DES LIQl'El"RS.
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Je la saveur agréable, sur ceux qui ont seulement bonilli
avec du noir, est incontestable el bien facile
à
conceYOir.
En eft'et, le noir animal donne aux sirops chauffés nec
lui un goût désagréable, d'autant plus prononcé, qu'on
augmente les proportions du noir; l'humecta lion et le
latage, aucontraire, enlèv1mtau noir en grains unegran<le
partie
de ses principes solubles; et comme d'ailleurs on
opère au-dessout1 du degré de l'ebullition, ou même
à
froid, c'est une raison de plus pour que les sirops ne con–
tractenl pas un mauvais goût dan3 leur contact a\ec le
noir.
Si l'usage du filtre Dumont donne une supériorité bien
décidée aux sirops, pour la parfaite décoloration et la
bonne sayeur,
il
offre aussi un avantage bien réel pour
le lavage du noir. Dans l'ancien procédé,
il
fallait délayer
à
plusieurs re1>rises les ré!lidus charbonneux dans l'eau,
pour épuiser le sucre dont ils étaient imprégnés, ce qui
nécessitait ensuite une évaporation di!;pendieuse, si l'on
ne pouvait employer les eaux de lavage à une autre cla–
rification.
Ce
travail, long et dégoûtant, est presque en–
tièrement supprimé par le filtre Dumont. Sans rien dé–
ranger
à
l'appareil, il suffit de '\'erser sur le noir une
11uantilé suffisante d'eau pure pour lui cnlc,·er promp–
tement tout le sucre, et, ce qu'il
y
a de plus précieux,
on obtient d'une première coulée, surtout en fermant
un peu le robinet df' manière
à
ralentir l'issue du sirop,
et par suite la filtration, environ les trois quarts du sirop
contenu dans le noir, à peu près au même degré de den–
sité que celui de l'opération primitive. Le reste sera mis
avec les écumes ou ,·ersé sur une nom·elle clarification.
L'importance <lu procf>dé ci-dr.ss11!1, au point <le vue éco-
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