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Le milieu dans lequel nous évoluons a changé. Les conséquences du moindre faux
mouvement ont leurs répercussions immédiates à tous les niveaux de vie, partout
sur la planète.
Le temps de l’interférence est révolu.
Mais surtout, le temps est révolu de toutes les morales et de tous ces codes de
conduite qui justifiaient l’interférence.
Il est indispensable que les pays de l’Ouest, c’est-à-dire ces pays qui ont atteint un
seuil d’autosuffisance et sont en mesure de permettre une qualité de vie à chaque
membre de leurs communautés, fassent le constat lucide et compréhensif de la
situation et se déclarent volontaires pour pratiquer de nouvelles orientations.
Ici je souhaiterais souligner les données majeures de ce constat, et tenter de
formuler les indications des changements nécessaires qui leur correspondent.
Il n’y a eu et il n’y aura jamais qu’un Alexandre.
Désormais la complexité formidable des données à résoudre pour la conscience
humaine contemporaine est si évidente qu’il est devenu tout à fait inutile de vouloir
se garder d’une éventuelle ambition totalitaire et dominatrice par une quelconque
des parties concernées.
L’interdépendance des problèmes posés est telle qu’une domination effective de la
planète par quelque groupe humain que ce soit est devenue irréalisable, à moins
d’un anéantissement plus que partiel de sa population.
Or le moyen le plus concret et le plus rapide de prévenir définitivement une telle
éventualité est justement de renforcer et d’encourager à tous les niveaux la
communication et les échanges entre tous les groupes et sociétés humains, de telle
manière que chaque individu devienne rapidement conscient, dans son expérience
quotidienne, de cette même complexité et de sa réalité évolutive.
Il est donc profondément nécessaire de miser sans réserves sur les potentiels de
cette communication planétaire et d’accompagner activement, de manière souple,
attentive et éclairée, toutes les prises de conscience qui en résulteront.
Dans le même ordre évolutif, il est souhaitable que le mélange des races se
produise de manière croissante et de plus en plus diversifiée, à la condition de
respecter le choix libre des individus.
Cela est souhaitable pour une raison très simple, dont quiconque a longtemps vécu
au contact et en présence d’une culture entièrement différente de la sienne pourra
témoigner, et c’est que seul le corps est capable d’intégrer les différences dans une
résolution vivante.
Il faut aussi considérer attentivement et sans parti pris la réalité évolutive du
pouvoir financier. C’est là une donnée cruciale, car elle est indissociable, de nos
jours, de toutes les autres.
Il est un principe fondamental qui doit être établi de manière irréfutable : c’est que
l’argent ne doit pas servir à faire de l’argent.
Le pouvoir financier doit être utilisé exclusivement aux fins et au service de la
qualité de la vie – qui est synonyme de la qualité de la conscience. Toutes les
autres utilisations de ce pouvoir sont soit des déviations relatives de cette vérité
essentielle, soit de graves contradictions qui multiplient sans cesse les obstacles à
une manifestation progressive de l’harmonie sur la terre.