PETITS ET GRANDS VERRES
américain (ou pseudo-américain) fo!'me la toile de
fond.
Ces bars peuoent être ceux du quartier des Champs–
É(ysées où fréquentent les cochers anglais, les amatezu·s
de cheoaux, les habitués des courses. Ony boille sloul,
le pale-ale, le whisky, de préférence aux cocktails et on
n'y- parle guère qu'anglais. Les aquarelles de Georges
Bottini ont conseroé en de plaisantes images lq sozwenir
de ces bars et de leurs habitués. Les autres bars s'eten–
dent Pers la gare Saint-Lazare, la Made leine et les
grands bouleoards. La clientèle y est plus dioerse.
~Non
seulement
s)·
rencontrent les hommes de sport, mais la
littérature, les arts, le théâtre et le cil'que ou le simple
plaisir y délèguent leurs représentants.
Au bar du Grand Hôtel fleurit la poésie aoec P.-J.
Toulet et ses amis. Foottit et Chocolat oiennent se delasse1·
après le cirque dans un autre bar ooisin et Foottit termi–
nera d'ailleurs ses jours, tout récemment, sous la Peste
blanche du barman dans un cabaret qu'il aura cree.
Chocolat danse au son du banjo, et un dessin de
Toulouse~
Lautrec
«
Chocolat dansant dans un bar » en porte encore
le témoignage.
Pour Toulouse-Lautrec lui-même, tous les bars étaient
bons, mais
il
aoait ses préférences. Le
«
Calisaya >>
(dis-
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