DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2016
HERMÈS INTERNATIONAL
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COMPTES CONSOLIDÉS
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ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS
B.
Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance
Sont classés dans cette catégorie les actifs financiers àmaturité fixe que
le groupe a acquis avec l’intention et la capacité de les détenir jusqu’à
leur échéance.
Ils sont comptabilisés au coût amorti. Les intérêts comptabilisés au taux
d’intérêt effectif sont enregistrés dans la rubrique « Autres produits et
charges financiers » du compte de résultat.
C.
Prêts et créances financières
Les prêts et créances financières sont évalués et comptabilisés au coût
amorti diminué d’une éventuelle dépréciation.
Les intérêts reconnus au taux d’intérêt effectif sont comptabilisés dans
le poste « Autres produits et charges financiers » du compte de résultat.
D.
Actifs financiers disponibles à la vente
Les actifs financiers disponibles à la vente comprennent les titres de
participation dans des sociétés non consolidées, ainsi que des titres de
placement. Ils sont comptabilisés en date d’arrêté à leur juste valeur.
Les plus-values oumoins-values latentes sur ces actifs financiers dispo-
nibles à la vente sont constatées en autres éléments du résultat global
dans la rubrique « Instruments financiers – part du groupe ».
Pour les actifs financiers disponibles à la vente représentant les titres
de dettes, les intérêts calculés au taux d’intérêt effectif sont crédités au
compte de résultat dans le poste« Autres produits et charges financiers ».
E.
Dettes financières
Les dettes financières sont comptabilisées selon la méthode du coût
amorti avec séparation éventuelle des dérivés incorporés.
Les intérêts calculés au taux d’intérêt effectif sont comptabilisés en
résultat au poste « Coût de l’endettement financier brut », sur la durée
de la dette financière.
F.
Instruments financiers dérivés
Périmètre
Le périmètre des instruments financiers dérivés a été défini par le
groupe conformément aux dispositions et principes introduits par IAS 39
Instruments financiers : comptabilisation et évaluation
. Selon les règles
du groupe, les filiales consolidées ne doivent prendre aucune position
financière spéculative.
Conformément aux principes d’IAS 39, le groupe analyse l’ensemble de
ses contrats – portant sur des éléments financiers ou non financiers –
afin d’identifier l’existence d’éventuels instruments dérivés dits « incor-
porés ». Toute composante d’un contrat qui affecte les flux du contrat
concerné de manière analogue à celle d’un instrument financier dérivé
autonome répond à la définition d’un dérivé incorporé au contrat.
Si les conditions prévues par IAS39 sont réunies, un dérivé incorporé est
séparé en comptabilité, à la date de mise en place du contrat.
Évaluation et comptabilisation
Les instruments financiers dérivés sont évalués à leur juste valeur.
La variation de juste valeur de ces instruments dérivés est enregistrée
au compte de résultat, sauf lorsqu’ils sont désignés comme instruments
de couverture dans une couverture de flux de trésorerie, décrits ci-des-
sous. Dans ce dernier cas, les variations de valeur des instruments
de couverture sont comptabilisées directement en autres éléments
du résultat global dans la rubrique « Instruments financiers – part du
groupe », hors part inefficace des couvertures, qui est comptabilisée
en résultat dans la rubrique « Autres produits et charges financiers ».
Cette partie inefficace correspond à l’excédent de variations de juste
valeur de l’instrument de couverture par rapport aux variations de juste
valeur de l’élément couvert. Lorsque les flux de trésorerie couverts se
matérialisent, les montants jusqu’alors enregistrés en capitaux propres
sont repris au compte de résultat symétriquement aux flux de l’élément
couvert.
Instruments financiers dérivés qualifiés de couverture
Le groupe utilise des instruments dérivés pour couvrir ses risques de
change.
La comptabilité de couverture est applicable, selon la norme IAS 39
Instruments financiers : comptabilisation et évaluation
, lorsque les
conditions suivantes sont réunies :
1)
l’opération de couverture est étayée par une documentation adé-
quate dès sa mise en place ;
2)
l’efficacité de la relation de couverture doit être démontrée de
manière prospective et rétrospective. Les résultats ainsi obtenus
doivent être situés dans une fourchette comprise entre 80 % et
125 %.
G.
Trésorerie et équivalents de trésorerie
La trésorerie et les équivalents de trésorerie sont constitués des liquidi-
tés immédiatement disponibles et des placements à très court terme,
dont la possibilité de sortie à la date d’acquisition est inférieure ou égale
à trois mois et qui sont soumis à un risque négligeable de changement
de valeur. Ainsi, les placements dans des actions cotées, les placements
à plus de trois mois sans possibilité de sortie anticipée ainsi que les
comptes bancaires faisant l’objet de restrictions (comptes bloqués)
autres que celles liées à des réglementations propres à certains pays
ou secteurs d’activités (contrôle des changes, etc.) sont exclus de la
trésorerie du tableau des flux de trésorerie. Les découverts bancaires
assimilés à un financement sont également exclus de la trésorerie.
Les parts de fonds détenus à court terme et classés en « Équivalents de
trésorerie » sont comptabilisées à la juste valeur avec les variations de
juste valeur enregistrées au compte de résultat.
1.9.2
Dépréciation des actifs financiers
À chaque date d’arrêté des comptes, le groupe apprécie s’il existe une
indication objective de dépréciation d’un actif. Si tel est le cas, le groupe
estime la valeur recouvrable de l’actif et comptabilise une éventuelle
perte de valeur en fonction de la catégorie d’actif concerné.