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'H.Urt
on
y
ajoùte one certaine quantité d'eau
110ur
en former
une
pâlie;
on arrose ceUe pâte avec de l'acide hydrocblo–
rique concentré (
tne
grammes); on agite , pour que le
mélange soit complet : après une heure de contact, on
remplit
la
terrine d'eau bouillante, on laisse reposer un
instant et· l'on décante l'eau qui surnage; on réitère
qua–
tre fois ce lavage, et l'on fait égoutw le charbon.
Le
procédé de clarification
et
de décoloralion que
nous
venons d'indiquer donne des sirops limpides et dont le
goût
œt
amélioré par l'emploi du noir végétal. L'etret
du
noir animal, dans celte application ,
est
de décolorer le
sirop.
Un procédé de décoloration que nous recommandon!'
au Liquoriste , est celui qui s'opère à l'aide du
~tre
IJN–
mont
(Toir sa description p.
47),
et du noir animal en
grains.
Lorsqu'Ol'l veut procéder à la filtration d'un sirop , on
()lace le petit diaphragme soutenu sur quatre pieds dans
le fond du flltre, au-dessus du robinet et du trou du
tube à air : sur ce diaphragme on étend une
toit"
(ietl
serrée, mouillée el légèrement tendue, sur
laquelle on dispose le noir animal, en g-rains égaux en
grosseur
à
ceux de la poudre
<k
munition
et séparé de
la
poullsière (préalablement humectée avec un sixième
d1•
son poids d'eau), de manière à ce qu'il garnisse éga–
lement l'intérieur du filtre; à chaque couche d'environ
8
centimètres, on aplanit et l'on comprime un peu la
surface du noir à l'aide d'une sorte de grande truelle.
et
l'on continue ainsi jusqu'à ce que le noir occupe unr
hauteur de 36 centimètres environ.
La
ptemière cfluche de noir plaC'éc !mr
la
toile an fonif