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GROUPE CRÉDIT COOPÉRATIF

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE

2016

43

1

RAPPORT DE GESTION

DU CRÉDIT COOPÉRATIF

RAPPORT

DU PRÉSIDENT

LES COMPTES

DU CRÉDIT COOPÉRATIF

INFORMATIONS

COMPLÉMENTAIRES

Rapport du Président sur les procédures de contrôle interne et de gestion des risques

Les opérations sont traitées dans le cadre des procédures internes qui

encadrent l’activité et concernent :

|

les risques de marché :

}

la gestion des opérations de change,

}

le marché obligataire primaire et secondaire,

}

la surveillance et la maîtrise des risques de marché ;

|

les risques opérationnels dans le cadre des activités de la salle des

marchés :

}

le contrôle de la saisie des opérations faites par les centres d'affaires

sur les titres de créances émis par le Crédit Coopératif,

}

la gestion des tickets d’opération du

front-office

vers le

back-office

,

}

les envois de confirmation des opérations négociées directement

par les opérateurs avec les clients ayant un accès direct à la salle

des marchés,

}

les contrôles de premier niveau par les opérateurs et le responsable

de l’activité pour les opérations du jour saisies dans le logiciel du

front-office

.

Le suivi du risque de contreparties fait l’objet d’une procédure toute

particulière :

|

le Comité financier donne son avis sur les demandes qui doivent

lui être présentées pour chaque contrepartie potentielle et le

Département des Risques financiers s’assure du respect des limites

décidées : les positions en provenance du logiciel du back-office

alimentent chaque jour une application dédiée dans laquelle les

limites accordées sont confrontées aux engagements constatés ;

toute anomalie éventuelle doit être expliquée, corrigée ou justifiée ;

|

un reporting mensuel donne l’état du risque de contrepartie porté

par les contrats d’échange de taux vendus à la clientèle ;

|

enfin, des règles ont été définies pour limiter les montants et les

durées en fonction de la nature de la contrepartie, de sa notation et

du portefeuille concerné (ces règles font l’objet d’une validation par

le Conseil d’administration du Crédit Coopératif).

1.3.3.3

Risques globaux dans la gestion de

bilan

Un Comité de gestion spécifique, le Comité ALM, est consacré à la

gestion globale du bilan du Groupe.

Le calcul des positions et l’établissement des reporting est assuré par

une cellule de gestion actif/passif qui dépend de la Direction financière.

Ce calcul s’effectue à partir d’un outil dont l’exploitation et le

paramétrage sont assurés de façon centralisée par BPCE.

Le Département des Risques financiers assure un contrôle de deuxième

niveau sur les travaux de la cellule ALM en respectant le référentiel

Risques ALM qui norme les contrôles à effectuer au sein du Groupe

BPCE.

Risque global de taux

Le Crédit Coopératif est exposé au risque de taux et de liquidité

dans le cadre de son activité courante de collecte de ressources et de

distribution de crédits à la clientèle.

Le risque global de taux est mesuré chaque trimestre dans le cadre

du référentiel Groupe BPCE qui prévoit des limites qui s’imposent à

chaque établissement du Groupe. Le Crédit Coopératif ne s’est pas

fixé de limites internes plus contraignantes que ces limites « Groupe ».

Mesure de l’effet de l’évolution des taux sur la marge

d’intérêts prévisionnelle

La marge d’intérêts sur les quatre prochaines années est calculée

pour un certain nombre de scénarios d’évolution des taux (dont une

baisse ou une hausse uniforme de tous les taux de 100 points de base,

mais aussi celui d’une baisse des taux longs et d’une hausse des taux

courts) ; des limites Groupe sont fixées pour limiter l’impact sur la marge

d’intérêts des deux prochaines années dans le pire scénario.

Calcul des impasses à taux fixe

Ces impasses sont calculées par différence entre les encours moyens

prévisionnels du stock des ressources à taux fixe et ceux du stock

des emplois à taux fixe. Les produits à taux variable sont considérés

comme fixes jusqu’à la prochaine date de refixation de leur taux. Tous

les emplois et ressources du bilan et du hors-bilan sont échéancés,

soit selon leurs dispositions contractuelles, comme dans le cas des

crédits, soit selon un échéancier conventionnel (pour les dépôts à

vue, chaque strate d’évolution du stock est amortie linéairement sur

une durée plus ou moins longue selon la catégorie de clientèle). Les

impasses constatées sur différentes maturités doivent être inférieures à

un pourcentage décroissant du montant des fonds propres.

Sensibilité de la valeur actuelle nette du bilan

Cette sensibilité, calculée chaque trimestre à partir des impasses à taux

fixe en bilan statique et des impasses sur inflation, est un indicateur

synthétique complémentaire au calcul d’impasses qui respecte les

préconisations du Comité de Bâle en matière de mesure du risque

global de taux.

Le dépassement éventuel de cette limite, qui est de 20 % des fonds

propres, est considéré comme un incident « significatif » qui doit être

immédiatement déclaré à l’ACPR conformément aux exigences de

l’arrêté du 3 novembre 2014.

Risque de liquidité

Le Crédit Coopératif est structurellement prêteur sur le marché

interbancaire mais il collecte aussi des ressources longues dans le cadre

de son activité et en fonction de ses besoins. Une double limite est

fixée à la position emprunteuse qu’il peut avoir au jour le jour : une

limite définie en interne pour les positions prises sur les marchés mais

aussi une seconde limite définie dans le cadre du référentiel de Gestion

Actif-Passif de BPCE et qui tient compte des positions prises avec des

établissements du Groupe BPCE (en 2016, les opérations au jour le jour

concernées étaient en totalité conclues avec BPCE).

Le risque de liquidité est également mesuré dans le cadre du référentiel

Risques du Groupe BPCE de la façon suivante :

|

d’une part, par un calcul classique d’impasses sur toute la durée de vie

du bilan (ressources du stock moins emplois du stock), l’insuffisance

de ressources devant rester limitée à 15 % du montant des actifs ;

|

d’autre part, par un calcul ayant comme base de départ les impasses

de liquidité à trois mois, en bilan dynamique et qui est effectué pour

trois scénarios de crise :

}

un premier, dit de « stress de signature » : crise de liquidité

conjoncturelle provoquée par la perte de confiance dans la solidité

financière du Groupe BPCE qui interdirait tout accès au marché

des capitaux (hypothèse conservatoire) ; il se traduit par une baisse

des dépôts clientèle (stock et flux), de la production nouvelle de

crédits sur certains segments (l’essentiel du portefeuille de titres

de placement peut être cédé en un mois),

}

un second scénario dit de « stress systémique » : crise de liquidité

affectant l’ensemble du système financier qui se traduit par une

fermeture générale des marchés de capitaux, une forte limitation