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TRAITÉ
et
accu~ent
des degrés en plus ou en moins; l'emploi de
tels instruments peut induire en erreur, et pour la nleu r
des produits et pour la préparation des liqueurs. Ces ins–
truments, fabriqués
à
bas prix, n'ont point été confec–
tionnés avec le soin nécessaire et à l'aide d'étalons.
On
saifencore que les pèse-sirops sont gradués à l'aide
d'é–
chelles en papier , fixées dans l'intérieur des tiges
des
aréomètres, à l'aide de la cire à cacheter, ou de la colle.
Ce mode ne présente pas, dans certaines circonstances,
toutes les garanties désirables; en effet, le papier qui
supporte les échelles se gode, se contourne, ou
:;e
dé–
range; alors l'instrument n'est plus qu'un appareil dé–
fectueux, susceptible d'être rejeté. Le Liquoriste devra
donc choisir les pèse-sirops avec la plus grande attention.
Lesdeux tableaux suinnts démontreront d'unemanière
concluante les avantages que présente l'emploi du
pèse–
sirop. Ils indiquent en grammes et centigrammes, l'un
pour le sucre brut, l'autre pour le sucre raffiné,
la
quantité de sucre contenue dans un litre de sirop
froid.
Dans beaucoup de circonstances, ces tableaux ren–
dront de grands services. Veut-on savoir, par exemple,
la quantité de sucre que conlienncnl
t
8 litres de sirop
de sucre brut
à
33° :
on consulte le premier tableau,
il
indique
90!
grammes H centigrammes par litre; on
multiplie
90!!!
par
tS,
et l'on trouve un produit de
t6i3996,
ce qui donne, en négligeant les deux derniers
chiffres,
t6
kilos
!!39
grammes de sucre (
3!
livres
7
on–
cc.s
~
gros el demi ).