PETITS ET GRA i\fDS
VERRES
tonneaux , mais,
à
peine avec moins d 'abondance Les
whiskys secs (ou straight highbalLs) de dijferentes p1·o pe–
nances. Les cocktails les plus demandes etaient le
llf
a r–
tini et le Manhattan, ce dernier
à
base de rye whisky.
Le prix en était modeste. Quinze cents pay aient un Pel'!'e
et on en avait deux pour un «quarter » (le quart d 'an
dollar) ce qui poussait
à
la consommation.
Beaucoup de bars étalaient alol's un afr ee Lunch
counter
»
oii buffet froid garni d 'une g rande va!'iete d e
sandwiches
à
la libre disposition des consommaleu!'s. L es
bars de certains grands hôtels firent mêm e de ce
bt~jfel
gratuit une table luxueuse et d 'une grande p1·ofusion.
Ce fut l'âge d'or, c'est le passé.
*
* *
On pourrait dire que l'évolution du cocktail (el d e
ses Pariétés congénères) se marqiie p eut-être aujour–
d'hui par une tendance qu'on appellerait assez justement
«domestique ». Quittant le restaurant et le café, le coclc–
tail se pousse peu
à
peu dans le f wnoir et la salle
à
manger.
Ce n'est point là,
à
la vérité, chose nouvelle pour les
pays tropicaux où nombre de familles ajoutaient aux
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