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RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION ET PROJETS DE RÉSOLUTIONS À L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DU 10 MAI 2017

6.1 Résolutions à caractère ordinaire

6

275

Document de référence 2016 — Capgemini

PRÉSENTATION DE LA 5

E

RÉSOLUTION

APPROBATION DE LA POLITIQUE DE RÉMUNÉRATION DU PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL

Les actionnaires sont désormais appelés à se prononcer sur la

politique de rémunération des mandataires sociaux en

application des nouvelles dispositions de l’article L. 225-37-2 du

Code de commerce, introduit par la loi relative à la transparence,

à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie

économique (dite loi Sapin II).

mandat pour l’exercice 2017, ont été arrêtés par le Conseil

d’Administration du 15 février 2017 sur recommandation du

Comité des Rémunérations. Ils sont décrits dans le rapport du

Conseil figurant en Section 2.4.1 du document de référence

2016.

Les principes et critères de détermination, de répartition et

d’attribution des éléments fixes, variables et exceptionnels

composant la rémunération totale et les avantages de toute

nature attribuables au Président-directeur général et constituant

la politique de rémunération le concernant au titre de son

Pour des facilités de lecture, ce rapport est repris ci-dessous

in

extenso

.

Politique de rémunération du

Président-directeur général

l’Assemblée Générale du 10 mai 2017.

actionnaires, conformément à l’article L.225-37-2 du Code du

commerce relatif aux principes et critères régissant la

rémunération des dirigeants mandataires sociaux. Elle reste

soumise à son approbation par les actionnaires lors de

La description de la politique de rémunération présentée ci-après

correspond au rapport du Conseil d’Administration aux

généraux

rémunération fixe ou variable, de l’attribution d’instruments de

capitaux ou du régime de retraite supplémentaire.

Les modalités de fixation de la rémunération du

Président-Directeur Général sont conformes aux prescriptions du

Code AFEP-MEDEF révisé et publié en novembre 2016. Les

éléments et la structure de la rémunération sont déterminés en

application des préconisations de ce Code, qu’il s’agisse de la

Outre le respect des règles « de place », conformément à la

pratique historique du Groupe, le Président-directeur général n’a

pas de contrat de travail, ne bénéficie ni d’indemnité de départ,

ni d’une clause de non concurrence, ni d’avantage en nature. Il

a, en outre, renoncé à percevoir des jetons de présence depuis

l’exercice 2009.

Conseil d’Administration.

Ces principes sont revus régulièrement et discutés au sein du

Comité des Rémunérations qui soumet la synthèse de ses

travaux et des propositions qui en découlent à l’approbation du

études comparatives pour s’assurer

de la transparence, de la

cohérence et de la compétitivité

de la rémunération au

regard des pratiques de marché tant en termes de niveau que

de structure et de modalités de calcul. Les recommandations du

comité prennent en compte le niveau et les composantes de

rémunérations des dirigeants exécutifs des sociétés du CAC 40

ainsi que les pratiques observées dans les principales sociétés

françaises et étrangères du secteur des services informatiques et

du conseil concurrentes du Groupe. Il est rappelé à ce sujet que

les pratiques en matière de publicité des rémunérations sont très

différentes selon les pays d’origine et les structures juridiques de

ces concurrents, en particulier lorsqu’il s’agit de sociétés de

personnes. Les sociétés du CAC 40 constituent de fait le

référentiel le plus pertinent et le plus transparent mais des

analyses complémentaires prennent en compte la dimension

internationale et concurrentielle du secteur dans lequel la Société

évolue.

Le Comité des Rémunérations s’appuie notamment sur des

Le Comité des Rémunérations a pris connaissance des

observations du Haut Comité de Gouvernement d’Entreprise

(HCGE) faites à Cap Gemini en juillet 2014 ainsi que de ses

rapports d’activité 2015 et 2016 et des rapports 2015 et 2016

de l’Autorité des Marchés Financiers sur le gouvernement

d’entreprise et les rémunérations des dirigeants des entreprises

cotées. Ces observations ont été prises en compte et intégrées

dans les éléments décrits ci-après. Aucune observation n’a été

faite en 2015, ni en 2016.

d’actions valorisées selon les normes IFRS soient

équilibrées

,

à la stratégie du Groupe

. La partie fixe est déterminée en

application d’une philosophie importante propre au Groupe, qui

aligne la structure de la rémunération du Président-directeur

général sur

celle applicable aux principaux responsables

opérationnels

. L’une des règles historiques du Groupe est que

la rémunération des cadres dirigeants est répartie en une part

fixe correspondant à 60 % de la rémunération théorique cible et

une part variable correspondant à 40 % de cette dernière,

correspondent aux pratiques habituelles du marché, qu’elles

soient

liées à la performance de l’entreprise et conformes

soumise au pourcentage de réalisation d’objectifs collectifs et

individuels préétablis.

S’agissant de la comparaison avec les entreprises françaises de

taille et d’ambition comparables, le Comité des Rémunérations

veille ainsi à ce que Cap Gemini soit au niveau des meilleures

pratiques du CAC 40 en termes de clarté et de cohérence des

Groupe a participé en 2016 à des études comparatives des

principales sociétés françaises menées par des cabinets

spécialisés. Il ressort de ces comparaisons que la rémunération

globale de M. Paul Hermelin se trouve proche de la médiane des

sociétés du CAC 40 et se situe à un niveau adéquat au regard

des rémunérations comparables du secteur tant en France qu’à

l’étranger. Le Conseil veille également à ce que les proportions

respectives des composantes fixe, variable et attributions

méthodes appliquées. À l’instar des années précédentes, le

appliquent. Les sociétés américaines comme CSC, Accenture

ou IBM se caractérisent par une proportion très significative de la

rémunération de long terme à base d’actions dans le total de la

rémunération d’ensemble.

pratiques de ses principaux concurrents internationaux.

S’agissant des sociétés nord-américaines ou indiennes, les

pratiques de rémunération dans ces deux zones géographiques

sont structurellement et culturellement différentes de celles

applicables aux sociétés européennes. L’observation de leurs

pratiques constitue toutefois une information pertinente sur la

nature du marché et le niveau des rémunérations qui s’y

Le Comité des Rémunérations s’intéresse également aux