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DES LIQUEURS.

tt

Philippe-Jacques Sachs, dans un ounage imprimé

à

Leipsick, en

t

66t,

sous le titre de

vitis viniferœ ejUlqUf

partium consideralio,

etc., a donné un traité complel et

précioox sur la culture de la vigne, la nature des ter–

rains, dP,s climats et des expositions qui lui conviennent,

la

manière de faire le vin, la ricbe11Se des

dherses

na–

tions dans ce genre, la différence et la comparaison des

méthodes usitées chez chacune d'elles, la distillation des

vins, etc.

Moïse

Cbaras, dans

sa

Pharmacopée

,

imprimée en

1676,

a décril l'appareil de Nicolas Lefèvre, et

y

a ajouté

quelques perfectionnements;

il

a adapté un réfrigérant

au chapiteau. On peut voir encore, dans 1es

Élémens de

chimie

de Bercbusen, imprimés en

i

7t8,

et dans ceux

de Boerhaave, qui parurent à Paris en

i

133,

plusieurs pro–

cédés d'après lesquels on pouvait obtenir de l'alcool

à

un degré

a.~sez

élevé par une seule chauffe.

Jusqu'au commencement du xvm• siècle la distillation

fut dans l'enfance, car à cette époque l'alambic généra–

lement usité se composait d'une cucurbite, d'un chapiteau

à réfrigérant et d'un serpentin, appareil très-imparfait,

qui exigeait plusieurs distiUations pour obtenir de l'esprit

et qui perdait beaucoup, comme degré et comme quan–

tité.

Une amélioration imporlanlc fut raite en

i

780

par

Argand. Il conçut l'idée de faire tourner au profit de la

distillation elle-même la chaleur employée à la vaporisa–

tion du liquide. ll inventa l'appareil

chauffe-vin

avec le–

'fuel

on pouvait faire une distillation continue.

La

plus belle et la plus importante découverte fut celle