Table of Contents Table of Contents
Previous Page  15 / 488 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 15 / 488 Next Page
Page Background

DE!I

LIU(lmlas.

t

!S

iéeonomiserdu tempsetdu combustible-. En conséquence,

il

fit

circuler les vapeurs qui s'échappent de la chau–

dière sous de nombreux plateaux placés les uns sur les

autres, et contenant chacun une couche de vin d'envi–

ron

!17

millimètres d'épaisseur. Ces plateaux sont sans

cesse alimentés par du vin chaud qui coule de

l'un

à

l'autre en laissant évaporer l'alcool, le résidu se rend

dans la chaudière où se termine la distillation.

Le

vin

dépouillé d'esprit s'échappe sans interruption de la chau–

dière par une ouverture latérale.

M.

Ch. Derosne, de Paris, en

t8t8,

a perfectionné en–

core cet appareil

à

dùtillation continue,

et en a fait un

des instruments

les

plus rarfaits de notre époque. Nous

donnerons plus loin la description de cet appareil, ainsi

que <le ceux employés en ce moment par les Distillateurs–

Brûleurs de vins, mélasse, îécule, betterave, etc.

En

t8t3,

époque où Cellier Blumenthal prenait un bre–

vet de quinze années pour

~n

appareil , Baglioni et

Pierre Alègre en prenaient chacun un de la même durée

pour les alambics qui portent leur nom. Celui du pre–

mier a longtemps été en usage dans les environs de

Bordeaux et celui de Pierre Alègre dans la Provence

et aox environs de Paris, ce dernier particulièrement

pour la distillation des fécules et des mélasses ; mais ces

appareils ,

il

faut bien le dire, sont inférieurs

à

ceux

que l'on emploie aujourd'hui.

JI

résulte de ce que nous venons de dire que la distil–

lation n'a véritablement

fait

de progrès qu'à partir de

i

780,

époque

à

laquelle Argand inventait le cbautf&-vin;

ear josqoe-là cette opération était longue, pénible et dis–

pendieuse.