POUR FAIRE DES LIQUEURS
alcool d'industrie vaut bien les autres : c'est de
tous le plus pur, parce que les impuretés de la
betterave et de la mélasse ont si mauvais goût
qu'il faut forcément les enlever toutes 1
Du sucre, ne disons rien ici, un paragraphe
spécial lui est consacré.
Tous les
fruits
du jardin pourront être utili–
.sés soit
à'
préparer de l'excellente eau-de-vie,
soit, sans le moindre alambic, de savoureuses
conserves. On réservera au premier usage les
fruits gâtés, et on choisira au contraire les plus
beaux fruits pour les conserver.
Comme on pourra le constater au vu des
recettes de ce volume, les
aromates
servant
à
préparer les liqueurs de table sont très nom–
breux. Aussi ne nous amuserons-nous pas
à
racon–
ter d' où ils viennent et quel aspect .ils ont : ça
importe peu, et au besoin, on consultera le
Larousse 1 Retenons seulement qu' en principe,
on peut toujours les trouver chez le pharmacien.
Si ce savant commerçant manque de quelque
produit, ou bien on lui dit de donner une subs–
tance voisine, ou bien, si la formule comporte
l' emploi de nombreux constituants, on n'hésite
pas
à
supprimer le manquant.
Faut-il acheter nos aromates par gros paquets
et les doser nous-mêmes
?
ou convient-il plutôt
de faire exécuter la formule par le potard chaque ,
fois qu'on veut préparer un litre de liqueur? En
principe, nous recommandons ce dernier pro–
cédé,.encore que·les doses ainsi achetées coûtent
bien trop cher. Mais quand on aura essayé de pré–
parer une
lique~r
courante, de la chartreuse par
.exemple, que la liqueur semblera délicieuse, et