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GROUPE CRÉDIT COOPÉRATIF

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE

2016

1

RAPPORT DU PRÉSIDENT

Rapport du Président sur les procédures de contrôle interne et de gestion des risques

|

contrôle les valorisations des produits qui sont utilisées en comptabilité

ou dans les annexes IFRS, ainsi que les paramètres de marché et les

méthodes utilisées par les modèles de calcul ;

|

se charge de faire alimenter les systèmes de suivi des risques de

BPCE, et d’effectuer les contrôles fixés dans le cadre des référentiels

Groupe BPCE ;

|

effectue différentes études ponctuelles ou régulières ou contrôles

sur des sujets plus spécifiques ; les risques par grande classe d’actifs

sont analysés régulièrement et cette analyse est présentée sur une

base trimestrielle au Comité des risques ;

|

suit le risque porté par les opérations financières des associés, qui lui

sont communiquées régulièrement ;

|

rend compte au Comité financier, au Comité des risques, ainsi qu’au

Comité des risques Groupe du résultat de ses contrôles et de ses

analyses ;

|

propose au Comité des risques Groupe d’éventuelles modifications

des limites fixées aux expositions aux divers risques financiers,

en cohérence avec l’appétit au risque souhaité par le Conseil

d’administration ;

|

contrôle le bon respect des limites fixées :

}

d’une part, les limites que le Crédit Coopératif a définies pour

borner lui-même ses expositions aux risques financiers ; ces limites

sont décidées par le Comité faîtier des risques et font l’objet d’une

validation par le Conseil d’administration,

}

mais également les limites normalisées prévues par les référentiels

« risques de marché » et « risques ALM » du Groupe BPCE.

Le Département des Risques financiers travaille pour cela en étroite

collaboration avec les correspondants de contrôle interne du front et

du back-office qui effectuent sur la gestion des opérations financières

un certain nombre de contrôles de premier niveau, ainsi qu’avec les

correspondants de contrôle interne des établissements associés (un plan

de compte transversal des contrôles à réaliser au premier comme au

second niveau a été élaboré qui répartit la responsabilité des contrôles

de premier niveau entre le front, le middle et le back-office).

Risques sur opérations de marché et portefeuille de

négociation

Le portefeuille de négociation comptable selon les normes IFRS est

composé de dérivés de taux ou de change et ne contient aucune

opération spéculative.

Le Crédit Coopératif n’a donc aucun portefeuille de négociation au sens

prudentiel tel que le prévoit la CRD4 et n’est soumis à aucune exigence

de fonds propres complémentaires au titre des risques de marché ni

à la nécessité du suivi journalier rigoureux des positions que prévoit

la réglementation. Pour autant, le respect des limites les plus sensibles

est contrôlé sur une base journalière et les positions de la gestion pour

compte propre ainsi que la performance réalisée sont calculées et suivies

également chaque jour.

Risques de marché dans la gestion de la trésorerie et

pour compte propre

Un Comité financier, composé des responsables de la gestion pour

compte de tiers, du contrôle des risques financiers, de la trésorerie,

des front, middle et back-office, de la gestion globale du bilan, et du

Directeur financier, se réunit tous les mois. Il définit les orientations

de la gestion pour compte propre et limite le montant des risques

qui peuvent être pris ; en particulier, toutes les opérations financières

non autorisées doivent faire l’objet d’un accord préalable. Le Comité

financier émet d’autre part un avis sur le risque de contrepartie des

opérations financières proposées, la décision définitive, en cas d’avis

favorable étant prise par le Grand comité, décisionnaire sur les risques

de crédit.

Les risques de marché pris par le Crédit Coopératif sont essentiellement :

|

un risque de prix sur les obligations souveraines qui constituent la

réserve de liquidité rendue nécessaire par le ratio de liquidité ;

|

un risque actions qui réside essentiellement dans la part de

risque actions des parts d’OPCVM détenues dans le portefeuille

de placement ;

|

d’autres prises de positions éventuelles sur les marchés financiers,

plus marginales ; il n’y a pas eu de telles opérations en 2016 et les

opérations spéculatives sont interdites dans le Groupe BPCE depuis

l’entrée en vigueur de la loi de Séparation et de Résolution des

Activités Bancaires.

Ces diverses opérations s’effectuent dans le cadre d’autorisations

accordées en termes de limites de contreparties, de durée, de montant

ou bien encore de risque pris (sensibilité, stop loss, ou résultat d’un

scénario de stress), avec une limite globale pour le risque considéré

et des limites plus réduites pour des responsabilités ou des types

d’opérations particuliers.

Ainsi :

|

le risque porté par le portefeuille obligataire, qui est évalué

chaque mois par la baisse de prix qui résulterait de l’application d’un

scénario de crise des spreads de crédit obligataires, est limité à un

certain pourcentage du montant des fonds propres ;

|

des montants d’encours maximal par contrepartie ont été définis ;

ce montant est de 8 millions d’euros pour les contreparties du

portefeuille d’obligations d’entreprises qui doivent être éligibles par

ailleurs à la réserve de liquidité ;

|

le risque de taux pris par le trésorier, dans le cadre de la gestion de la

trésorerie, fait l’objet d’une limite, d’un calcul et d’un suivi journaliers

particuliers, un contrôle de premier niveau étant fait par le trésorier

lui-même et un contrôle de second niveau par le Département des

Risques financiers ; le risque de taux de cette activité est par ailleurs

intégré à l’exposition globale à l’évolution des taux de la gestion

pour compte propre qui est suivie par ailleurs et qui fait l’objet d’une

limite plus globale ;

|

la part de risque actions et de risque de taux contenus dans les

OPCVM en portefeuille est évaluée par une analyse en transparence

des OPCVM et est rapprochée des limites fixées après prise

en compte en complément des éventuels contrats sur indices conclus

à des fins de couverture ;

|

pour le risque de change, deux limites sont contrôlées chaque jour :

}

une première limite est fixée à l’opérateur en devises pour les

opérations qu’il effectue sous sa propre responsabilité,

}

la position globale de change est également suivie au jour le jour

à travers les soldes des comptes comptables concernés, ce qui

permet de repérer d’éventuels retards ou anomalies dans la prise

en compte des opérations ;

|

les opérations dérivées sont limitées à des opérations effectuées avec

la clientèle pour couvrir les risques auxquels elles sont exposées et

elles font l’objet de couvertures systématiques sur les marchés, au

moyen d’opérations « miroirs » ou « back to back ».

Le Département des Risques financiers effectue un contrôle de second

niveau sur le respect des limites fixées dont elle rend compte au

Comité financier et, en cas d’urgence, à la Direction générale (en cas

de dépassement d’une des limites prévues par un référentiel Groupe,

la Direction des Risques Groupe BPCE est également informée sans

délai) ; elle s’appuie principalement pour ses contrôles sur les données

du

front-office

et sur celles du

back-office

, dont la cohérence est contrôlée

chaque jour par un rapprochement automatisé des stocks d’opérations

issus des deux logiciels qu’exploite le

middle-office

.