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aliment de valeur.Quant au sucre, c'est par excel–
lence un producteur d'éner.gie. Et pour les prin–
cipes aromatiques divers qui donnent aux liqueurs
et aux apéritifs leurs délicieux aromes, ce sont
des stomachiques et des stimulants très efficaces.
On a cependant médit de ces derniers, surtout
en ce
qui
concerne les constituants des boissons
apéritives. Des expériences sensationnelles furent
publiées relatant que tel produit contenu dans
}'absinthe par exemple tuait en un clin d'œil son
cobaye
à
dose de quelques gouttes tout au plus.
Qu'on le sache bien, de tels essais ne signifient
absolument rien. On fera stî.rement crever un
perroquet en lui donnant du persil, on tuera
sûrement un limaçon en le mettant mariner dans
de la moutarde: conclurons-nous de cela que per–
sil et moutarde sont de violents poisons que
désormais nous nous garderons soigneusement
d'absorber?
L'alcool tue, c'est entendu... Mais si on absorbe
en une fois un demi-litre à 90 degrés. Et !'absinthe
conduit à Charenton.•. A condition toutefoisqu'on
en prenne chaque jour trois ou quatre apéritifs 1
Pour ceux qui font des spiritueux un usage mo–
déré, leur santé ne pourra que se bien trouver
du régime, et leur esprit gagnera en agréable
vivacité.
Préparer soi-même,
à
la maison, sans matériel
spécial, sans grandes capacités, sans coûteux pro–
. duits est d'une facilité sans égale. Surtout en
employant nos recettes, qui furent soigneuse-