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pal'u et remplace pal' un cinbna) eut frequemment sa
oisite et aussi un bal' tl'anquille etpeu ooyant qui portait
comme enseigne «Eul'elca
» .
Le peintl'e du Moulin-Rouge
s'essaya mênie pcufois dans son ateliel'
à
la confection
de quelques cocktails, nuâs le plus soupent il nous J'ece–
paft en nous tendant la bouteille de «scotch » et le simple
siphon.
Tous ces bars de l'epoque Igoo furent des endroits
channants, assez inlùnes, peu enconibres . Les petites
pochettes de soie, formant drapeau, egayaient les éta–
gèl'eS où s'alignait la pe1TCl'ie , et de fraîches bl'anches
de celeri fleurissaient de leur oerdzzre les luisants comp–
toil's d'acajou. La !'ioe gauche elle-même vit s'ouorir
ses premiers bars au moment de l'E.xposition de Igoo,
tels qu'ils demeul'ent aujourd'hui, ou
à
peuprès. Le cock–
tail y fleurissait sans cloute, et sous des aspects assez
Pal'ies, mais il demeu!'ait un peu une cul'iosité et le régal
e.xceptionnel de quelques délicats.
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Bien différent était, CJers cette même époque, le bar
achalande de l'Amérique humide. Sans doute, les bars
populaires, les ((saloons>> débitaient-ils la bière par
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