DIS UQUIURS.
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brise avec les doigts; leur saveur est d'une amertume
assez forte et n'a rien d'agréable. On peut facilement
apprécier par la dégustation la différence qui existe en–
tre ce eaux et celle préparée avec les fleurs seules.
Cependant, pour adoucir ces imitation· d'eaux de fleurs
d'oranger, quelque personnes ne se font aucun scru–
pule
ù'y
ajouter de l'acétate de plomb. Nous n'avons pas
besoin de faire remarquer combien cette pratique est
blâmable et le dangt:r qu'il
y
a de se servir d' une eau
ain i préparée. On reconnaît facilement cette falsifica–
tion n versanl dans l'eau soupçonnée quelques goulles
de dissolution d'acide tartrique (
1
~
grammes d'acide
tartrique dans 30 grammes d'eau ). 11 se forme un préci–
pité abondant.
Ainsi que nous l'avons dit plus haul, l'eau de fleurs
d'oranger contient souvent de l'acide acétique
à
l'étal de
liberté, dont quelquefoi la quantité est assez impor–
tante pour être sensible au goùtet au papier de tournesol.
Lorsque ces eaux
s~
trouvent en contact avec du cuivre,
ce qui a lieu pour celles qui nous arrivent en stagnons
du lidi, elles contractent une saveur métallique désa–
gréable el peuvent avoir un effet fàc!Jeux sur la sant ·.
On reconnaît la présence du cuivre dans l'eau de fleurs
d'oranger, par l'addition de quel<Jues gouttes d'ammo–
niaque liquide, qui, dans le cas de la présence d' un sel
cuiweux, ùétermine dan· la lifJneur une belle coulem
bleue.
L'eau de fleurs d'oranger est d'un grand usage pour la
fabrication
cl·
liqueurs; elle est également employée
fréquemment dans l'économie domestique et enlre aussi
dans une multitude de préparations pharmaceutiques.