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FACTEURS DE RISQUES

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4.2 Risques liés au projet de restructuration

4.2.

RISQUES LIÉS AU PROJET DE RESTRUCTURATION

4.2.1.

RISQUES LIÉS À LA MISE EN ŒUVRE DU PROJET DE RESTRUCTURATION

Afin de restaurer sa compétitivité et d’assainir sa situation financière, le groupe

a conçu et entamé la mise en œuvre d’un Projet de Restructuration qui inclut

notamment la filialisation des activités du cycle du combustible nucléaire

(comprenant principalement les activités Mines, Chimie, Enrichissement et Aval)

au sein de l’entité provisoirement dénommée « NewCo », des augmentations de

capital au niveau d’AREVA et de NewCo pour un montant global de l’ordre de

5 milliards d’euros, et un plan de cessions d’une grande ampleur cohérent avec

son objectif de recentrage sur la gestion des matières nucléaires. Le Projet de

Restructuration est détaillé en Section 9.1.

Présentation générale

.

Le Projet de Restructuration a notamment pour objectif de permettre à AREVA de

faire face, grâce au produit des augmentations de capital envisagées et des cessions

en cours, à ses besoins de trésorerie et notamment d’assumer le remboursement

des échéances de dettes obligataires, de dettes bancaires (lignes bilatérales, RCF

et crédit relais le cas échéant) en 2017 et 2018, et d’assurer le bon achèvement

du projet OL3.

Le groupe ne peut néanmoins donner aucune assurance que ce Projet de

Restructuration sera suffisant si les conditions demarché continuaient à se dégrader

(chute du prix de l’uranium, des services de conversion et d’enrichissement par

exemple) ou si des évolutions législatives ou réglementaires contraignaient certaines

entreprises du groupe à revoir significativement à la hausse le niveau des fonds

actuellement dédiés aux opérations de fin de cycle. En conséquence, le groupe

ne peut garantir que la mise en œuvre du Projet de Restructuration permettra

d’atteindre les résultats attendus dans les délais escomptés. Si le groupe ne

parvenait pas à mettre en œuvre le Projet de Restructuration de manière efficace

ou s’il ne produisait pas les résultats attendus, cela pourrait avoir un effet significatif

défavorable sur ses résultats, sa situation financière et ses perspectives.

4.2.2.

RISQUES LIÉS À LA NON-RÉALISATION OU AU DÉCALAGE DES AUGMENTATIONS

DE CAPITAL D’AREVA ET DE NEWCO

Dans le cadre du Projet de Restructuration, il est envisagé de procéder à deux

augmentations de capital au niveau d’AREVA et de NewCo pour un montant

global de l’ordre de 5 milliards d’euros. L’État français aurait vocation à participer

à l’augmentation de capital d’AREVA qui lui est réservée à hauteur d’unmontant de

l’ordre de 2 milliards d’euros, et à l’augmentation de capital de NewCo, aux côtés

d’investisseurs stratégiques, à hauteur de 2,5 milliards d’euros maximum. Pour un

complément d’informations sur les modalités des augmentations de capital, voir

la Section 9.1.

Présentation générale

.

Bien que les augmentations de capital susvisées aient été autorisées par les

Assemblées Générales respectives des deux sociétés qui se sont tenues le 3 février

2017, ces dernières restent dépendantes de la levée des conditions auxquelles est

assortie l’autorisation de la Commission européenne au titre de la réglementation

européenne relative aux aides d’État, telles que décrites en Section 9.1.

Présentation

générale.

Le groupe ne peut donner aucune garantie quant à la réalisation des conditions

auxquelles est assortie la décision de la Commission européenne ni à leur date

de réalisation.

Si ces conditions n’étaient pas levées dans les délais escomptés, la réalisation des

augmentations de capital susvisées et lamise enœuvre du Projet de Restructuration

seraient remises en cause, ce qui aurait une incidence défavorable significative sur

les activités et la situation financière du groupe qui pourrait ne pas être en mesure

de faire face à ses besoins de trésorerie.

En particulier, en cas de décalage significatif de la réalisation effective des

augmentations de capital d’AREVA et de NewCo ou en cas de non-réalisation

desdites augmentations de capital, le groupe pourrait ne pas être en mesure de

rembourser les avances en compte-courant d’actionnaire de l’État (l’une au profit

d’AREVA d’un montant de 2 milliards d’euros, et l’autre au profit de NewCo d’un

montant de 1,3 milliard d’euros) autorisées par la Commission européenne par

décision du 10 janvier 2017.

En outre, les mesures structurelles et/ou comportementales auxquelles est assortie

l’autorisation de la Commission européenne en date du 10 janvier 2017 visant

à limiter les éventuelles distorsions de concurrence résultant de l’aide autorisée

(mesures compensatoires) pourraient réduire les bénéfices attendus du Projet de

Restructuration et avoir un effet défavorable significatif sur l’activité et la situation

financière du groupe.

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DOCUMENT DE RÉFÉRENCE

AREVA 2016