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i60

TRAITÉ

faudra préalablement clarifier les sirops, comme

nous

l'a"Vons expli11ué plus haut pour les sucres bruts.

Les

grains du noir animal seront plus ou moins

fins,

suhant

la

densité des sirops qu'on -veut faire

filtrer.

Ainsi, le Liquoriste a-yant besoin d'étendre d'eau

raI–

cool dont

il

fait usage pour les liqueurs ordinaires, met–

tra pour

rso

kilog. de sucre,

io

ou

ISO

litres d'eau;

il

peut

alors faire filtrer sur du noir plus fin et obtenir une dé–

coloration plus belle.

Nous obsenerons également qu'apm une première

opération, le noir consene encore beaucoup de sa pro–

priété décolorante. On peut de nouveau urser sur ce

même noir la même quantité de sirop que la première

fois, et ce deuxième produit perdra encore

les

trois quarts

de sa nuance primitive.

Quant aux filtres Dtrmont, ils SN)t de diliérentœ

gran–

deurs, les petits contiennent environ 6

à

8 kilog.

de

noir;

on peut en mettre jusqu'à tOO kilog. dan• les grands.

Au moyen de ces appareils, on a la facuUé

de

filtrer

les

tiirops

à

différents degrés de densité, depuis les plus

fai–

bles jusqu'aux plus élevés; on filtre très-bien

à

froid

des sirops marquant

t8

à

ao•

à l'aréomètre. Si l'on opère

sur des sirops marquant 35

à

36° (ou

at

à

at

bouillant),

alors

il

faut les verser très-chauds (de

70

à 800 centigra–

des) dans le filtre. Pour les densités intermédiaires,

il

suffirait que la température des sirops fût de

45

à

isis•;

filtrant

à

chaud, on devra employer, comme nous l'avons

dit, un charbon un pen plus gros : l'opération ne duro

~uère

plus longtemps, mais les produits ne sont pas tout

à

fait aussi décolorés.

. La tmpé1·iorité des

!IÎf'O(IS

fillrés ainsi, sous le n1ppol'l