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L’IFCAM doit donc progresser fortement

pour répondre aux enjeux stratégiques et technolo-

giques en matière de développement des compétences.

C’est une responsabilité que l’IFCAM est prêt à assu-

mer. Il saura être créatif et réactif, tout en satisfaisant

aux contraintes industrielles et budgétaires qui s’im-

posent à l’ensemble du Groupe. L’IFCAM a montré

ces dernières années, comme il l’avait déjà fait dans le

passé, sa capacité à s’adapter et à mettre à la disposi-

tion de ses adhérents des programmes de formation

de qualité et compétitifs. L’efficacité économique de

l’IFCAM a fortement progressé ces trois dernières

années, montrant au passage la pertinence de la trans-

formation de l’IFCAM en GIE.

Cependant, il ne pourra seul relever ce défi. Tout

d’abord, par construction, un GIE ne dispose pas de

capacité d’autofinancement. Or l’investissement doit

être à la hauteur des enjeux. Nous avons, en effet,

besoin d’investir dans les infrastructures technolo-

giques, dans la conception des programmes, dans un

campus à la fois numérique et physique. Certes,

l’IFCAM dispose de fonds propres, accumulés au fil

du temps. Il est normal qu’il les mobilise. Néanmoins,

ils ne seront pas suffisants. Les adhérents du GIE ont

approuvé les premiers programmes d’investissement.

Ils devront être renforcés. À côté de l’investissement

financier, il y aussi l’investissement dans un corps de

formateurs Groupe. La création du GIE nous a permis

de mettre en place cette ressource partagée. Les

« Form’acteurs » sont, à fin 2015, près de 800. Ils

contribuent à diffuser les compétences du Groupe et à

créer une véritable culture commune basée sur le pro-

fessionnalisme et sur le partage des compétences. Ce

succès doit être entretenu et développé.

La richesse du Groupe, ce sont ses collabora-

teurs. Les efforts en matière de développement des

compétences doivent être consentis pour entretenir

ce capital inestimable. L’autonomie des entités, leur

capacité à tester et à conduire des projets, est une autre

richesse, un formidable avantage concurrentiel

Une logique

d’investissement

à pérenniser

qu’il faut cultiver. C’est pourquoi la formation doit

être une démarche collective conduite dans une

logique de subsidiarité. La gouvernance de l’IFCAM

s’efforce de trouver le juste équilibre entre la liberté

nécessaire des entités et la non moins nécessaire disci-

pline qui doit prévaloir sur des thèmes de formation

stratégique. Les efforts de transparence, l’association

de près de 70 représentants d’entités adhérentes, nos

techniques de conception pédagogique basées sur la

co-construction avec les entités utilisatrices, montrent

notre attachement à ce modèle dont la force provient

de cet équilibre qui fait la synthèse entre les avantages

de la décentralisation et ceux de la cohésion. Ce

modèle a permis à l’IFCAM de réussir hier. Demain,

nous en sommes persuadés, il assurera son avenir.

Une démarche

collective

dans une

logique de subsidiarité

Le comité stratégique de l'IFCAM en 2016.

De gauche à droite : Christelle Chappaz,

Martin Naux, Minh-Lan His, Denis Faure,

Christine Drac, Jean-Yves Duermael,

Raphaël Squiban.

1976-2016    L’IFCAM a 40 ans

Ensemble, formons notre avenir

D' AUJOURD'HUI À DEMAIN... VERS LA TRANS-FORMATION PERMANENTE