DES LIQUEURS.
HS9
du filtre
,
ne doit avoir que
3
centimètres dti haut, afin
11u'on puisse la ta88er plus rortement et plus également.
Lorsque
le mtre est rempli
à
ln hauteur
<fc
36
centi–
mètres,
on recouvre la superficie du noir d'une autn•
toile
claire également mouillée et tendue , et dn deuxième
diaphragme, pois
on
verse le sirop
jusqu'à
8
cènlimètre3
au-ilessus du noir, dans la capacité vide dn flllre. Par
cette
disposition, le noir n'éprouve aucun dérangement
(l&r
l'eft'usion du sirop, et l'on n'a pas
à
craindre
qn'il
se
forme dans
son
intérieur des fontaines qui
occasiem–
neraient un passage trop rapide du liquide.
Le
sirop, en
pénétrant
à
travers
les couches du noir, déplace l'ean
dont celui-ci
a
été
humooté , et la force à couler
par
le
robinet; on la sépare pour la rejeter, jusqu'à ce qu'on
s'aperçoive qu'elle est sucrée et ensuite remplacéè par le
sirop,
qui
coule bienV>t
-en
un filet non interrompu,
et
qa'on entretient en remplissant
alors
complélemértt ;
pttisau fur et à mesure
de
l'écoulement on remplit le
filtre a'fec de nouvelles doses de sirop.
Si
l'on n'humectait
pas
le noir préalablement
avec
de
l'~au,
le
sirop
aurait
beaucoup de peine à l'imbiber éga–
lement;
il
pourrait passer plus dans une partie de
sa
masse
que dans nne autre , et la filtration ne marcherait
pas
aassi
régulièrement;
dans
cette circon8tance, l'eau
produit
encore un autre effet
avanta~eux,
quand on
em–
ploie du noir animal ,
c'est
d'en opérer
la
lixiviation
8.u
moins partielle, ce que l'on reconnaît au goi\t salé qu'elle
a eu
sortant
du
filtre.
· Nous de'foos faire observer que la limpidité des sirops
étant une condition
essentielle
pour
que
la:
filtration
f'l
la
d~poforatioo.-aient.
lien
llfec.•l1M1s·IP.11~ irmnûlfte~.
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