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EuroWire – Septembre 2010

88

article technique

d’être utilisés comme des alternatives.

Lorsqu’elle est revêtue d’étain, la ferraille

peut être réintroduite directement dans le

cycle du matériau (

voir Tableau 1

).

En outre, ses propriétés mécaniques

et

technologiques

correspondent

relativement bien à celles du CuFe2P.

Toutefois, il existe d’évidents points de

faiblesse en termes de comportement

au ramollissement et de résistance à la

relaxation (

voir Tableaux 2 et 3

).

Une analyse de l’alliage BB05xi récemment

développé

montre

une

situation

différente.

Grace

à

l’harmonisation

ciblée des éléments liants (étain, nickel

et phosphore) ce matériau offre des

propriétés mécaniques et technologiques

comparables à celles du CuFe2P, ainsi

qu’à celles du profil des propriétés requises

pour le processus supplémentaire et pour

l’application finale, en ce qui concerne

le comportement durant le ramollisse-

ment et la relaxation (fluage du composant

sous tension à haute température) (

voir la

Figure 3

).

Durant le traitement complémentaire à

hautes températures, l’épaisseur de la

couche liante se formant entre le matériau

de base et le revêtement d’étain du BB05xi

étamé est comparable à celui du CuFe2P.

Par conséquent, les lignes de production

ne doivent pas être converties pour

l’introduction de ce nouveau matériau

composite (

Figure 4

).

En

outre,

ce

nouvel

alliage

est

particulièrement significatif puisque la

ferraille étamée résultant de différentes

phases de la chaîne de la valeur ajoutée

est directement recyclable. En plus,

une comparaison des valeurs des

métaux BB05xi et CuFe2P ne justifie

pas la différence entre les coûts du

recyclage indirect et direct de la ferraille

de production et de poinçonnage qui

généralement, dans ce secteur, s’attestent

de 20% à 25% environ de la valeur du

métal – ce dernier étant un facteur

d’importance fondamentale à une époque

où le prix des matières premières est élevé

et à la hausse.

Par exemple, avec un pourcentage de

ferraille de 70%, les coûts de fusion

peuvent rapidement s’aligner aux coûts de

production, en générant ainsi des doutes

quant à la faisabilité économique de la

totalité du processus.

L’utilisation d’un bronze phosphoreux

revêtu d’étain représente donc une

alternative valable aux alliages de

cuivre-fer étamés tant du point de vue

écologique qu’économique (l’utilisation

supplémentaire de l’électricité et de l’acide

pour le traitement électrolytique de la

ferraille est éliminée).

2.2 Développement 2

Les alliages d’aluminium sont utilisés pour

les connecteurs et les composants dans

des applications d’ingénierie électronique

et électrique attendu qu’ils présentent

des caractéristiques d‘élasticité excellentes,

une bonne résistance aux tensions

thermiques et électriques, un relâchement

réduit de la tension et une excellente

capacité de pliage et de soudabilité.

Normalement, aux alliages de ce type on

ajoute une petite quantité de phosphore

pour la désoxydation: c’est pourquoi

ils sont également appelés bronzes

phosphoreux. Les propriétés de ce groupe

d’alliages dépendent principalement de

la teneur en étain et en phosphore, et dans

une moindre mesure, de l’addition d’autres

éléments liants. Grâce à un processus

adéquat, les propriétés de ces alliages

peuvent être adaptées pour être utilisés

dans une ample gamme d’applications. Les

nombreuses applications industrielles de

cette gamme d’alliages comprennent des

connecteurs et des prises de haute qualité

pour modules électroniques à ressorts de

contact conductifs.

Dans le passé, on utilisait le “déclassement”

comme moyen de sélection efficace pour

un bronze phosphoreux. En d’autres

termes, les propriétés technologiques d’un

bronze phosphoreux à teneur d’alliage

réduite étaient modifiées dans le but de

faire correspondre les caractéristiques

d’élasticité et de processus avec celles du

bronze phosphoreux originel à teneur

d’alliage élevé. Toutefois, il a été nécessaire

de considérer quelques contraintes.

Figure 3

:

Comparaison du comportement de relaxation entre le CuFe2P et le BB05xi

Figure 4

:

Formation de la couche d’alliage à 180°C après étamage par immersion à chaud

Température en °C

Relaxation en %

Temps d’exposition en heures

Couche d’alliage en µm

Temps d’exposition 5000 h

Effort initial

65% Rp

0,2