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GROUPE CRÉDIT COOPÉRATIF

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE

2016

1

RAPPORT DU PRÉSIDENT

Rapport du Président sur les procédures de contrôle interne et de gestion des risques

des capacités de cession d’actifs ; tous les établissements étant

dans la même situation, la baisse de la production de dépôts à

vue est plus faible (moyennant un surcoût), celle de la production

nouvelle de crédits peut en revanche être plus importante qu’en

crise de signature,

}

enfin un troisième scénario mixte, combinant une crise de liquidité

affectant l’ensemble du système financier et une crise de défiance

plus marquée sur la signature du Groupe ; l’effet sur les ressources

est celui du pire des deux scénarios précédents mais la réduction de

la production nouvelle de crédits peut être encore plus importante

sans effet d’image négatif.

Les actifs disponibles et les créances mobilisables doivent permettre,

dans chacun de ces trois scénarios, d’éviter le manque de ressources.

L’évolution du nouveau coefficient de liquidité réglementaire (le LCR,

en vigueur depuis le 1

er

octobre 2015) est suivie avec un objectif

supérieur aux exigences réglementaires et le montant du coefficient

en fin de mois fait l’objet de prévisions de façon à garantir le respect

de l’objectif fixé.

Risque global de change

La position globale de change est calculée et suivie chaque jour, à partir

des comptes comptables en devises pour vérifier qu’elle reste bien

inférieure à la limite définie en interne.

Cette limite est elle-même inférieure au seuil de 2 % des fonds propres

au-delà duquel s’applique une exigence spécifique de fonds propres au

titre du risque de change.

Les limites fixées à la salle des marchés et à la Direction des Affaires

Internationales sont très faibles, le risque de change est essentiellement

porté par les participations acquises en devises étrangères.

1.3.3.4

Risques opérationnels

La maîtrise des risques opérationnels repose sur un dispositif de contrôle

interne – associant prévention et contrôle – appliqué à l’ensemble des

activités. Ce dispositif relève en premier lieu de la responsabilité des

hiérarchies des Directions opérationnelles. Il s’appuie sur des procédures

détaillées et sur une surveillance permanente de l’activité.

Dans le cadre de la réglementation prudentielle issue de Bâle 2, le

Crédit Coopératif a déployé un dispositif propre à la gestion des

risques opérationnels, fondé sur une méthodologie commune aux

établissements du Groupe BPCE reposant d’une part, sur le référentiel

des normes et méthodes et d’autre part, sur l’outil de gestion, PARO

(Pilotage Analyse Risques Opérationnels). Le référentiel décline

notamment les normes applicables en matière de collecte et de suivi

d’incidents ainsi que d’évaluation des risques et du dispositif de maîtrise

des risques (DMR) ; les modalités en matière d’indicateurs y sont

également consignées. La bonne application de ce corpus de règles est

traduite dans le plan de contrôle permanent intégré dans l’outil Groupe

BPCE PILCOP. La typologie des risques normés inclut un socle de

risques défini par BPCE, composé de risques potentiellement majeurs

ou récurrents pour le Groupe et des scénarios de place. Cet ensemble

assure l’homogénéité globale du dispositif.

Une base de données des incidents de risques opérationnels est

alimentée au fil de l’eau.

Le déploiement de la fonctionnalité « incidents » de l’outil PARO auprès

des métiers permet de relever les risques significatifs et de s’assurer que

des mesures correctives sont prises ; l’historique des événements est

aussi l’un des éléments d’analyse du processus de révision annuelle de

la cotation des risques. Le déploiement des indicateurs, aux côtés des

volets incidents et cartographie, se poursuit. Le suivi des plans d’actions

est progressivement intégré dans l’outil PARO.

1.3.3.5

Risques de non-conformité

Au Crédit Coopératif, le suivi des risques de non-conformité est assuré

par des équipes constituées à cet effet, relevant de la Direction des

Risques et de la Conformité. Ses missions sont les suivantes :

|

prévenir le risque de non-conformité tel que défini à l’article 10-p

de l’arrêté du 3 novembre 2014 : « … risque de sanction judiciaire,

administrative ou disciplinaire, de perte financière significative ou

d’atteinte à la réputation, qui naît du non-respect de dispositions

propres aux activités bancaires et financières, qu’elles soient de

nature législative ou réglementaire, nationales ou européennes

directement applicables, ou qu’il s’agisse de normes professionnelles

et déontologiques, ou d’instructions des dirigeants effectifs

prises notamment en application des orientations de l’organe de

surveillance » ;

|

préserver l’image et la réputation du Groupe Crédit Coopératif

auprès de ses clients, ses collaborateurs et partenaires.

Le Directeur des Risques et de la Conformité assure la fonction

réglementaire de responsable de la Conformité vis-à-vis de l’Autorité

de contrôle prudentiel et de résolution et celle de Responsable de la

Conformité pour les Services d’Investissement (Autorité des marchés

financiers).

Les actions de prévention s’appuient sur le dispositif de veille

règlementaire Groupe et en particulier sur celle de la Filière Conformité

animée par BPCE. L’action de la Conformité porte sur l’émission

d’avis préalable à la décision de mise en marché des nouveaux

produits, le suivi des dispositifs de gestion des conflits d’intérêts, la

mise à jour et le rappel de procédures déontologiques applicables à

tous les collaborateurs, l’établissement d’un plan annuel de formation

réglementaire et la sensibilisation des collaborateurs entrants. En outre,

une procédure d’alerte déontologique permettant la centralisation des

dysfonctionnements relevés dans l’application des lois, règlements,

normes professionnelles et codes de déontologie est maintenue

opérationnelle. Aucune alerte n’a été transmise en 2016.

Les actions de surveillance se traduisent par la mise à jour d’une

cartographie des risques et par des contrôles réguliers. Dans la pratique,

le département conformité réalise chaque année des contrôles dits

de supervision sur les principaux dispositifs de conformité et de

protection de la clientèle ainsi que des contrôles sur les dispositifs

relatifs aux prestations de services d’investissement pour le compte du

RCSI. Par ailleurs, le département Conformité s’assure en s’appuyant

sur le département Contrôle Permanent de la complétude du

dispositif (déploiement et mise à jour des référentiels de contrôles de

conformité PILCOP des différentes activités : unités du siège et réseau)

et de l’efficacité du dispositif en fonction des résultats des contrôles

permanents.

En 2016, le département Conformité a participé au projet relatif à la

mise en place du dispositif sur les comptes en déshérence (loi Eckert).

En matière de lutte contre le blanchiment et le financement du

terrorisme, le dispositif de surveillance repose sur deux niveaux :

les collaborateurs en agence, qui contrôlent les alertes transmises

quotidiennement en s’appuyant sur la connaissance qu’ils ont de leurs

clients et la cellule dédiée à la lutte contre le blanchiment et financement

du terrorisme qui s’assure de la qualité des contrôles réalisés en agence.

Cette cellule analyse les doutes et les déclare à TRACFIN. Elle est

également en charge du traitement des alertes générées par les outils

de filtrage de lutte contre le financement du terrorisme.