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LE PAYS DU COGNAC
»
passion fait le plus de Yictimes et que les banquiers redoublent d'activité
»
pour se soustraire
à
la surveillance des n1agistrats.
«
Les frairies ou fêtes patronales des hameaux sont très fréquentes
»
pendant l'été; elles deYiennent l'occasion de réunions nombreuses, où les
»
habitants des Yilles
»
ne dédaignent pas
»
toujours de partager
»
leursdiYertissen1ents
»
aYec ceux des catn–
»
pagnes : dans ces
»
réunions, le paysan
»
ne sait que danser
»
lourde111ent et boire
»
n1ais aYec modéra–
,, tion; il ne se liYre
à
" aucun exercice; et
Les arènes de Saintes
"
tous les jeux où ra-
»
dresse et l'agilité se déployent lui sont absolument inconnus.
" Les Yeillées, réunions plus brillantes, et souYent plus joyeuses
» que les cercles des Yilles, con1n1encent
à
la Toussaint; c'est réelle111ent le
»
tcn1ps des an1ours
à
la campagne. Le culti,·ateur, peu sensible apparen1n1ent
"à
la douce influence du retour de la belle saison, se li,·rc alors
à
ses plus
»
rudes travaux et ne songe
à
faire sa
»cou r que lorsque les récoltes sont
'' rentrées. Ces ,·cillées ont lieu sur-
»
tout dans les 111aisons où il
y
a des
>> filles
à
marier ».
Ce portrait
être exact au début de ce
pouvait
siècle; il
ne l'est plus guère, nie sen1blc-t-il
à
présent. On ne« se hisse nullen1ent
aYec effort vers la classe de citoyens
qu 'on croit supérieure
à
la sienne
»
!
p •
-
-
La tour de Pons
Et on n·essaye n1ên1e pas de donner de sa personne une idee aYantageuse
!
Le
cultivateur est plus éclairé que jadis. Tout en continuant
à
apprécier la bonne
chère , il est peut-être pl us sobre. Il sïntéresse davantage aux choses de resprit,
et somn1e toute, il a actuellen1ent tout autant de culture intellectuelle que
l'agriculteur de n'importe quelle région.
JI
est resté éconon1e, et
«
les bas de