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La ludo-pédagogie, véritable
levier d’apprentissage
Christelle Chappaz,
directrice
de la pédagogie et des formations
métiers, apporte son éclairage
*
« Les jeux sont omniprésents en formation :
serious games
, jeux scénarisés sur la base d’une méta-
phore, jeux de plateau sur mesure, jeux de société issus du
grand public… Le jeu est une modalité riche pour le péda-
gogue car il permet de concrétiser différents principes péda-
gogiques. »
[Source : Sandra Enlart, Ingénierie en for-
mation d’adultes, 2002.] Ainsi, par exemple, lorsque le
jeu est utilisé en formation, l’apprenant est « acteur de
son apprentissage », il s’implique, il agit. Le jeu amène
les participants à prendre des décisions, à faire des
choix, à mobiliser des comportements.
Les jeux «sérieux» sont bâtis à partir de situations réelles.
Ils permettent de prendre du recul par rapport à sa situa-
tion professionnelle, de prendre des risques, d’explorer,
d’expérimenter… sans stress, sans se sentir évalué.
Le jeu est également en rupture avec des modalités
d’apprentissage plus classiques. Son impact est fort
car il permet d’utiliser les émotions pour accélérer et
ancrer les apprentissages. Le jeu crée en effet la sur-
prise, la curiosité. Le jeu marque les esprits et laisse un
souvenir à l’ensemble du groupe.
Introduire le jeu permet de varier le rythme, les modali-
tés ; cela contribue notamment à une bonne dynamique
d’apprentissage, à éviter la lassitude. Enfin, l’apprenant
joue avec les autres, dans des logiques de coopération,
de compétition… Il se confronte aux autres pour évo-
luer dans ses propres représentations. La dimension
conviviale participe à la création d’un climat propice à
l’apprentissage. Ainsi, à l’IFCAM, le jeu est une modalité
que nous préconisons, dès lors qu’elle s’articule dans un
dispositif cohérent d’apprentissage.
*
Extrait de l’article issu du livre blanc de décembre 2012, publié par
l’IFCAM et Crédit Agricole SA : «Le boom du ludique dans la formation
à distance».
La formation tient une
place essentielle dans la qualité des
ressources humaines des entreprises.
Le Crédit Agricole n’échappe pas à
cette exigence. L’administrateur de
l’IFCAM partage cette responsabilité
aux multiples facettes.
La première exigence est de tout
mettre en œuvre pour que l’Institut
puisse former les équipes aux tâches
actuelles tout en favorisant leur
adaptation aux métiers de demain.
Ensuite l’IFCAM doit être le lieu
où se construisent les talents dont
le Groupe aura besoin dans les
Caisses régionales, de CAsa et des
filiales adhérentes. Mais pour que
cette ambition soit réalité, l’IFCAM
doit poursuivre sa transformation
et mobiliser l’énergie de ses
55 adhérents.
Ce jour-là, l’univers CAsa et
l’Univers FNCA coexisteront dans
un univers unique, le groupe
Crédit Agricole, au service de ses
sociétaires et clients. Je souhaite un
plein succès aux équipes IFCAM!
prochaines décennies. Cela nécessite
une anticipation permanente et une
analyse prospective des évolutions de
notre environnement pour être prêt.
Mais je perçois également, au sein
du conseil d’administration, le rôle
majeur que peut jouer l’IFCAM pour
créer ce lieu où naîtra la culture
commune de toutes les entités
du Crédit Agricole, ciment d’un
Groupe uni dont les ambitions sont
partagées par tous, élus et salariés.
L’IFCAM sera ce creuset.
Les administrateurs y contribuent
en étant les représentants des
«
« L’IFCAM
doit être le lieu
où se construisent
les talents »
VINCENT DELATTE,
PRÉSIDENT DE LA CAISSE RÉGIONALE
CHAMPAGNE-BOURGOGNE
ET MEMBRE DU CONSEIL D'ADMINISTRATION DE L'IFCAM
1976-2016
L’IFCAM a 40 ans
Ensemble, formons notre avenir
LE MOT DE...