergade,

se réduit aux

édifices et aux coins de rues, mais ils dévoilent des

détails d’architecture que la foule cache d’habitude

et que l’on semble voir pour la premiére fois.

Mais å

Amagertorv

une vue vraiment curieuse

s’ouvre tout å coup devant les yeux: la place de

Højbro et le canal jusqu’au Chåteau de Chri­

stiansborg sur »rile du Chåteau« (Slotsholmen).

Slotsholmen!

Toute l’ancienne histoire de Copenhague se rat-

tache å cette petite ile ou se dressait jadis le

premier chåteau-fort de l’évéque Absalon. On en

découvre encore des traces ainsi que les ruines du

plus ancien Chåteau de Copenhague, qui sont des

curiosités tres remarquables.

wiirdige und zum Teil monumentale Einrahmung

dieses schonsten Platzes von Kopenhagen.

Die grosse Anlage in der Mitte duftet und

strahlt morgenfrisch. Die Blumen leuchten von

Tau und Far ben, sie schlingen sich iiber die Gras-

rabatten unter grossen, alten Båumen hin, die

eine Art Tempelkuppel iiber

Christians V Reiter-

statne,

ein Werk des franzosischen Bildhauers

L ’Amoureux

wolben.

Der Kopenhagener nennt sie einfach »Hesten«

(das Pferd), fur ihn ist sie nur ein Merkzeichen,

ein Ziel, ein Treffpunkt. Die Strecke von »Hesten«

auf Kongens Nytorv bis zum Kiosk auf dem Rat-

hausplatz, ist die beliebteste Stadtpromenade, der

sogenannte »Strøg«. Wåhrend des ganzen Tages

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