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tO

Ta.&ITÉ

t•

On imprègne des linges ou du papier avec de l'eau.–

de-vie, on

y

met le feu; elle est réputée de bonne qua–

lité lorsque la flamme détermine la combustion du

~ge

ou du papier.

!"

On mêle l'eau-de-vie avec l'huile pour s'assurer si

elle surnage.

Savonarole traite au long des vertus de l'eau-de-vie et

donne des procédés pour la combiner avec l'arome des

plantes et autres principes, soit par maclfration, soit par

distillation,

et former par là ce qu'il appelle

aqua

ardenl

compOlila.

Matthiole et Jérôme Robée ont écrit et fait beaucoup

de recherches sur la

distillatiot&.

Ce

dernier nous apprend

que, chez les anciens, ce mot n'avait pas une valeur

analogue à celle qu'on lui a assignée depuis plusieurs

siècles. Ils confondaient, sous ce nom générique, la

fil–

tration, les fluxions, la sublimation et autres opérations

qui ont reçu de nos jours des dénominations différentes

et qui exigent des appareils particuliers. (Jérôme kubée,

distillatione).

Jean Baptiste Porta, napolitain qui vivait vers la fin du

1v1•

siècle, a imprimé un traité

de distillationibw,

dans

lequel

il

envisage cette opération sous tous les rapports,

en l'appliquant

à

toutes les substances qui en sont sus–

ceptibles.

Nicolas Lefène, le docteur. Arnaud de Lyon

1

et le chi–

miste Glauber

7

au xvn• siècle ont fait des améliorations

utiles

à

cette industrie pour les appareils distillatoires.

• Vo)'ez

l•lrodution

ci

le

cli•ie 011

ci

le

11raie

plly1iqtu,

Lyon,

165:1,

• Voyez

IMuriptio

Mlil

flillill.toriai

-,

Am1lerd1111, Hl511.