Table of Contents Table of Contents
Previous Page  170 / 330 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 170 / 330 Next Page
Page Background

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2016

HERMÈS INTERNATIONAL

170

COMPTES CONSOLIDÉS

5

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

1.3.2

États financiers des entités étrangères

La conversion des comptes établis en monnaies étrangères est effec-

tuée selon les principes suivants :

s

les rubriques du bilan sont converties en utilisant pour chaque mon-

naie étrangère le cours de change à la fin de l’exercice ;

s

les rubriques du compte de résultat sont converties en utilisant pour

chaque monnaie étrangère le cours moyen de l’exercice ;

s

les rubriques du tableau de flux de trésorerie sont converties en uti-

lisant pour chaque monnaie étrangère le cours moyen de l’exercice ;

s

la différence de conversion (part du groupe) résultant, d’une part,

des effets sur les capitaux propres de l’écart entre les taux de change

historiques et les taux de change de clôture de l’exercice et, d’autre

part, de l’utilisation de taux de change différents pour le compte de

résultat et le bilan, figure distinctement dans les capitaux propres

consolidés. Le principe est le même pour les intérêts non contrôlés.

Les

goodwill

et ajustements de juste valeur provenant de l’acquisition

d’une entité étrangère sont considérés comme des actifs et passifs de

l’entité étrangère. Ils sont donc exprimés dans la monnaie fonctionnelle

de l’entité et sont convertis au taux de clôture.

1.4

Éliminations de consolidation

Les résultats d’opérations intragroupe, tels que profits sur stocks, résul-

tats de cession, dépréciations de titres consolidés et dépréciations de

prêts à des sociétés consolidées, sont éliminés.

Ces opérations sont également soumises à l’impôt sur les résultats.

Les dividendes et acomptes sur dividendes reçus par le groupe en pro-

venance de sociétés consolidées sont annulés pour la détermination du

résultat consolidé. Les dividendes sont en contrepartie portés dans les

réserves consolidées.

Pour les sociétés consolidées selon la méthode de l’intégration globale,

les créances et les dettes réciproques ainsi que les produits et charges

réciproques sont éliminés en totalité.

1.5

Structure du bilan consolidé

Conformément à la norme IAS 1

Présentation des états financiers

, le

groupe présente ses actifs et passifs dans le bilan selon le caractère

courant ou non courant. Le caractère courant est rempli :

s

si le groupe s’attend à réaliser son actif ou à régler son passif dans

les douze mois ou dans le cadre du cycle normal de son exploitation ;

s

si les actifs et passifs concernés sont détenus aux fins d’être

négociés.

En particulier, la norme IAS 12

Impôts sur le résultat

prescrit de classer

en non courant les impôts différés.

1.6

Traitement de première consolidation

et

goodwill

1.6.1

Filiales

Les regroupements d’entreprises, dans les cas où le groupe obtient le

contrôle d’une ou plusieurs autres activités, sont comptabilisés en appli-

quant la méthode de l’acquisition.

Les regroupements d’entreprises réalisés à compter du 1

er

janvier 2010

sont évalués et comptabilisés conformément aux dispositions de la

norme IFRS 3 révisée : la contrepartie transférée (coût d’acquisition)

est évaluée à la juste valeur des actifs remis, capitaux propres émis

et passifs encourus à la date de l’échange. Les actifs et passifs identi-

fiables de l’entreprise acquise sont évalués à leur juste valeur à la date

d’acquisition. Les coûts directement attribuables à l’acquisition sont

comptabilisés en charges.

Les écarts d’évaluation dégagés à cette occasion sont comptabilisés

dans les actifs et passifs concernés, y compris pour la part des intérêts

non contrôlés et pas seulement pour la quote-part des titres acquis.

L’écart résiduel, représentatif de la différence entre la contrepartie

transférée et la quote-part des actifs et passifs évalués à leur juste

valeur, est comptabilisé en

goodwill

.

Cette évaluation est menée, dans la devise de l’entité acquise, dans un

délai n’excédant pas un an après la date d’acquisition. Ce délai s’ap-

plique à l’évaluation des actifs et passifs identifiables, de la contrepartie

transférée et des intérêts non contrôlés.

Les transactions (achats ou ventes) de participations ne donnant pas

le contrôle et qui ne se traduisent pas par une modification du contrôle,

sont comptabilisées comme des transactions entre actionnaires. En

conséquence, toute différence entre la juste valeur de la contrepartie

payée ou reçue et la valeur comptable correspondante de la participa-

tion acquise ou cédée (et n’entraînant pas la perte du contrôle), ne don-

nant pas le contrôle est comptabilisée directement dans les capitaux

propres.

La valorisation des immobilisations incorporelles identifiables comp-

tabilisées à l’occasion d’une première consolidation repose pour l’es-

sentiel sur les travaux d’experts indépendants, en tenant compte des

critères propres au secteur d’activité et qui permettent d’assurer leur

suivi ultérieur.

Conformément à la norme IFRS 3 Révisée, les

goodwill

ne sont pas amor-

tis. Ils sont revus annuellement, au moment de l’établissement du bud-

get, pour s’assurer que leur valeur nette résiduelle n’est pas supérieure

à leur valeur recouvrable eu égard aux perspectives de retour sur inves-

tissement sur les sociétés considérées (déterminées sur la base d’une

actualisation des flux de trésorerie futurs attendus). Si des événements

ou des circonstances, internes ou externes, mettent en évidence des

indices de perte de valeur, la fréquence des tests de dépréciation peut

être révisée (se référer à la note 1.8).

Les dépréciations relatives aux

goodwill

des filiales ne sont pas réver-

sibles. La charge de dépréciation éventuelle est comprise dans les

« Autres produits et charges » du résultat opérationnel.