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LE
PAYS DU
COGNAC
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laine bien garnis sont no1nbreux Jans les Ch:irentes. Sïl n·a jamais été
paresseux, il n'a jamais eu non plus,
il est \'rai, racti\·ité des paysans
d'autres régions. Il n·a pas beaucoup
gagné sous ce rapport. La
1110/le
Cltarc11/e
de jadis reste toujours la
" molle Charente" au moins
il
lïn–
té~icur
des terres. Dans les îles, sur
le li t toral, la population e:;t plus
actiYc et plus industrieuse. Elle sait
Le pont St-Jacque' de Cot:nac
mieux tirer parti des ressources naturelles. La pêche, la culture Jes huitres,
l'extraction du sel sont des sources Je re\'enus qu·elle ne néglige pas; elle a
plus que sur le continent !"habitude Ju trafic. Peu t-être es t -clic aussi plus
éclairée. A coup sù r , elle a plus d'aisance et cela se Yoit bien
à
la coquetter ie
aYec laquel le sont entret enus tous les villages,
à
la propret é qu i
y
règne. Les
Royan
1na1sons sont toutes blanchies
chaque année
à
la chaux, la Yeille
de la fête locale: q uelq ucs-u nes
sont peintes en couleur. Dans quel–
ques Yillages. il
y
a toujours deYant
les maisons un petit jardin garni
de fleurs. Tout cela n'existe pas
dans la partie centrale de la région.
Ce" terroir Je Charente" au cl in1at doux, aux nic:curs douces,
et de" J oulce vie» a fourni que lques hon1n1es illus tres
à
des titres di,•ers.
C'est d'abord
,\J
es/in de St-Gelais
qui
fit partie Je la fameuse pléiade Je
Ronsard:
1Jal1ac.
le premier en nom,
qui naquit
à
Angoulême en 1581 et
qui fut un Jes premiersacademiciens.
li
est surtout connu par ses lettres
qui sont remarquables par les agré–
ments du style e t des détails, et par
<le non1brcux ouvrages plus intéres–
sants par la forme e t la beauté de la langue que par Je fon<ls.
François
1•r,
comte d'Angoulême e t roi de France, né
à
Cognac,
par acci<lent, Jit-on. Sa ,·ille natale lui en a témoigné néanmoins sa reconnais-